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Économie

Lancement du concours pour la patinoire du Trèfle-Blanc

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La patinoire du Trèfle-Blanc, à Lancy (GE), devrait ouvrir ses portes pour la fin de l'année 2028 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les départements genevois de la cohésion sociale et des infrastructures ont annoncé lundi le lancement du concours d'architecture en vue de la réalisation de la patinoire du Trèfle-Blanc, à Lancy (GE). L'enceinte sportive devrait ouvrir à la fin de l'année 2028. L'infrastructure comprendra deux surfaces de glace, dont l'une dotée de 8500 places.

Un crédit d'étude de 11,7 millions de francs avait déjà été voté en janvier dernier par le Grand Conseil genevois. Ce crédit a permis d'élaborer un cahier des charges. Une importance centrale a été donnée "aux principes de développement durable". Le bâtiment devra aussi faire preuve de sobriété énergétique.

"Les bureaux d'architectes candidats sont encouragés à restituer des projets adoptant des réflexions poussées sur l'intégration de matériaux écologiques, sur les aménagements paysagers et sur la biodiversité". Une attention particulière sera aussi apportée à l'utilisation d'énergies renouvelables et produites sur place.

Le projet du Trèfle-Blanc a l'ambition de tendre vers un bilan énergétique neutre. La patinoire aura comme futur club résidant le Genève-Servette Hockey Club (GSHC). Actuellement, les Aigles s'entraînent et jouent dans la vétuste patinoire des Vernets, datant de la fin des années 1950.

Des précisions sur l'exploitation de la future infrastructure ont également été intégrées dans le cahier des charges du concours, précise le communiqué de l'Etat de Genève. La patinoire aura le GSHC comme locataire principal, mais devra aussi servir pour les écoles, les clubs locaux et le grand public.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Russie: Sberbank alerte sur "le ralentissement" de l'économie

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En Russie, le coût élevé des emprunts, et donc des investissements, va freiner l'économie et pourrait entraîner à terme des faillites, a averti le patron de Sberbank. (archives) (© KEYSTONE/EPA/YURI KOCHETKOV)

German Gref, PDG de la première banque russe Sberbank, a tiré vendredi la sonnette d'alarme sur l'état de l'économie russe, minée par l'inflation, des taux d'intérêts très élevés et les sanctions occidentales.

"La situation est difficile. Toute une série d'emprunteurs vont se retrouver dans une situation difficile, les banques seront dans une situation difficile", a-t-il dit, selon l'agences russe Interfax, lors d'un forum sur l'investissement.

"Tout dépend de la durée de la différence entre l'inflation réelle et les taux d'intérêt du marché. Il n'y a jamais eu un écart aussi important, nous ne pouvons pas survivre comme ça longtemps", a-t-il lâché.

Cette prise de parole d'un acteur très écouté en Russie tranche fortement avec le ton voulu rassurant par Vladimir Poutine voici une semaine, assurant qu'il n'y avait "aucune raison de paniquer", que la situation étant "sous contrôle", malgré le nouvel affaiblissement du rouble notamment à cause de nouvelles sanctions américaines.

L'inflation reste autour de 8,5%, érodant le pouvoir d'achat et poussant la Banque centrale (BCR) à relever fin octobre son taux directeur à 21%, un niveau jamais vu depuis 2003, qui inquiète nombre d'investisseurs.

D'après eux, le coût élevé des emprunts, et donc des investissements, va freiner l'économie et pourrait entraîner à terme des faillites.

Danger de stagflation

Vendredi, German Gref, ancien ministre du Développement économique entre 2000 et 2007, a donc déploré "une situation compliquée" et "des signes importants de ralentissement de l'économie, en particulier dans le logement et les investissements immobiliers".

"Les marchés sont en surchauffe", a-t-il encore ajouté, "comme à Moscou, Krasnodar, Saint-Pétersbourg", trois régions russes parmi les plus dynamiques.

Le patron de Sberbank a ajouté qu'à ses yeux, il y a aussi "le danger de la stagflation", quand l'économie souffre simultanément d'une forte inflation et d'une croissance très faible.

La patronne de la BCR, Elvira Nabioullina, critiquée par une partie du patronat pour sa politique monétaire stricte pour juguler l'inflation élevée, a répété ces derniers jours qu'elle ne voyait pas encore de "risque" de stagflation.

Enfin, la BCR "envisage" de relever encore son taux directeur lors de sa prochaine réunion sur le sujet prévue le 20 décembre.

La BCR prévoit une hausse du PIB comprise entre 3,5 et 4% en fin d'année, avant une décélération prononcée en 2025 (+0,5-1,5%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Assurance: Direct Line vers un rachat par Aviva

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Aviva a jusqu'au 25 décembre pour faire une offre ferme de rachat de son homologue Direct Line Insurance (archives). (© KEYSTONE/EPA/MATTIA SEDDA)

L'assureur britannique Direct Line Insurance a accepté une possible offre de rachat à 3,6 milliards de livres (4,04 milliards de francs) de son concurrent et compatriote Aviva, ont annoncé les deux groupes dans un communiqué conjoint publié vendredi.

Les assureurs ont "conclu un accord préliminaire sur les conditions financières d'une éventuelle acquisition de la totalité du capital social de Direct Line par Aviva" à 275 pence par action, selon ce communiqué. "Le conseil d'administration de Direct Line a soigneusement examiné la proposition (...) et conclu qu'elle correspond à une valeur qu'il serait disposé à recommander aux actionnaires de Direct Line", est-il précisé.

En vertu des règles boursières britanniques, Aviva a jusqu'au 25 décembre pour faire une offre ferme. La proposition de rachat, en partie en liquidités et en partie en actions, signifie que les actionnaires de Direct Line détiendraient environ 12,5 % du capital d'Aviva à l'issue de l'opération.

Cette annonce faisait grimper le titre de Direct Line de plus de 7% vendredi matin à la Bourse de Londres, tandis que l'action d'Aviva reculait de plus de 0,60%. Direct Line avait rejeté fin novembre une offre plus faible d'Aviva, à 3,3 milliards de livres, mais son titre avait alors bondi de plus de 41% en une séance, le marché anticipant une surenchère.

Opération "cohérente"

Aviva avait expliqué que l'acquisition de Direct Line "serait cohérente avec sa stratégie visant à accélérer la croissance de ses activités au Royaume-Uni", notamment sur le marché de l'assurance aux particuliers. Direct Line avait déjà rejeté en début d'année des offres de rachat du belge Ageas, dont la dernière à près de 3,2 milliards de livres (3,9 milliards d'euros), elle aussi jugée insuffisante.

"Direct Line a rencontré de sérieux problèmes ces derniers temps", avec notamment une part de marché en recul, "mais avec une nouvelle équipe de direction aux commandes, l'entreprise a travaillé sur un plan de redressement audacieux", a commenté Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown. Pour Aviva, "l'acquisition de Direct Line pourrait s'avérer un jackpot stratégique", qui "consoliderait sa place de poids lourd sur les marchés britanniques de l'assurance habitation et automobile", a-t-il ajouté.

"Le conseil d'administration de Direct Line avait résisté", mais "il a dû admettre que la proposition d'Aviva était un ticket en or", selon l'analyste. "Cette offre était tout simplement trop belle pour la laisser passer".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Télé-Dôle: la récolte de signatures pour le référendum est lancée

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Le référendum intercommunal contre le sauvetage de la société Télé-Dôle risque de retarder les travaux de finalisation du centre d'accueil situé en bas du télésiège des Dappes sur le territoire français (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

La récolte de signatures pour le référendum intercommunal contre le sauvetage de la société Télé-Dôle a démarré vendredi. Le comité soutenu par le Parti pirate vaudois (PPVD) a jusqu'au 10 janvier 2025 pour récolter 5892 paraphes, soit 10% du corps électoral des 37 communes de la région nyonnaise. Un tel référendum sur plusieurs communes est une première dans le canton.

La décision de lancer un référendum fait suite à l'annonce fin octobre de l'association Région de Nyon, qui regroupe la quarantaine de communes de la Côte, d'investir 2,62 millions de francs dans la société propriétaire des remontées mécaniques installées dans le massif de La Dôle. Dans la foulée, le Conseil d'Etat vaudois a annoncé une aide de 2,56 millions de francs.

"Il nous faudrait investir dans Télé-Dôle 2,6 millions de francs de nos impôts pour combler sa mauvaise gestion, financer des projets flous et miser sur un avenir sans vision ni garanties. C'est inacceptable", écrit le comité référendaire, composé de sept personnes, sur son site internet. "Refusons ce gaspillage de fonds publics et exigeons une meilleure gestion de nos ressources".

"Aucun plan de trésorerie ni plan financier sérieux n'est présenté, et la transparence fait défaut", argumente le comité. "Près de 50% des 'recettes' prévues sont des subventions publiques. Cette société n'est pas viable sans financement externe constant, et les risques sont énormes pour les contribuables", explique le comité.

"La stratégie ne prend pas en compte le réchauffement climatique (disparition de la neige sous 1800 mètres) ni les changements dans les habitudes touristiques actuelles", relève-t-il encore.

Risque de retards

Réuni le 30 octobre dernier à St-Cergue, le Conseil intercommunal de Région de Nyon a largement voté en faveur d'un préavis présentant des solutions de financement afin de pérenniser la société d'équipements touristiques et sportifs qui gère notamment plusieurs remontées mécaniques. L'association régionale est l'actionnaire majoritaire (93%) de Télé-Dôle, elle-même basée à Nyon.

Concrètement, le crédit d'investissement a pour objectif de finaliser les aménagements en cours à La Dôle et de s'orienter vers une restructuration quatre saisons du domaine.

Le Comité de direction de Région de Nyon déplore dans un communiqué le dépôt du référendum. "La décision du Conseil d'Etat est, en effet, conditionnée à l'entrée en force du vote du Conseil intercommunal qui, lui, est gelé le temps de la procédure en lien avec le référendum et risque de retarder les opérations", écrit-il.

"Si le référendum devait aboutir, la population serait invitée à se prononcer sur cet objet, ce qui serait une première à l'échelle intercommunale. Quant à l'ouverture du centre d'accueil 'Le Lapin Blanc', elle serait compromise pour la saison estivale 2025, au vu des délais de traitement", s'inquiète-t-il.

Le temps presse en effet dans ce dossier. La société Télé-Dôle reste toujours menacée d'une faillite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Swiss Life précise la date de fin de son rachat d'actions

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Swiss Life lancera lundi son programme de rachat d'actions de maximum 750 millions de francs (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

L'assureur vie Swiss Life lancera lundi son programme de rachat d'actions de maximum 750 millions de francs, qui doit s'achever au plus tard le 29 mai 2026.

L'opération, approuvée début décembre par le conseil d'administration de Swiss Life Holding, s'appuie sur la base du cours de clôture de l'action nominative du 4 décembre dernier sur SIX Swiss Exchange, rappelle le communiqué paru vendredi. Ce montant correspond au maximum à 1,09 million de titres, soit au maximum 3,81% du capital-actions de l'assureur, actuellement divisé en 28,72 millions d'actions d'une valeur nominale de 0,10 franc chacune.

Le conseil d'administration a l'intention de proposer aux futures assemblées générales ordinaires de réduire le capital-actions en détruisant les actions nominatives acquises dans le cadre du programme de rachat. Une deuxième ligne de négoce pour les titres sera créée sur SIX Swiss Exchange. Seul Swiss Life pourra se porter acquéreur sur cette deuxième ligne et racheter ses propres nominatives en vue de la réduction ultérieure du capital.

Swiss Life a mandaté la Banque cantonale de Zurich (ZKB) pour ce rachat d'actions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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