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Genève mise sur les familles d'accueil pour héberger les réfugiés

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A Genève, la Halle 1 de Palexpo propose des hébergements d'urgence pour les réfugiés ukrainiens. La plupart d'entre eux sont ensuite répartis dans des familles d'accueil (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Genève, qui compte actuellement 2456 réfugiés ukrainiens au bénéfice d'un permis S, compte avant tout sur les familles d'accueil pour les héberger dans la durée. Face au risque d'essoufflement de cet élan de solidarité, des alternatives sont à l'étude, notamment avec des bureaux transformés en logements.

Près de 80% des réfugiés sont hébergés dans des familles d'accueil, a relevé vendredi devant la presse Thierry Apothéloz, chef du Département de la cohésion sociale. "Nous avons besoin de ces familles, plus que jamais", a ajouté le conseiller d'Etat qui a assuré que les réfugiés ukrainiens ne seraient pas logés dans des abris en sous-sol comme c'est le cas dans d'autres cantons.

Au total, 2256 places dans des familles restent théoriquement encore vacantes. Mais Christophe Girod, directeur de l'Hospice général, estime que ce chiffre est en réalité plus bas. En effet, les particuliers qui se sont annoncés ont été contactés par téléphone afin de savoir si leur offre était toujours valable. Il devrait au final rester entre 1500 et 2000 places disponibles.

Des bureaux

Avec l'enlisement de la guerre en Ukraine, l'afflux de réfugiés va se poursuivre et l'accueil en famille ne sera pas suffisant. Des solutions sont recherchées. L'Hospice général a dans son viseur plusieurs bâtiments et des bureaux susceptibles d'être transformés en logements. Des discussions sont en cours avec des privés.

Selon M.Girod, il existe un potentiel de 1000 places. Reste encore à obtenir les autorisations pour réaliser ces travaux. Le directeur de l'Hospice général espère que ces logements seront prêts en septembre.

Salles de gym

Autre piste suivie par l'Hospice général: des constructions modulaires à installer sur des terrains. Une dizaine de parcelles ont été identifiées. Des tractations sont également en cours. Il faudra compter entre 12 et 18 mois pour que ces futurs logements soient prêts.

Deux salles de sport, l'une à Bernex et l'autre à Lancy, sont aussi prêtes à être aménagées en cas d'urgence. Mais pour l'heure, le site de Palexpo est suffisant. Selon la clé de répartition fédérale, Genève doit accueillir 5,8% des réfugiés ukrainiens enregistrés en Suisse. Le canton a encore un déficit d'environ 500 réfugiés à rattraper, selon cette clé de répartition.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le personnel de la RTS en première ligne contre l'initiative SSR

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Le personnel de la RTS s'engage dans la campagne contre l'initiative de l'UDC "200 francs, ça suffit!" (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le personnel de la RTS appelle à rejeter l'initiative "200 francs, ça suffit!", qui sera soumise en votation le 8 mars prochain. Dans une prise de position publique, des employés ont défendu jeudi leur mission de service public, mise à mal par ce texte.

Un manifeste contre cette initiative de l'UDC a été diffusé dans la foulée. "Ce manifeste du personnel n'est pas une plainte, mais un appel", a souligné Alexandre Madrigali, président du syndicat des médias SSM Genève. Il dénonce une nouvelle salve contre la SSR.

Quatre employés de la RTS - journalistes, réalisateurs et techniciens - ont fustigé l'initiative, qui selon eux met en péril la mission même de service public. Ils témoignaient anonymement en raison des restrictions imposées par la direction de la RTS pendant la campagne, ont-ils précisé.

L'initiative SSR vise à abaisser la redevance à 200 francs par année, et à exonérer toutes les entreprises. "Si elle passe, c'est la fin de la RTS", a insisté Valérie Perrin, secrétaire régionale du SSM.

Complément d'ici 15h00

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Ville de Genève autorise la musique sur les terrasses à Noël

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De la musique d'ambiance pourra exceptionnellement être diffusée sur les terrasses du centre-ville de Genève les trois samedis de décembre avant Noël (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

De la musique d'ambiance pourra exceptionnellement être diffusée sur les terrasses du centre-ville de Genève pendant la période de l'Avant. La Ville de Genève a donné son feu vert à ce type d'animation pour les trois samedis qui précèdent Noël.

Cette décision répond à la demande de la Société des cafetiers, restaurateurs et hôteliers de Genève et du Groupement professionnel des restaurateurs et hôteliers, tout en étant soutenue par l'association Genève commerce, a indiqué jeudi le département de la sécurité et des sports. Elle fait suite à une pétition acceptée au printemps par le Conseil municipal.

La mesure vise à dynamiser le centre-ville et à créer une ambiance conviviale et chaleureuse, estiment les associations professionnelles. Le département précise avoir tenu compte de l'expérience positive menée par la Ville de Lausanne en décembre dernier.

Les exploitants qui veulent pouvoir diffuser de la musique sur leur terrasse entre 10h00 et 20h00 pendant les jours autorisés doivent annoncer les dates concernées d'ici au 28 novembre. Le volume sera limité à 75 dB(A) au maximum. La Ville de Genève prévoit, elle aussi, de tirer un bilan de cette expérience.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Martin Pfister pris à partie à l'Université de Genève

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Le conseiller fédéral Martin Pfister a été pris à partie mercredi soir à l'Université de Genève par des manifestants pro-palestiniens, alors qu'il allait s'exprimer sur les accords bilatéraux III. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le conseiller fédéral Martin Pfister a été pris à partie mercredi soir à l'Université de Genève par des manifestants pro-palestiniens. Invité à s'exprimer sur les accords bilatéraux III, il n'a pu reprendre la parole qu'après 25 minutes d'interruption.

Le ministre de la Défense a été hué et sifflé dès qu'il est apparu sur l'estrade pour prendre la parole, à 18h45. En cause: sa décision de maintenir l'achat de drones israéliens. "Pas de collabos dans nos unis", "Israël terroriste, Pfister complice" ou encore "Free Palestine", ont scandé une cinquantaine de personnes dans l'auditoire de 600 places, tout en frappant dans les mains.

M. Pfister a quitté la salle après cinq minutes, tandis que la conseillère d'Etat genevoise Nathalie Fontanet, en charge des Finances, a tenté de discuter avec un groupe de manifestants. A 18h57, des policiers en tenue anti-émeute sont apparus, imposant le silence par leur seule présence. Escortés par des policiers en civil, les manifestants sont peu à peu sortis dans le calme.

Avant la conférence organisée par l'UNIGE et le Comité CH-UE, une quarantaine de personnes s'étaient réunies devant le bâtiment d'UniDufour pour dénoncer "la complicité de la Suisse avec le génocide" à Gaza. D'abord empêchées de rejoindre l'auditoire, elles ont finalement été autorisées entrer. D'autres manifestants, keffieh autour du cou, étaient déjà assis dans la salle.

"Notre ligne est de laisser les gens s'exprimer et poser des questions. La règle est l'écoute, par opposition à l'interruption totale d'un événement", a expliqué le porte-parole de l'alma mater Marco Cattaneo, interrogé par Keystone-ATS. Alors que le conseiller fédéral revenait sur l'estrade sous les applaudissements du public, les manifestants se faisaient entendre à l'extérieur du bâtiment.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'Université de Genève s'intéresse à la défense de l'Etat de droit

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L'Université de Genève se penche sur la défense de l'Etat de droit, du 10 au 14 novembre, pour sa Semaine des droits humains (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La défense de l'Etat de droit sera au coeur de la Semaine des droits humains de l'Université de Genève (UNIGE) dès lundi. Théâtre participatif, faux procès, colloques et tables rondes offriront un espace de réflexion et de dialogue autour des fondements juridiques et politiques de l'Etat de droit.

L'événement s'ouvrira avec les lauréats du Prix Nobel de la paix 2022. Une représentante de l'ONG biélorusse Viasla témoignera de l'importance de défendre l'Etat de droit "et les sacrifices que cela peut impliquer", en compagnie de la directrice du Centre pour les libertés civiles en Ukraine et du président du conseil d'administration du Centre des droits humains, indique l'UNIGE.

Pierre Haski, président de Reporters sans frontières, présentera son documentaire "L'Amérique en guerre", sur l'histoire militaire de ce pays, suivi d'une table ronde. Plus actuel, le combat des femmes baloutches au Pakistan contre les disparitions forcées sera ensuite abordé.

Théâtre et grand procès

Des conférences sur la désinformation politique, une table ronde sur les violences policières sont aussi au programme. L'Etat de droit devra littéralement se défendre devant un tribunal, lors de son "Grand procès" organisé en partenariat avec la Société de rhétorique genevoise.

Pour donner corps à la thématique, un spectacle de théâtre participatif a été créé spécifiquement pour cette semaine par la troupe Specta(c)tor. "Scènes d'arbitraire ordinaire" permettra au public de réaliser "combien de nombreuses situations pratiques, quotidiennes, engagent le thème de l'Etat de droit".

La semaine se clôturera par une rencontre dédiée à la catastrophe en cours au Soudan, avec des représentants de l'ONG soudanaise Emergency Response Room. Cette "organisation horizontale d'entraide communautaire" constituée dans le pays face à la crise de l'Etat est "un des endroits où l'on s'autorise à penser à un Soudan post-guerre civile", précise l'UNIGE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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