Coronavirus
Le salon de l'auto de Genève annulé en raison du coronavirus
L'épidémie de coronavirus aura finalement eu raison de la 90e édition du Salon international de l'automobile de Genève, qui devait se tenir du 5 au 15 mars. Le Conseil fédéral a décrété vendredi une interdiction nationale pour toutes les manifestations de plus de 1000 personnes jusqu'au 15 mars au moins. L'année dernière, le Geneva International Motor Show (GIMS) avait attiré 602'000 visiteurs.
"Nous regrettons cette situation, mais la santé de tous, acteurs et visiteurs, est notre priorité absolue ainsi que celle des exposants. Il s'agit d'un cas de force majeure et d'un coup très dur pour les exposants qui ont massivement investi dans leur présence à Genève", a commenté le président du salon Maurice Turrettini, cité dans un communiqué. "Nous suivons les ordres", a-t-il renchéri lors d'une conférence de presse organisée en urgence.
Les organisateurs assurent que rien ne laissait présager la nécessité d'une telle mesure il y a dix jours, lors de la présentation de la 90e édition devant la presse. L'optimisme prévalait alors et la perspective d'une annulation apparaissait comme peu probable.
Repousser la manifestation ne constituait d'ailleurs pas une alternative, selon le directeur général Olivier Rihs. "Ce n'est pas possible de reporter de quelques semaines ou de quelques mois. Le salon, ce sont des milliers de personnes qui travaillent pendant des semaines."
A l'exception de l'élection de la voiture de l'année, qui aura bien lieu, tous les événements tomberont à l'eau, les journées de presse des 3 et 4 mars comprises. Ces journées inaugurales représentent un enjeu majeur pour les marques, qui en profitent pour promouvoir leurs nouveautés. Plus de 90 exclusivités étaient annoncées pour la 90e édition, qui devait accueillir quelque 160 exposants.
Les coûts de cette annulation restent à déterminer avec exactitude. Lors d'une interview à la RSI il y a quelques jours, Olivier Rihs a estimé les pertes éventuelles à 5-15 millions de francs pour la Fondation organisatrice. "Cela met un peu en danger la pérennité de la Fondation", a affirmé vendredi en conférence de presse le président Maurice Turrettini. La perte sera "importante". Le GIMS a notamment annoncé le remboursement de tous les billets.
Retombées jusqu'à 250 millions
Le conseiller fédéral Alain Berset a expliqué vendredi matin que la Confédération ne paiera aucun dédommagement. Les yeux se tournent donc vers le canton. Le Conseil d'Etat genevois a annoncé une conférence de presse en milieu d'après-midi.
Les retombées économiques directes et indirectes liées au Salon se situent dans la fourchette 200-250 millions, selon Olivier Rihs. Au-delà de l'impact financier, l'image du GIMS risque d'être écornée après cette annulation de dernière minute. "Nous sommes toujours restés en contact avec les exposants. (...) Nous espérons de la compréhension" de leur part, a lancé le directeur. Le démontage a commencé, il devrait prendre fin le 7 mars, dans le meilleur des cas.
La 90e édition devait être la première et la dernière pour Olivier Rihs, qui va tantôt rejoindre TX Group (ex-Tamedia). Il n'aura finalement pas dirigé un seul salon lors de son bref passage à la tête de la manifestation. "Ma personne importe peu", a-t-il tranché. Les nouveautés introduites sous son court règne - notamment un circuit dévolu aux véhicules à propulsion alternative - devraient être reprises lors de la 91e édition, d'ores et déjà annoncée du 4 au 14 mars 2021.
A Genève, il s'agit du troisième salon d'ampleur internationale qui passe à la trappe, après celui des inventions et le Watches & Wonders Geneva (autrefois SIHH) dont l'annulation a été annoncée jeudi.
Alors que l'épidémie de Covid-19 s'étend hors de Chine, la Suisse a fait état de 15 personnes testées positivement et de plus de 100 autres placées en quarantaine, a précisé Alain Berset. Selon ce dernier, il faut s'attendre à une augmentation dans les prochains jours. Pour l'instant, deux cas de coronavirus ont été confirmés à Genève.
Coronavirus
Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19
La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.
En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.
La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.
Protéger les vulnérables
Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).
"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).
La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.
Certificat à garder
Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.
Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".
Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour
Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.
Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."
Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.
Les opposants déjà actifs
Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).
Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19
Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".
La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.
Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.
Une loi inutile
Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".
Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.
Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.
"Rapport de guerre"
De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.
Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.
Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.
"Mensonges" des autorités
Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.
De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.
Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.
Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.
Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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