Genève
Cassis appelle à ne pas ostraciser les scientifiques russes
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Le président de la Confédération ne veut pas d'une exclusion des scientifiques russes. Selon Ignazio Cassis, l'Anticipateur de Genève sur la science et la diplomatie (GESDA) rassemble et "sera le thème principal de la prochaine décennie dans la Genève internationale".
"Aucune guerre n'a jamais réussi à stopper la recherche scientifique", a affirmé vendredi à la presse à Genève le président, au terme du second sommet de cette initiative portée par la Suisse. "Les scientifiques ont un langage commun", dit-il.
La Suisse n'est pas le seul pays pour lequel le dialogue sur la recherche est difficile avec l'UE. La collaboration des 27 membres avec Moscou a été diminuée sur cette question après l'offensive russe.
Vendredi, M. Cassis était entouré, à Genève ou à distance, de ministres ou vice-ministres de cinq Etats des différentes régions. Comme dans presque toutes les réunions internationales actuellement, la guerre en Ukraine a été abordée.
Rappelant que son pays était sous la menace russe, le chef de la diplomatie estonienne Urmas Reinsalu s'est opposé à un dialogue trop rapproché avec les scientifiques de ce pays. Alors même que ceux-ci sont financés par des pouvoirs publics qui utilisent la science "dans l'agression contre l'Ukraine".
Contre quelques "groupes d'oligarques"
"Nous ne pouvons pas être sûrs que des technologies que nous avons lancées pour des raisons pacifiques ne soient pas utilisées" dans la guerre, a affirmé le ministre. Mercredi, le président du GESDA Peter Brabeck-Letmathe avait lui-même dit que la plateforme ne pourrait être utile dans un conflit comme celui en Ukraine, "alors qu'aucune volonté politique" de ne pas instrumentaliser la science comme une "arme" n'est observée.
Pour le président de la Confédération, l'Anticipateur doit largement rassembler. Il "faut faire attention" au moment de remettre en cause l'utilité d'un dialogue avec les scientifiques russes. D'autant plus que M. Cassis considère comme une erreur de ces dernières décennies l'exclusion de voix divergentes. Le radar du GESDA, qui tente d'anticiper les avancées scientifiques sur 5, 10 et 25 ans pour l'être humain, la société ou encore le climat, est alimenté par des centaines de scientifiques de dizaines de pays.
Dans son discours devant les près de 1500 participants à ce sommet hybride de trois jours, le président de la Confédération a estimé que le lien entre science et diplomatie devrait être au centre de la Genève internationale dans la prochaine décennie. Et même "la thématique principale", selon lui.
Il a rappelé sa volonté de faire du GESDA un outil pour le "bien commun" qui permette d'éviter les confrontations habituelles des négociations entre Etats. Et que celui-ci fasse en sorte que les avancées scientifiques ne soient pas entre les mains de quelques "groupes d'oligarques".
Grâce au GESDA, des solutions "peuvent s'affiner", selon le président de la Confédération. L'Anticipateur doit être un "outil" pour les décideurs afin de "revigorer le multilatéralisme" et qu'ils puissent ensuite discuter de l'application de dispositifs.
Situation "explosive" en Europe
La réponse diplomatique à la combinaison des avancées scientifiques et technologiques doit être accélérée, selon lui. Il faut le faire en anticipant, avant que les problèmes n'arrivent, ajoute le président de la Confédération.
Mercredi, le GESDA avait notamment proposé le lancement d'un Open Quantum Institute (OQI) d'ici 5 ans au plus tard à Genève pour garantir que les technologies quantiques puissent bénéficier à tous. Dans la discussion de vendredi avec les ministres, une proposition a été lancée par l'un des participants pour un accord international pour éviter la "militarisation" de ces technologies.
"Nous sommes ouverts à tout, mais il est trop tôt", affirme de son côté M. Cassis. Il attend de voir ce que les parties prenantes au GESDA en diront. Berne et les autorités genevoises ont récemment étendu pour dix ans le soutien financier à l'Anticipateur.
Celui-ci "est très utile" actuellement face à l'"urgence des défis" et "la rapidité des changements" auxquels la communauté internationale est confrontée, a insisté M. Cassis. Il faut rester "optimiste" pour les prochaines années malgré l'Afghanistan, la Syrie, la guerre en Ukraine et une "situation sécuritaire explosive" en Europe, selon le président.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Les Genevois ont enfilé déguisements et chaussures de course
Près de 60'000 coureurs s'élancent samedi et dimanche dans les rues de Genève pour participer à la 47e édition de la Course de l'Escalade. La course déguisée de la Marmite, longue de 3,6 kilomètres, a réuni plusieurs milliers de sportifs déguisés de tout âge.
Le départ a été donné à 19h00 samedi pour la traditionnelle course non-compétitive de la Marmite, juste après la dernière course populaire du parcours de 7,3 kilomètres. Des lapins suivis de leurs carottes, des dinosaures gonflables ou encore des barres chocolatées à taille humaine se sont joyeusement élancés dans la nuit, en direction du Bourg-de-Four.
Les coureurs sont ensuite descendus dans les rues basses, au rythme des fanfares tout au long du parcours. Les premiers sont arrivés en courant à la Place Neuve, avant que le rythme ralentisse. Les participants, déguisés en personnages de dessin animé, en paquet de Tic-Tac ou en nuages lumineux ont défilé devant le Grand Théâtre sous les flashs et les tambours, jusqu'à la ligne d'arrivée au Parc des Bastions.
Nouveau record
La course de l'Escalade a établi un nouveau record ce week-end. Au total, 59'712 personnes se sont inscrites pour fouler les rues de Genève, selon un communiqué, soit 4,4% de plus qu'en 2024. Parmi eux, 89% sont domiciliés dans la région, avec une petite majorité de femmes. Les inscriptions étaient limitées à 60'000, dont 6000 dossards disponibles pour la Marmite.
Les courses continueront demain, avec celles des enfants dès le matin. Les athlètes s'affronteront sur le parcours de 7,3 kilomètres dans l'après-midi. Jimmy Gressier, champion du monde des 10 kilomètres y affrontera notamment le champion d'Europe de la même distance, Dominic Lobalu.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le traditionnel cortège du Picoulet a réuni près de 1800 jeunes
A Genève, près de 1800 jeunes, selon la police, ont participé vendredi matin au Picoulet, le traditionnel cortège déguisé de l'Escalade des élèves du secondaire II. Ce défilé musical et festif s'est déroulé au centre-ville dans une ambiance bon enfant.
Un mineur a été interpellé pour usage d'un engin pyrotechnique, a précisé la police genevoise. Aucun autre incident n'a été signalé. Comme chaque année, les batailles de mousse à raser ont ponctué le Picoulet.
Parti du CEC André-Chavanne, le cortège qui a été rejoint par les élèves d'autres établissements, s'est rendu jusqu'aux Bastions en passant par le Pont du Mont-Blanc. Les jeunes, déguisés pour l'occasion, suivaient en dansant des vélos-cargos musicaux. Les automobilistes ont quant à eux dû prendre leur mal en patience.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Davantage de soutien pour la production d'électricité solaire
Les Services industriels de Genève (SIG) vont renforcer dès le 1er janvier 2026 leur soutien pour encourager la production d'électricité solaire. Parmi les trois mesures annoncées: une prime solaire plus importante pour les installations de panneaux photovoltaïques.
Le montant de cette aide à l'investissement, calculé sur la base de l'aide fédérale, est augmenté de 20 à 25% pour les installations inférieures à 30 kWc, indiquent jeudi les SIG dans un communiqué. En vigueur depuis 2021, cette prime solaire est par ailleurs étendue à de plus grandes installations.
Afin de renforcer l'autoconsommation des producteurs, une nouvelle prime est introduite pour l'acquisition de batteries de stockage. Cette aide financière concerne les batteries d'une capacité de stockage inférieure ou égale à 15 kWh. Elle s'élève à 130 francs par kWh.
Rétribution unique
Les SIG veulent aussi maintenir des conditions intéressantes pour les producteurs qui injectent leur électricité solaire dans le réseau. Cette rétribution est encadrée par des dispositions fédérales, précisent les SIG. En Suisse, les distributeurs ont tendance à s'aligner sur le prix du marché, actuellement bas, avec des adaptations tous les trois mois.
La régie publique a opté pour "une certaine sécurité" en proposant un montant de rétribution unique qui ne dépend pas des aléas du marché. Pour 2026, cette rétribution est fixée à 10,96 centimes/kWh. Ce montant est certes en baisse par rapport à 2025 (14,30 centimes/kWh), mais elle est au-dessus de la rémunération moyenne en Suisse (9,6 centimes), soulignent les SIG.
Une enveloppe de 12 milions de francs est prévue sur la période 2026-2029 pour financer l'ensemble de ces mesures. Ce soutien vise à répondre aux ambitions du canton fixées dans le Plan directeur de l'énergie, selon les SIG. Il est prévu de déployer 350 MWc de solaire photovoltaïque dans le canton à l’horizon 2030.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le dispositif genevois est trop complexe, selon la Cour des comptes
A Genève, le dispositif de l'Hospice général destiné aux jeunes adultes à l'aide sociale est trop complexe, a constaté la Cour des comptes dans un rapport publié jeudi. L'organe de surveillance relève une "forme de ballotage institutionnel" peu encline à mobiliser ces jeunes de 18 à 25 ans en rupture.
"Nous avons une organisation complexe et en partie décentralisée qui fragilise leur prise en charge", a indiqué Fabien Mangilli, le magistrat qui a mené cette mission d'évaluation. Interpellée par la forte hausse du nombre des 18 à 25 ans à l'aide sociale en dix ans, la Cour des comptes a procédé à une auto-saisine afin d'évaluer leur prise en charge. Leur nombre est passé de 2189 en 2015 à 3289 en 2024.
Premier constat de la Cour: de très nombreux intervenants, internes et externes à l'Hopsice général, sont impliqués. Ils agissent de manière isolée, sans réelle coordination. "Les jeunes sont envoyés à droite et à gauche", souligne M. Mangilli. Le suivi s'en trouve fragilisé et les jeunes peinent à créer une relation de confiance avec les travailleurs sociaux.
La Cour des comptes met aussi en évidence le nombre trop élevé de dossiers suivis par les travailleurs sociaux. Avec une moyenne de 100 dossiers par personne, la prise en charge ne peut pas être adéquate. Il manque de temps pour préparer les entretiens avec les jeunes mais aussi pour échanger entre professionnels. Une moyenne de 40 à 60 dossiers par travailleur social est recommandée au niveau suisse.
"Case management"
La Cour des comptes recommande de mettre en place une approche basée sur le "case management", à l'instar de ce qui existe pour l'accompagnement des migrants. Il s'agit de proposer un point d'entrée unique pour les jeunes et de leur attribuer un référent. L'Hospice général travaille actuellement à une réorganisation pour attribuer des ressources supplémentaires au dispositif "Point Jeune", qui compte 115 collaborateurs.
Autre point noir décelé par la Cour des comptes: les locaux des Glacis-de-Rive, où sont accueillis ces jeunes, ne sont pas adaptés. Le centre d'information qui leur est réservé se trouve par exemple en sous-sol. La Cour des comptes recommande de trouver un autre site plus accueillant où toutes les entités qui gravitent autour des 18-25 ans puissent être présentes. L'Hospice général a déjà lancé les recherches.
Les mesures d'insertion proposées aux jeunes adultes ne font pas l'objet d'un suivi, relève aussi la Cour des comptes. Il est ainsi compliqué d'évaluer leur pertinence et leur qualité. Ces mesures, dont le coût s'élève à près de 3,5 millions de francs par année, sont proposées par des prestataires externes. Il manque aussi une liste d'attente centralisée pour accéder à ces mesures.
Neuf mois de mission
Au final, la Cour des comptes a émis cinq recommandations, toutes acceptées par l'Hospice général. Son directeur général, Christophe Girod, a également déploré "une prise en charge morcelée" des jeunes adultes à l'aide sociale. La mise en oeuvre des recommandations est attendue dès juin 2026.
La mission de la Cour des comptes a duré près de neuf mois. L'équipe a notamment procédé à une quarantaine d'entretiens avec des travailleurs sociaux et a également assisté à des réunions entre ces professionnels et des jeunes adultes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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