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Genève

Le Richemond fermera fin août

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Le Richemond va fermer ses portes à la fin du mois d'août. La direction du palace ne sait pas encore quand reprendront les activités. (Image d'archive - ©KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)
Terrassé par la crise liée à la pandémie de Covid-19, l'emblématique hôtel genevois Le Richemond a annoncé mercredi sa décision de fermer ses portes à la fin du mois d'août. La direction du palace n'évoque pas de date de réouverture pour l'instant.

Près de 130 collaborateurs sont concernés par l'arrêt des activités de l'hôtel qui donne sur la rade de Genève. Les employés verront leurs contrats de travail résiliés. La crise sanitaire a été catastrophique pour le tourisme de luxe à Genève. La décision de fermer temporairement s'est avérée être "la seule solution".

Le bouclage des frontières ainsi que l'arrêt des liaisons aériennes, qui ont réduit "drastiquement" le nombre de touristes à Genève, "sont à compter parmi les obstacles insurmontables qui font que la reprise n'est pas envisageable à court ou à moyen terme", a fait savoir la direction du 5 étoiles.

Charges incompressibles

Depuis le début de la pandémie, l'hôtel est resté ouvert. L'établissement fait cependant face à des charges incompressibles dont il ne peut plus s'acquitter. Le palace a bien considéré d'autres solutions avec le personnel. Mais il a dû se résoudre à prendre "cette difficile et douloureuse" décision.

Le Richemond aujourd'hui n'a plus de réserves et a épuisé tous les moyens pour éviter ce scénario, a indiqué sa direction dans un communiqué. "Nous arrêtons les opérations jusqu'à ce que les affaires reprennent", a déclaré Eric Favre, le président du 5 étoiles. Le palace avait ouvert ses portes en 1875.

Pour l'instant, aucune date de réouverture n'a été fixée. La direction du palace ne se montre guère optimiste. Elle craint "que l'absence de clients ne se prolonge jusqu'en 2022". Selon elle, l'annulation de l'édition 2021 du Salon international de l'automobile ne fait que confirmer ces inquiétudes.

Les employés du Richemond ont fait part depuis plusieurs semaines de leurs craintes face à la perspective d'une fermeture temporaire du palace. Insatisfait des réponses données par la direction de l'établissement, le personnel avait saisi, il y a un mois, la Chambre des relations collectives de travail (CRCT).

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Genève

Les défenseurs de la baisse d'impôts lancent leur campagne

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Les représentants des partis de droite et du centre défendent, ensemble, cette baisse d'impôt sur le revenu. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le 24 novembre, la population genevoise est appelée à se prononcer sur une baisse d'impôts sur le revenu "pour tous", dès 2025. La mesure vise notamment à soulager financièrement la classe moyenne. Mardi, les partis de droite et du centre, favorables au projet, ont lancé leur campagne.

Il est temps de penser à ceux qui se lèvent tôt et qui n'ont pas d'aide, a relevé devant les médias le président de l'UDC Genève Lionel Dugerdil. "Pour une fois, on offre quelque chose à la classe moyenne, qui souvent paie, mais ne reçoit rien", a, pour sa part, insisté le président du Centre Genève Philippe Rochetin.

Le projet propose une baisse d'impôt moyenne de 8,7%. Des ménages pourraient escompter sur un allègement d'un peu plus de 11%. La diminution serait moindre, de l'ordre de 5%, pour les très hauts revenus. Le canton verrait de son côté ses recettes fiscales fondre d'un montant d'environ 300 millions de francs.

Le projet de budget 2025 de l'Etat prévoit une hausse beaucoup plus importante des charges que cette perte fiscale, ce qui l'éloigne de l'équilibre, a relevé en substance Pierre Nicollier, président du PLR Genève, estimant que l'impôt doit permettre d'avoir "un Etat fit et sain". Pour les communes, la mesure coûtera environ 108 millions de francs, soit moins que leurs excédents cumulés de 360 millions en 2023.

Période adéquate

Les intervenants ont rappelé que l'Etat de Genève a connu des derniers exercices fastes. Ils estiment que le moment est opportun pour proposer cette baisse d'impôt sur le revenu. "Si on ne le fait pas aujourd'hui, quand pourra-t-on le faire?" s'interroge le secrétaire général du Parti vert'libéral Michel Roche.

Ce dernier insiste sur la perte de pouvoir d'achat que subit la classe moyenne, avec les hausses des primes d'assurance maladie et la persistance de l'inflation. Selon M. Roche, cette baisse d'impôt est une façon de redonner à cette catégorie de la population "une bouffée d'oxygène pour qu'elle puisse consommer local".

Grâce à ce projet, Genève va se rapprocher de la fiscalité suisse, note, de son côté, le président du MCG François Baertschi. "Nous allons pouvoir nous écarter de notre modèle inspiré par la fiscalité française, à savoir des impôts au maximum". Genève restera malgré tout le canton "qui taxe le plus les riches".

La gauche, les Verts et les syndicats critiquent ce projet de baisse d'impôts, car les hauts revenus bénéficieront des plus fortes réductions. Les opposants dénoncent aussi les pertes fiscales massives que cette diminution entraînera, et qui conduiront, selon eux, à des coupes dans les dépenses de l'Etat et des communes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Enfants placés: des lacunes dans l'offre de soutien aux parents

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La Cour des comptes de Genève recommande de renforcer les mesures de soutien à la parentalité proposées aux familles d'enfants placés en foyer (image d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Alertée par des plaintes de parents d'enfants placés en foyer, la Cour des comptes de Genève a analysé les mesures de soutien à la parentalité mises en place pour ces familles. Elle a constaté des lacunes dans ce dispositif, dont les objectifs ne sont pas toujours compris par les parents.

"Les parents ne savent pas ce qui est attendu de leur part", a indiqué mardi devant la presse Isabelle Terrier, la magistrate en charge de cette mission de suivi. Il s'agissait en effet de revenir sur les recommandations d'un rapport de 2016 qui concernait la protection des mineurs placés en foyer, mais en axant cette fois les travaux sur les mesures de soutien à la parentalité.

La Cour des comptes relève d'abord que le dispositif de protection des mineurs continue à être sous forte tension. En 2023, près de 1000 enfants ont fait l'objet d'un placement d'au moins un jour sur l'année. Les foyers sont saturés: 82 mineurs étaient en attente d'un placement en mai 2024. Les hospitalisations sociales, faute de place en foyer, sont à la hausse (94 cas en 2023).

La Cour des comptes a analysé cent dossiers d'enfants placés entre 2021 et 2023, effectué des entretiens avec les professionnels du terrain et sondé des parents d'enfants placés. Elle constate que depuis 2016, les mesures de soutien à la parentalité se sont bien développées, mais qu'il faut davantage les "ancrer dans la politique publique de protection des mineurs".

"Manque de valorisation"

Les magistrats ont relevé que les mesures ambulatoires de soutien à la parentalité s'interrompaient durant le placement du mineur. "Or, on devrait continuer à travailler avec les parents", estime Mme Terrier. Le manque de lieux de rencontre parents-enfants est aussi pointé du doigt. Ces espaces souvent peu conviviaux n'ont pas des horaires adaptés aux obligations des parents.

Autre grief relayé par la Cour des comptes, les parents d'enfants placés en foyer ne se sentent pas valorisés dans leur rôle par les différents professionnels. Beaucoup se sentent exclus du programme éducatif mis en place pour leur enfant. La Cour des comptes recommande de mettre en place un véritable outil de planification et de suivi de l'évolution des liens familiaux.

Vulnérabilité sociale

Les professionnels du terrain doivent aussi faire face à des situations familiales de plus en plus complexes. Ils sont confrontés à la vulnérabilité sociale de certains parents en prises avec d'importants problèmes de santé physique et psychique.

Actuellement, ces collaborateurs manquent de temps et de compétences spécifiques pour accompagner ces personnes fragiles. Il faut donc leur donner les outils pour y parvenir. Les quatre recommandations émises par la Cour des comptes ont été acceptées par le Département de l'instruction publique (DIP) qui compte les appliquer d'ici fin 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un texte citoyen pour expliquer un des objets des votations

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La notice rédigée par les 19 citoyens et citoyennes offre une source d'information complémentaire aux électeurs sur l'un des objets cantonaux de votation du 24 novembre (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la brochure explicative qui sera envoyée aux citoyens et citoyennes sur les votations du 24 novembre contiendra une information rédigée par 19 personnes sélectionnées par tirage au sort. Celles-ci présentent avec leurs mots les enjeux d'un des objets du scrutin, à savoir la modification de la loi générale sur les zones de développement.

Il s'agit d'offrir à la population une source d'information complémentaire aux documents officiels pour cette votation, soulignent le département du territoire et la chancellerie d'Etat lundi dans un communiqué. Le Conseil d'Etat avait pris cet engagement dans son programme de législature 2023-2028.

Ce groupe de personnes s'est réuni durant deux week-ends, afin de rédiger "une notice neutre et équilibrée" sur la modification législative qui sera soumise aux Genevois le 24 novembre. Des partisans et des opposants ont été auditionnés. Au final, trois arguments favorables et trois défavorables ont été retenus.

"Cette notice qui accompagne le matériel de vote du 24 novembre 2024, vise à enrichir l'information pour aider les électeurs à se forger une opinion", indique le communiqué des autorités. Il s'agit du deuxième essai de cette démarche participative, après un test, en 2021, à propos des rentes et de la retraite des conseillers d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

FONGIT- De l'argent pour soutenir des projets de mobilité durable

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La conseillère d'Etat Delphine Bachmann a qualifié l'arrivée de ce nouveau partenaire de la FONGIT "d'excellente nouvelle". (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Fondation genevoise pour l'innovation technologique (FONGIT) diversifie ses soutiens. Elle veut désormais accompagner des projets de start-up actives dans la mobilité durable. Elle s'appuie, pour ce faire, sur un nouveau partenaire financier: la Fondation Modus.

La Fondation Modus va désormais participer au soutien de projets en matière de mobilité durable, en collaboration avec le fonds d'innovation FONGIT, indiquent le département de l'économie et de l'emploi (DEE) et la FONGIT dans un communiqué publié lundi.

La Fondation Modus a été créée en 2023 à Genève. Elle est spécialisée dans le développement de projets qui favorisent l'essor de mobilités plus respectueuses de l'environnement, ayant la caractéristique de présenter une faible empreinte carbone.

La conseillère d'Etat Delphine Bachmann, responsable du DEE, s'est réjouie de la venue de ce partenaire. *L'arrivée d'un nouvel acteur dans le dispositif de la FONGIT s'inscrit dans notre volonté" d'ouvrir son fonds d'innovation à d'autres secteurs de l'économie, relève-t-elle, citée dans le communiqué.

Le fonds d'innovation FONGIT ne finançait, jusqu'à présent, qu'essentiellement des jeunes pousses actives dans la haute technologie, soit des entreprises de technologie médicale, de technologie de l'information, d'ingénierie ou encore centrées sur les sciences de la vie.

Numérique et durabilité

"Les projets dans le domaine du numérique et de la durabilité, qui contribueront à la transformation économique et sociale de Genève, sont notamment des thématiques que nous souhaitons soutenir à l'avenir", note Antonio Gambardella, directeur de la FONGIT.

La FONGIT a été le premier incubateur de start-up en Suisse. Elle est soutenue financièrement par l'Etat de Genève qui alimente notamment son fonds, lancé en 2021. En trois ans, le canton a investi un million de francs dans ce fonds.

Depuis sa création en 1991, la FONGIT a incubé plus de 400 jeunes entreprises prometteuses, dont 200 sont soutenues aujourd'hui. Ces start-up ont contribué à la création de plus de 1800 emplois dans le canton de Genève en levant plus de 900 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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