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L'avenir de la guerre et de la paix discuté à Genève

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L'Anticipateur de Genève sur la science et la diplomatie (GESDA) présidé par Peter Brabeck-Letmathe et soutenu par le conseiller fédéral Ignazio Cassis et ses partenaires se donnent plusieurs années pour un mécanisme de conseil sur l'avenir de la guerre et la paix pour les décideurs (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Suisse présidera dans quelques semaines et pour un mois le Conseil de sécurité de l'ONU. A Genève, des organisations se sont retrouvées cette semaine pour discuter de l'avenir de la guerre et de la paix pour les prochaines générations.

Avant la présidence du Conseil, plusieurs ONG ou institutions suisses souhaitent profiter de cette exposition publique à New York pour montrer leurs activités. En Suisse, l'Anticipateur de Genève pour la science et la diplomatie (GESDA), bras armé de la diplomatie scientifique de la Suisse et de la Genève internationale, et le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP) ont déjà lancé depuis l'année dernière un chantier à plus long terme.

Avec l'Université de Columbia, les deux entités souhaitent réfléchir à quels seront les effets des avancées technologiques et scientifiques sur la paix et la sécurité à l'avenir. La première réunion de ce nouveau partenariat a eu lieu mercredi et jeudi à Genève.

Contrôle des données, intelligence artificielle (IA), robots tueurs, ordinateurs quantiques ou armes biologiques sont autant de défis qui peuvent affecter la scène internationale. Comment réconcilier une approche mondiale avec des réalités locales, comment sortir de l'écosystème genevois ou international pour s'approcher des zones de conflit, telles ont été certaines des interrogations abordées.

Le temps des solutions n'est pas encore venu, mais la discussion a contribué à garantir que les bonnes questions sont posées. "Pour avoir un impact, nous devons commencer maintenant", a affirmé à Keystone-ATS la spécialiste de la recherche sur l'avenir, Sirkka Heinonen. "Nous sommes dans une société en crise", de la finance à l'environnement en passant par les technologies, et il est "urgent" de réfléchir.

Décideurs à convaincre

Selon l'ancien sous-secrétaire général de l'ONU Jean-Marie Guéhenno, si cet exercice avait été mené il y a 25 ans, "nous n'aurions pas été surpris par l'impact de Facebook". Les dirigeants politiques auraient vu son effet de changement".

Un avis que partage l'ambassadeur suisse pour la diplomatie scientifique Alexandre Fasel. "ChatGPT montre que nous avons besoin d'un instrument comme le GESDA", insiste-t-il. Il faut tenter de voir comment l'approche de celui-ci, qui tente d'anticiper sur 5, 10 et 25 ans s'applique à la question de la guerre et de la paix et d'identifier de possibles scénarios avant qu'ils n'arrivent.

Problème, il faut désormais convaincre les décideurs et les diplomates, souvent empêtrés dans le court terme et la prochaine élection. M. Fasel reconnaît cette difficulté et que le défi sera de montrer que l'approche est "scientifique" et non "militante".

Prochaines réunions attendues

Si le conflit en Ukraine n'a pas provoqué cette discussion, il a remis la thématique de la guerre parmi les préoccupations des citoyens. Un moment qui "tombe bien" pour aborder celle-ci à plus long terme, dit M. Fasel.

Comme d'autres, il relève à quel point la société s'est accélérée. Il y a 25 ans, personne ou presque ne savait qui était le président russe Vladimir Poutine et les smartphones n'existaient pas, a dit l'ambassadeur.

D'autres réunions suivront à New York l'été prochain puis en octobre lors du troisième sommet du GESDA à Genève. Un mécanisme permanent de conseil pour les décideurs politiques devrait ensuite être lancé à terme mais la réflexion devrait prendre plusieurs années, affirment aussi la trentaine de participants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des plaques minéralogiques fabriquées à la prison de La Brenaz (GE)

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La prison genevoise de la Brenaz offre désormais aux détenus un atelier où l'on fabrique des plaques d'immatriculation pour les véhicules (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un nouvel atelier permettant à des détenus de travailler afin de faciliter leur réinsertion à l'issue de leur peine a été ouvert au sein de l'établissement pénitentiaire de La Brenaz, à Puplinge (GE). On y fabrique des plaques d'immatriculation pour l'office cantonal des véhicules.

L'atelier offre six places de travail, indiquent lundi le Département des institutions et du numérique et le Département de la santé et des mobilités. Il est capable de produire plus de 60'000 plaques d'immatriculation par année. Il s'ajoute aux autres ateliers qui existent dans la prison.

Cette nouvelle activité contribue à désenclaver le milieu de la détention en créant des ponts avec la cité à travers des sujets porteurs de sens et utiles autant à la collectivité qu'aux personnes détenues, relève, dans le communiqué, Claude Bettex, le directeur général de l'office cantonal de la détention.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Deux voitures en feu dans un parking souterrain de Champel

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Le Service d'incendie et de secours de Genève est intervenu lundi matin pour un incendie au deuxième sous-sol d'un parking souterrain de Champel. Les deux voitures en feu ont provoqué un important dégagement de fumée noire, incommodant une personne (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Service d'incendie et de secours de Genève (SIS) est intervenu lundi matin pour un incendie au deuxième sous-sol d'un parking souterrain d'un immeuble d'habitation de Champel. Les deux voitures en feu ont provoqué un important dégagement de fumée noire, incommodant une personne.

L'alerte a été donnée à 08h49 et l'incendie a été maîtrisé à 11h00 grâce à l'utilisation de deux lances, a indiqué le SIS, qui est intervenu avec 25 sapeurs-pompiers professionnels et sept engins. La fumée a causé des dégâts importants sur les véhicules stationnés dans les deux niveaux du parking.

Le SIS est resté jusqu'à 14h05, le temps de désenfumer les lieux à l'aide de sept puissants ventilateurs. L'un d'eux a été monté sur le nouveau robot d'intervention, qui a ainsi été utilisé pour la première fois en dehors d'un exercice. Selon le SIS, les appartements de l'immeuble de treize étages n'ont pas été trop affectés par la fumée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Inquiet pour l'avenir de la presse, Le Courrier veut des mesures

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Julien Rey, le directeur administratif du Courrier, et Philipe Bach, le rédacteur en chef du journal, sont inquiets pour l'avenir de la presse régionale écrite. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La survie de la presse régionale écrite est menacée, estime Le Courrier. Pour le quotidien genevois, il est urgent d'agir et de trouver des solutions de soutien afin de préserver une information plurielle et empêcher la formation d'un désert journalistique.

"Nous avons décidé de prendre l'initiative, car l'histoire bégaie", a relevé lundi Philippe Bach, devant les médias. Le rédacteur en chef du Courrier a rappelé les années difficiles traversées par la presse écrite, notamment à Genève, avec des disparitions de titres, des fusions, des restructurations en séries.

Les politiques sont consternés par cette évolution, mais semblent démunis par rapport à elle, a expliqué M. Bach. Afin de lancer le débat, Le Courrier organise mercredi une soirée pour discuter de potentielles mesures de soutien à la presse, avec la présence de la présidente du gouvernement genevois Nathalie Fontanet.

Le journal genevois a déjà quelques idées à ce sujet. Il souhaiterait notamment briser le tabou de l'aide directe à la presse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Nouvelle grande campagne contre les violences sexistes et sexuelles

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Pour la présidente du gouvernement genevois, la lutte contre les violences sexuelles et sexistes passe par la promotion de l'égalité tout au long de l'année (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le canton et la Ville de Genève, en partenariat avec diverses associations, lancent une nouvelle campagne de sensibilisation visant à mettre fin au fléau des violences sexistes et sexuelles. Cette campagne se déploie dans tout le canton jusqu'au 30 novembre.

La campagne se traduit par des affiches dans les rues, les centres commerciaux, les bureaux de poste, les transports publics et plusieurs écoles. Elle comprend aussi des expositions, des rencontres, des conférences, des tables rondes et des ateliers, ont indiqué lundi le canton et la Ville de Genève.

Cette année, un accent particulier est mis sur la responsabilité collective face aux violences sexistes et sexuelles, en sensibilisant le grand public et en l'invitant à s'engager dans la lutte. Des slogans comme "Vous êtes témoins" légitiment l'action de personnes qui assistent à ces violences, les incitant à les dénoncer.

"Promouvoir l'égalité"

Dans le canton de Genève, 80% des victimes majeures de violences sexistes et sexuelles, qui ont été prises en charge l'année dernière par le réseau de soutien genevois, étaient des femmes. Les violences sexuelles se déroulent pour l'essentiel dans le cadre familial ou au sein des couples.

"Lutter contre les violences, c'est promouvoir l'égalité toute l'année et à tous les échelons: à la maison, à l'école, dans la sphère politique, dans le monde professionnel ou encore dans l'espace public", a fait savoir la présidente du Conseil d'Etat Nathalie Fontanet, citée dans le communiqué.

Cette campagne de sensibilisation s'inscrit dans la perspective de la Journée internationale pour l'élimination des violences sexistes et sexuelles qui a lieu le 25 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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