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Genève

Genève: un taux d'absentéisme un peu plus important que d'habitude

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Depuis le 10 janvier, quelques centaines d'etudiants de l'Université de Genève passent chaque jour un examen à Palexpo dans des conditions sanitaires strictes en raison de la pandémie covid-19. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Depuis le 10 janvier, quelques centaines d'étudiants de l'Université de Genève passent chaque jour un examen à Palexpo dans des conditions sanitaires strictes en raison de la pandémie. Le taux d'absentéisme est un peu plus important que d'habitude.

Jeudi, ils étaient 570 en matinée et 511 l'après-midi à passer leur examen en présentiel, dont certains pour la première fois depuis deux ans, a constaté Keystone-ATS sur place. Au menu du jour, des épreuves en géographie, économie et en sémantique web.

Plusieurs mesures

L'Université de Genève (UNIGE) a pris diverses mesures pour assurer le respect des directives sanitaires, alors que la cinquième vague bat son plein. "Les portes de Palexpo ne s'ouvrent que 45 minutes avant le début de l'examen, celle de la salle 30 minutes avant", a expliqué le professeur Bernard Debarbieux, doyen de la Faculté des sciences et de la société qui surveillait les examens du jour.

Les certificats covid sont vérifiés, la 3G exigée, du gel hydroalcoolique est à disposition. Un QR code permet aux étudiants de trouver facilement leur place, déterminée à l'avance. "Ils peuvent également faire un test de dernière minute", a précisé le professeur.

Pas d'inquiétude particulière

La salle de Palexpo qui peut accueillir jusqu'à 740 élèves a été aménagée pour gérer les flux d'étudiants au mieux. Les places sont très espacées et les étudiants portent le masque de bout en bout. "Ces mesures fonctionnent très bien, il n'y a pas d'agglutinement. Les regroupements sont évités", relève M. Debarbieux.

Le doyen de la Faculté des sciences et de la société n'a pas senti chez les élèves d'inquiétude, de réticence ou de tension particulière due à la pandémie, hormis le stress de l'examen lui-même. "Les étudiants sont plutôt contents de pouvoir passer les épreuves en présentiel. Les sessions organisées à distance sont sources de stress. Là, ils se retrouvent dans une situation normale".

Environ 10% d'absents

Pour cette session sous la pression du variant Omicron, la direction de l'UNIGE estime le taux d'absentéisme à environ 10%, soit le double du taux usuel de 5%. Mais pour l'heure, le nombre d'étudiants qui ne se sont pas présentés n'a pas été calculé de manière précise. L'enregistrement des absences est réalisé à postériori, sur la base des examens rendus, a détaillé le professeur.

Le principal aménagement pris par l'alma mater par rapport à la pandémie, "c'est de ne pas pénaliser les étudiants qui ne peuvent se présenter à cette session. Ils pourront repasser les examens manqués en été, sans qu'ils ne soient considérés comme un échec", a précisé le doyen. Autre mesure, les examens oraux de la semaine prochaine se feront à distance et non en présentiel.

55'000 examens

La session de janvier-février qui s'achèvera le 11 février implique en moyenne la passation de 55'000 examens, sachant qu’un même étudiant peut parfaitement en subir plusieurs, rapporte l'UNIGE. La majeure partie des 19'000 étudiants sont concernés par cette session.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Des bureaux facilement réversibles en logements: la justice dit non

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La justice genevoise annule une loi qui obligeait les promoteurs de prévoir une future modification de bureaux en logements dans les plans de construction (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La justice genevoise a annulé une loi qui visait à transformer aisément les bureaux en logement. Votée en août 2024 par le Grand Conseil, ce texte, qui émanait de la gauche, a été considéré comme disproportionné par la Chambre constitutionnelle de la Cour de justice.

Révélé vendredi par Le Temps, cet arrêt daté du 26 juin souligne aussi que les effets de la nouvelle loi étaient contraires à la garantie de la propriété et à la liberté économique. La loi litigieuse est annulée dans son intégralité.

Ce texte prévoyait que les espaces destinés à l’utilisation de bureaux dans toute nouvelle construction devaient pouvoir être transformés en habitations sans que des travaux majeurs soient nécessaires. Les plans devaient montrer qu’une transformation ultérieure en habitation était possible.

Pour la gauche, soutenue par le MCG et LJS, cette mesure visait à favoriser la construction d'appartements dans un contexte de pénurie logement. La Chambre genevoise immobilière (CGI) a fait recours aux côtés de deux autres recourants. Tous contestaient les coûts importants engendrés par ces nouvelles exigences en termes de réversibilité de construction.

Selon la Chambre constitutionnelle, "ce n'est pas la possibilité de transformation en soi, voulue par le législateur, qui est remise en cause, mais l'obligation de la prévoir dans tous les cas sans étude spécifique". A noter qu'un des juges a émis une opinion séparée. Il estime que la justice aurait pu énoncer des cautèles pour rendre la loi conforme au principe de proportionnalité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Lancement d'une pétition pour "sauver" le projet du nouveau Bioparc

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Le Bioparc de Genève, qui accueille notamment des suricates photographiés en juin 2023, est à l'étroit à Bellevue. Le nouveau projet, qui devrait voir le jour à Belle-Idée à Thônex, soulève quelques réticences de la part du canton (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, une pétition a été lancée vendredi afin de "sauver" le projet du nouveau Bioparc prévu sur le site de Belle-Idée à Thônex. L'Association des Amis du Bioparc craint que le canton ne remette en question la nouvelle infrastructure en exigeant des modifications par rapport au projet initial.

L'association rappelle vendredi dans un communiqué que le projet qui comprend un "biodôme" fait l'objet de démarches administratives depuis 2022. "Il nous est demandé de remettre l’ouvrage sur le métier et revoir le tout à la baisse", relève-t-elle.

Mais ce biodôme ainsi que tout le parc ont été conçus avec des architectes appuyés par des spécialistes du bien-être animalier et en concertation avec tous les partenaires du Bioparc, ajoute l'association. Le projet du nouveau Bioparc doit aussi générer des revenus essentiels à l’accomplissement de ses missions.

Le Bioparc, actuellement à l'étroit à Bellevue, prend soin aussi bien d'espèces locales qu'exotiques. Plus de 600 animaux issus de saisies ou d'abandons sont hébergés dans ce parc qui a accueilli 70'000 visiteurs en 2024.

Les pétitionnaires demandent ainsi aux autorités cantonales d’accorder l’autorisation de construire au projet initial. Cette démarche fait suite à un courrier reçu en juin par le Bioparc concernant une demande préalable d'autorisation de construire. Le canton estimait que le projet était hors cadre et ostentatoire.

Terrain public

Dans un entretien publié fin juin dans la Tribune de Genève, le conseiller d'Etat en charge du dossier, Antonio Hodgers, expliquait que "le projet initial visait un centre de soins pour animaux, avec quelques visiteurs. Là, on a l’impression que les animaux servent de prétexte à un centre de loisirs lucratif, sur terrain public". Mais il se défend de vouloir couler le projet.

Le Bioparc a décidé de mettre le projet sur pause jusqu'au départ d'Antonio Hodgers. Le conseiller d'Etat démissionnaire termine son mandat le 31 octobre. Les signatures seront remises après cette date.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Décès d'un motocycliste sur la bretelle autoroutière de Perly (GE)

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Un accident mortel de la circulation s'est produit vendredi matin vers 5h00 sur la bretelle autoroutière de Perly (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un motocycliste né en 1998 est décédé vendredi après avoir perdu le contrôle de son engin sur la voie de raccordement de Perly menant à l'autoroute A1 en direction de Lausanne. L'accident s'est produit peu après 5h00. Il s'agit du quatrième décès sur les routes genevoises depuis le début de l'année.

L'homme a perdu la maîtrise de son deux-roues et est venu heurter à plusieurs reprises la glissière de sécurité, côté gauche, indique vendredi la police genevoise dans un communiqué. Le motocycliste a ensuite chuté. Malgré l'intervention des secours, il est décédé sur place.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La Ville de Genève exhorte le Conseil fédéral à agir pour Gaza

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La Ville de Genève demande à la Suisse d'entamer le processus de reconnaissance de l'Etat de Palestine (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Ville de Genève demande au Conseil fédéral d'adopter des mesures fortes pour faire cesser les atrocités commises à Gaza. La Municipalité veut que la Suisse fasse pression sur Israël afin de faire respecter le droit international humanitaire et qu'elle entame le processus de reconnaissance de l'Etat de Palestine.

"Les mots ne suffisent plus", indique vendredi le Conseil administratif de la Ville de Genève dans un communiqué. L'exécutif rappelle notamment "la mort de plus d’un millier de civils lors de distributions alimentaires depuis le mois de mai, les décès insoutenables d’enfants affamés" et les bombardements incessants sur Gaza City et sur des camps de personnes déplacées.

"Il s’agit d’un nettoyage ethnique en cours, sous les yeux du monde: personne ne pourra dire qu’il ne savait pas", souligne le Conseil administratif. Il insiste sur "la responsabilité historique et morale" de la Suisse, gardienne des Conventions de Genève.

La Ville de Genève demande notamment que le Conseil fédéral impose un embargo sur tous les produits provenant des colonies et sur l'importation et l'exportation d'armement. Elle demande aussi à la Suisse de se positionner comme médiatrice, afin de travailler à une sortie de crise durable.

En mai dernier, la Ville de Genève avait, conjointement avec Lausanne, lancé un appel au Conseil fédéral afin qu'il se positionne clairement face au conflit en cours à Gaza. Cette déclaration avait été reprise par de nombreuses communes et grandes villes en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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