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Genève

La Geneva Pride est annulée

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La crise sanitaire aura eu raison de la tenue de la Geneva Pride, initialement prévue du 27 juin au 5 juillet puis reportée à septembre. Le Week-end des fiertés, qui devait avoir lieu du 10 au 13 septembre, n'a pas été autorisé par le canton. (Image d'archive - ©KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La crise sanitaire aura eu raison de la tenue de la Geneva Pride, initialement prévue du 27 juin au 5 juillet puis reportée à septembre. Le Week-end des fiertés, qui devait avoir lieu du 10 au 13 septembre, n'a pas été autorisé par le canton.

"Bien que cette décision tombe comme un coup de massue, pour la deuxième fois en l'espace de trois mois, la Geneva Pride comprend la situation et veut honorer sa responsabilité sociale, en protégeant son public et l'ensemble de la population", écrit lundi l'association éponyme. La programmation aurait dû être communiquée ces prochains jours.

Malgré le cadre sanitaire actuel, Geneva Pride songe à renforcer sa visibilité dans l'espace public. Et de souligner que "2020 est une année politique cruciale" pour la communauté LGBTIQ+, avec l'extension de la norme pénale antiraciste à l'homophobie, en vigueur depuis juillet, et les débats parlementaires sur le mariage égalitaire ainsi que sur la facilitation du changement de sexe à l'état civil.

Dans l'immédiat, l'association alerte le public et les autorités sur les risques sociaux que pose le Covid-19, au-delà des risques sanitaires, pour les personnes LGBTIQ+ comme pour d'autres groupes minorisés et discriminés. La distance sociale et l'impossibilité de se réunir constituent des facteurs aggravants d'invisibilisation, de violences, d'isolement, de dépression voire de suicides, écrit-elle.

La prochaine Pride romande doit se tenir à Genève l'an prochain, du 19 au 27 juin. Elle sera organisée par la Geneva Pride.

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Genève

Le Grand Conseil veut que les HUG soient mieux dotés en personnel

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Le Grand Conseil a adopté une motion invitant le gouvernement à mieux doter les Hôpitaux universitaires de Genève en personnel soignant. Le texte avait été déposé avant la pandémie. Or celle-ci a aggravé l'absentéisme.(archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) doivent être mieux dotés en personnel soignant. Par 61 oui et 25 non, le Grand Conseil a adopté vendredi une motion invitant le gouvernement à intervenir dans ce sens. Le texte avait été déposé avant la pandémie. Or celle-ci a aggravé l'absentéisme.

"Les HUG ont fait de gros efforts. Plus de 200 intérimaires ont obtenu un contrat fixe, et un pool de remplacement a été mis en place", a indiqué le centriste Jean-Marc Guinchard, rapporteur de majorité. Et de rappeler que le problème de sous-dotation effective est aussi dû au fait qu'une grande partie du temps de travail des soignants est accaparée par des tâches administratives.

La lutte contre l'absentéisme passe aussi par une amélioration des conditions de travail, dont les horaires qui ne sont pas compatibles avec une vie familiale équilibrée. "La durée moyenne de la vie d'infirmière est de six à sept ans. Vu la durée de la formation, ce n'est pas normal et ça doit être corrigé", estime le rapporteur.

Loi pas appliquée

La socialiste Sophie Demaurex a relevé que "la fatigue, la surcharge, la pénibilité n'ont pas diminué depuis la pandémie due au Covid-19." A ses yeux, l'amélioration des conditions de travail passe par un renforcement des effectifs. "L'absence de personnel impacte la qualité des soins", a-t-elle souligné.

"Une des causes de l'absentéisme est la non-application de la loi fédérale sur le travail sur sept points. Nous faisons en sorte d'appliquer cette loi", a expliqué le conseiller d'Etat Pierre Maudet, magistrat de tutelle des HUG. Selon lui, les HUG ont pris des mesures, et "la tendance est à la décrue. On est en train d'y mettre bon ordre."

Vendredi, le Grand Conseil a, en revanche, refusé une motion pour l'octroi une prime Covid de 2000 francs à l'entier du personnel des HUG, de l'Institution genevoise de maintien à domicile et des EMS. Cette demande des Verts et du PS a été refusée par la majorité de droite en raison de son coût et de son caractère inéquitable par rapport à d'autres professions qui étaient au front pendant la pandémie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les murs reconstitués de Burhan Doğançay exposés au MAH de Genève

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Cette oeuvre intitulée "Make Love, not War" (1975) est exposée au MAH de Genève dans le cadre de l'exposition "Les Murs de Buhran Doğançay". (© Succession de Buhran Doğançay Musée d'art et d'histoire de Genève)

Le Musée d'art et d'histoire (MAH) de Genève présente 55 dessins de la série "Walls of Israel" réalisée par l'artiste turco-américain Burhan Doğançay. Ces oeuvres, à mi-chemin entre la peinture, le dessin et le collage, sont exposées pour la première fois en Suisse.

"Burhan Doğançay (1929-2013) a eu un choc esthétique en observant le pan d'un mur en 1963 à Manhattan", explique Bénédicte de Donker, commissaire de l'exposition "Les Murs de Burhan Doğançay". L'artiste a vu dans ce mur la révélation d'une peinture abstraite. Depuis, il a reconstitué des murs dans son atelier new-yorkais en utilisant des photos, des affiches, des esquisses ou même des morceaux de murs.

Les oeuvres ont été données en 2018 au MAH par Angela Doğançay, la veuve de l'artiste. Elle a choisi Genève, où elle a vécu deux ans, pour son aspect international. Son mari voulait que certaines oeuvres soient conservées dans un endroit où elles seraient préservées, en dehors des circuits commerciaux, a-t-elle expliqué.

mahmah.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Pour un contreprojet à l'initiative "J'y vis, j'y paie!"

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Le Grand Conseil genevois ne veut pas de l'initiative législative cantonale de l'UDC "J'y vis, j'y paie!" (illustration). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le Grand Conseil genevois ne veut pas de l'initiative législative cantonale de l'UDC "J'y vis, j'y paie!". Mais il estime qu'une réforme de la fiscalité des communes est nécessaire, raison pour laquelle il a adopté jeudi soir le principe d'un contreprojet dans ce sens.

"A Genève, le système d'imposition communale des personnes physiques est le plus compliqué de Suisse", a dénoncé le centriste Sébastien Desfayes, rapporteur de majorité. L'initiative vise à transférer l'intégralité de l'impôt communal au lieu de domicile. Ce faisant, elle porte atteinte à la solidarité entre les communes, a-t-il déploré: "La Ville de Genève perdrait 50 millions de francs."

Actuellement, l'impôt communal est partagé, selon des calculs très complexes, entre la commune de domicile et la commune de travail lorsque ces communes sont différentes, une pratique unique en Suisse. S'y ajoutent les mécanismes de péréquation financière intercommunale, un millefeuille tout aussi complexe "qui arrive en bout de course", selon M. Desfayes.

"Temps considérable"

Pour le Centre et à sa suite Libertés et justice sociale (LJS) et le MCG, il faut réformer le système, mais l'initiative pose problème. Ils se sont déclarés en faveur d'un contreprojet. "Les discussions sur une refonte du système de péréquation prendront un temps considérable. Le contreprojet parlera des principes de la réforme.", a expliqué le rapporteur de majorité.

"Les années de discussions vont engendrer des blocages. C'est hasardeux", a mis en garde le Vert Julien Nicolet-dit-Félix, rapporteur de deuxième minorité. Rejetant l'initiative, il a plaidé pour le statu quo. Un avis partagé par le socialiste Grégoire Carasso, rapporteur de troisième minorité, pour qui "la redistribution d'une part de l'impôt sur le lieu de travail est juste."

De leur côté, le PLR et l'UDC sont favorables à l'initiative et au principe d'un contreprojet. Au final, l'initiative a été refusée par 63 non (le Centre, MCG, LJS, Verts et PS) et 32 oui (PLR et UDC). Le principe d'élaborer un contreprojet a, lui, été accepté par 63 oui (le Centre, MCG, LJS, PLR et UDC) et 33 non (Verts et PS).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

René Weiler: "L'adversaire était plus fort"

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René Weiler lucide sur la performance de son équipe (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

"Expérience, apprentissage." Tels sont les deux mots martelés par René Weiler à l’heure de l’analyse de la défaite 2-0 du Servette FC devant le Slavia Prague.

"Je n’ai pas été surpris par la valeur du Slavia Prague, reconnaît le Zurichois. Cette équipe tourne très bien depuis le début de la saison et elle possède une solide expérience de ces rencontres européennes." Une expérience qui fait bien sûr défaut à ses joueurs. "Nous sommes devant un défi immense qui ne nous permet pas de rêver vraiment, poursuit-il. Mais il sera extraordinaire pour mes joueurs. J’espère qu’ils vont apprendre très vite."

René Weiler a demandé à ses joueurs d’exercer un pressing dès les premiers instants. "Seulement si un ou deux joueurs sont en retard, le pressing ne marche pas, poursuit-il. En Suisse, Dereck Kutesa est capable de peser dans cet exercice. Mais ce soir, il n’a pas gagné un duel. Je ne lui jette pas la pierre. L’adversaire était tout simplement plus fort. Nous n'avons pas été en mesure de créer quelque chose en première période. Après, le 2-0 tombe à un mauvais moment pour nous et c'était fini..."

René Weiler demandera à ses joueurs de ne pas méditer trop longtemps sur ce revers. "Il y a le match à Lucerne qui arrive dimanche", souffle-t-il. Avec l’interdiction de subir une troisième défaite de rang en championnat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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