Économie
Irrégularités dans la déchetterie mobile de la rive gauche
A Genève, le subventionnement de la déchetterie mobile qui dessert la rive gauche depuis novembre 2020 comporte des irrégularités. Pour la Cour des comptes, les douze communes concernées auraient dû effectuer un appel d'offres pour la mise en place de ce service par une entreprise privée.
Le canton compte trois espaces de récupération, mais aucun dans la région Arve-Lac à cause des difficultés à trouver un emplacement, a rappelé jeudi devant les médias la magistrate Sophie Forster Carbonnier. La Cour des comptes a été sollicitée par un citoyen qui estimait que les modalités d'adjudication de ce marché et de subventionnement de l'entreprise créaient une distorsion de concurrence.
Dans son audit de conformité, la Cour des comptes relève effectivement que les communes n'ont pas lancé d'appel d'offres. L'idée d'une déchetterie mobile a été proposée par une entreprise privée à la Commission de gestion globale des déchets. Le canton a alors contacté les communes, et le projet a été adopté en juin 2020, avec une subvention de 200'000 francs pendant trois ans.
Pas de subvention aux entreprises
Destinée aux ménages et aux entreprises, la déchetterie mobile dessert six emplacements de la rive gauche et se déplace à domicile sur demande pour la levée des encombrants. Outre des bennes et containers acheminés par camion, l'installation comprend un système de pesée permettant une facturation précise des déchets ménagers aux communes qui sont tenues d'assumer cette charge.
Pour la commission, l'absence d'appel d'offres tient au fait qu'il s'agit d'un projet-pilote. Un argument écarté par la Cour des comptes qui estime qu'aucune évolution technologique ne le justifie. La cour recommande aussi aux communes d'analyser le modèle d'affaires pour que la collecte et l'élimination des déchets industriels ne soient pas subventionnées.
La Cour des comptes relève toutefois que ce service est un succès. La déchetterie mobile a récolté 60% de plus de déchets ménagers que prévu et pourrait représenter une alternative intéressante aux deux espaces de récupération fixes, à la Praille et à Bernex, qui vont disparaître. Le canton projette de les remplacer par des installations communales.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
France: les créations d'entreprises ralentissent encore
Le nombre de créations d'entreprises en France a baissé en août pour le troisième mois consécutif, mais elle restent "importantes", a indiqué vendredi l'Insee.
Ainsi, 93'184 entreprises de toutes tailles ont été créées le mois dernier, en données corrigées des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables, soit un recul de 0,5% par rapport en juillet, après déjà des reculs de 1,6% et 0,7% en juillet et juin.
Les créations d'entreprises classiques ont diminué de nouveau (-1,8% après -3,4% en juillet), et les immatriculations de micro-entrepreneurs sont quasiment stables (+0,1% après -0,6%).
En données brutes, le nombre total d'entreprises créées sur les douze derniers mois (septembre 2023 à août 2024) augmente de 6,8% par rapport à celui des mêmes mois un an plus tôt (septembre 2022 à août 2023), et le nombre de celles créées de juin à août augmente de 6,3% par rapport aux mêmes mois de 2023.
Sur les douze derniers mois, les créations d'entreprises sous le régime de la micro-entreprise croissent fortement (+8,7%), celles de sociétés augmentent de 4,4% et celles d'entreprises individuelles classiques de 1,6%.
En données corrigées, les créations ont diminué en août dans des secteurs comme les services aux ménages (-8,3% après -4,0% en juillet), l'information et la communication (-2,8% après -7,2%) et la construction (-5,9% après -1,0%). Elles se replient aussi dans l'industrie manufacturière (-4,9% après +0,8%).
En revanche elles augmentent encore fortement dans les transports et entreposage (+12,3% après +4,4%) et elles rebondissent dans les activités financières et d'assurance (+4,2% après -1,4%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Prêt de 35 milliards pour l'Ukraine, financé par les avoirs russes
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé vendredi lors d'une visite à Kiev que l'UE veut prêter 35 milliards d'euros à l'Ukraine. Le pays s'apprête à affronter un hiver redouté, son système énergétique ayant été fortement endommagé.
"Je suis heureuse d'annoncer que la Commission a adopté les propositions qui vont permettre à l'Union européenne de prêter 35 milliards d'euros (33,2 milliards de francs)" à l'Ukraine, a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Les Etats membres de l'UE doivent encore approuver cette proposition mais la procédure sera accélérée, a précisé un responsable européen, sous couvert d'anonymat. Ce prêt n'est soumis à aucune condition et pourra être directement intégré au budget national ukrainien, a-t-on indiqué de même source.
Il sera financé par les bénéfices dégagés par les avoirs russes gelés en Europe. Quelque 200 milliards d'euros d'avoirs russes ont été gelés dans l'UE après l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, dont environ 90% se trouvent en Belgique, siège de l'organisme international de dépôts de fonds Euroclear.
Les Vingt-Sept avaient trouvé un accord en mai pour les utiliser.
Hiver difficile
Ursula von der Leyen avait affirmé plus tôt s'être rendue à Kiev vendredi pour évoquer le "soutien" qu'apportera l'Europe à l'Ukraine à l'approche d'un hiver qui s'annonce difficile du fait de pénuries énergétiques provoquées par les bombardements russes d'infrastructures.
"Ma huitième visite à Kiev intervient alors que la saison du chauffage approche et que la Russie continue de s'en prendre aux infrastructures énergétiques", avait-elle écrit sur X à son arrivée dans la capitale ukrainienne.
Lors de la conférence de presse, la responsable a assuré que l'UE aiderait l'Ukraine à "garder la lumière allumée, garder votre peuple au chaud et faire tourner (son) économie".
Elle a affirmé que l'Union aiderait l'Ukraine à "réparer" les dégâts des frappes russes et exporterait de l'électricité vers le pays. Ce soutien devrait couvrir "25%" des besoins ukrainiens pour l'hiver, a estimé Ursula von der Leyen.
L'UE a officiellement ouvert en juin des négociations d'adhésion avec l'Ukraine, qui combat l'invasion russe depuis février 2022, mais le chemin s'annonce d'autant plus long qu'aucune issue au conflit n'est en vue.
L'Europe reste un soutien crucial pour l'Ukraine, qui fait face à une armée russe plus nombreuse et mieux armée.
Le pays a perdu "plus des deux tiers" de sa capacité de production électrique, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
En conséquence, l'Union européenne va apporter 160 millions d'euros supplémentaires d'aide humanitaire et d'infrastructures énergétiques, notamment des panneaux solaires, à Kiev.
Armes à longue portée
Mais pour se protéger, l'Ukraine réclame surtout à ses alliés de la laisser utiliser les armes à longue portée pour frapper en profondeur dans le territoire russe des cibles militaires.
Le sujet divise les alliés, certains comme le Royaume-Uni y étant favorables, d'autres se montrant plus frileux, alors que Vladimir Poutine a mis en garde ses adversaires, brandissant la menace d'une "guerre avec les pays de l'Otan" si cette autorisation était donnée.
Le Parlement européen a de son côté appelé jeudi les États de l'UE à "lever les restrictions" sur l'utilisation de ces armes.
Le président Volodymyr Zelensky, qui doit se rendre aux Etats-unis la semaine prochaine, a par ailleurs dit vendredi "espérer" que son homologue Joe Biden soutiendra son plan visant à mettre fin à la guerre avec la Russie et qu'il doit lui présenter en vue d'un sommet international sur la paix en Ukraine auquel la Russie serait cette fois-ci conviée, contrairement à celui du mois de juin.
"Pas les mots"
Si les troupes ukrainiennes sont en difficulté, elles ont néanmoins réussi à prendre Moscou par surprise en août, en attaquant la région russe de Koursk et en s'emparant de localités et de centaines de km2 qu'elles contrôlent toujours.
Mais dans l'est de l'Ukraine, les soldats de Kiev sont toujours contraints de céder du terrain aux forces russes, qui revendiquent très régulièrement la prise de villages et menacent la ville de Pokrovsk, un important noeud logistique pour l'armée ukrainienne.
Vendredi, les bruits d'artillerie témoignaient de la proximité des combats, ont constaté des journalistes de l'AFP à Pokrovsk.
Longtemps vue comme plus sûre que les localités alentour, cette ville ne se trouve plus qu'à environ 10 kilomètres des positions russes désormais.
Ses rues, où se pressaient auparavant quelque 60'000 habitants, sont presque désertes. Il reste environ 16'000 personnes, que les autorités veulent convaincre de partir.
"Je n'ai pas les mots pour expliquer à quel point c'est difficile", a dit à l'AFP Aliona Kozynets, sur le point de monter dans un bus d'évacuation avec ses trois enfants. "On a travaillé pendant tant d'années pour construire tout cela, et maintenant on doit partir."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Excédent de 20 milliards pour les paiements au 2e trimestre
La Suisse a bouclé le deuxième trimestre sur un excédent de la balance de paiements de 20 milliards de francs, portée par les échanges de marchandises et du négoce d'or. Ce surplus est en augmentation, de 6 milliards, par rapport à la même période de 2023.
Alors que le solde des échanges de marchandises a progressé, l'excédent du commerce de transit (exportation de services) a reculé, indique vendredi la Banque nationale suisse (BNS) dans son point de situation trimestriel.
La balance des transactions courantes, qui regroupe toutes les opérations économiques de la Suisse avec le reste du monde, a également enregistré une hausse de son excédent, grâce au recul du déficit enregistré dans les revenus secondaires (prélèvements obligatoires).
La BNS a constaté une stabilité des échanges de services et des revenus primaires, donc tirés du travail.
En ce qui concerne le compte financier, un tassement net des transactions est apparu au 2e trimestre. Le solde s'est établi à 29 milliards.
La baisse a atteint 4 milliards de francs pour les actifs financiers, tirés vers le bas par les acquisitions nettes de participations et une diminution sur le marché interbancaire. Du côté des passifs, l'arrivée à échéance au deuxième trimestre d'obligations de la BNS détenues par des non-résidents a causé un recul de 35 milliards.
La position extérieure nette s'est accrue de 5 milliards de francs, pour s'établir à 894 milliards, précise le communiqué. Les actifs à l'étranger se sont repliés de 5 milliards à 5317 milliards, alors que les passifs envers l'étranger se sont contractés de 10 milliards à 4423 milliards.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Société Générale se sépare de sa filiale en Guinée
La banque Société Générale a annoncé vendredi la signature d'un accord prévoyant la cession de sa filiale en Guinée, poursuivant son désengagement du continent africain.
"Selon les engagements pris, Atlantic Financial Group", un groupe bancaire "panafricain", "reprendrait la totalité des activités opérées par cette filiale, ainsi que l'intégralité des portefeuilles clients et l'ensemble des collaborateurs de cette entité", précise Société Générale dans un communiqué.
Le montant prévu pour cette cession n'a pas été divulgué.
La banque au logo rouge et noir a déjà cédé sa filiale de banque de détail au Congo et au Tchad, et a engagé des processus similaires à Madagascar, au Bénin, au Togo, au Maroc, en Guinée Equatoriale, au Burkina Faso, au Mozambique et en Mauritanie.
Société Générale liquide ainsi un héritage souvent historique, notamment au Maroc où la banque était présente depuis plus d'un siècle.
La finalisation de la cession de la filiale en Guinée est attendue d'ici fin mars.
Une fois les cessions en cours réalisées, la banque ne sera plus active en banque de détail que dans quatre pays d'Afrique (Algérie, Côte d'Ivoire, Sénégal et Cameroun), sur les 17 début 2023.
Société Générale a fait part début août d'un bénéfice net de 1,1 milliard d'euros au deuxième trimestre (+23,7% sur un an), porté par la bonne santé de sa banque de financement et d'investissement. Des résultats mal accueillis en Bourse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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