Genève
Le terrorisme a-t-il une influence sur nos vacances ?
Le risque terroriste a-t-il une influence sur le choix des destinations de vacances ?
Nous l’avons vu ces derniers mois, après les attentats de Las Vegas, Marseille ou Barcelone, la menace est bien réelle dans les pays occidentaux.
Alors la question peut se poser, les touristes vont-ils changer leurs habitudes et s’orienter vers des destinations plus lointaines?
Hubert Vereecke est le responsable de l’agence lausannoise au Tigre Vanillé, spécialisée dans les voyages exotiques. L’aspect sécurité est-il un facteur déterminant pour ses clients ? :
Un phénomène est en tout cas à relever, celui du tourisme asiatique, qui pourrait donner une tendance pour les futures destinations à la mode. Hubert Vereecke :
Genève
La montée en puissance des achats sur Internet inquiète
Une enquête sur les habitudes de consommation dans le territoire du Grand Genève, publiée jeudi, révèle la montée en puissance des achats effectués en ligne. Ce phénomène, qui concurrence le commerce local, inquiète les autorités des deux côtés de la frontière ainsi que les milieux économiques.
Cette étude menée par le canton, le pôle du métropolitain du Genevois français et la région de Nyon montre que 12% des dépenses annuelles de consommation sont effectuées en ligne, soit trois fois plus qu'en 2018. Dans le domaine non alimentaire, ce taux passe à 22%, soit une hausse de 255% entre 2018 et 2024.
"Ces résultats sont peu satisfaisants", a relevé devant les médias Delphine Bachmann, conseillère d'Etat genevoise à la tête du Département de l'économie et de l'emploi (DEE). Pour soutenir le commerce local face à la concurrence en ligne, elle mise notamment sur des formations au numérique pour les commerçants, ainsi que sur un plan d'aide annuel à définir avec les acteurs de la branche.
Du côté français, le commerce en ligne est également la préoccupation principale. Christian Depessey, président du Pôle métropolitain du Genevois français et maire d'Annemasse, a insisté sur l'importance de l'aménagement du territoire pour favoriser l'accès aux commerces de proximité. Et de citer le vaste chantier de piétonnisation actuellement en cours dans sa ville.
Les élus sont aussi sur la même longueur d'onde au sujet des grands centres commerciaux en zones périphériques: ces infrastructures sont passées de mode. Genevois, Vaudois et Français veulent privilégier les commerces de proximité. Les élus ont ainsi plusieurs fois fait référence à la ville du quart d'heure, qui met les habitants à moins de quinze minutes de tous les services.
Horaires d'ouverture
La montée en puissance du commerce en ligne inquiète les milieux économiques. "Il faudra s'y adapter", souligne Flore Teysseire, secrétaire générale de Genève Commerces. En parallèle, elle appelle les autorités à proposer des conditions cadres favorables pour les commerçants. L'accessibilité aux commerces ne doit pas être entravée par des travaux ou des manifestations, a-t-elle relevé.
La Chambre de commerce, d'industrie et des services de Genève (CCIG) ainsi que Nouvelle organisation des entrepreneurs (NODE) ont insisté sur l'importance de pouvoir proposer des horaires d'ouverture élargis. Les Genevois s'y sont plusieurs fois opposés dans les urnes, mais cette revendication revient régulièrement sur la table. Une décision du Tribunal fédéral sur ce sujet est attendue.
Statu quo
L'enquête publiée jeudi est la deuxième du genre depuis 2018. Il y a six ans, le tourisme d'achat était au coeur des préoccupations. Les résultats avaient alors cassé certains préjugés en montrant que le volume d'achats effectués en France par des résidents suisses était beaucoup moins élevé qu'imaginé.
En 2024, les chiffres sont similaires: les résidents suisses dépensent 10% de leur potentiel de consommation dans les commerces français. Ils se tournent notamment vers les produits alimentaires, à Ferney-Voltaire, à Divonne-les-Bains ou à Ville-la Grand et dans une moinde mesure vers des produits de bricolage et de jardinage. Les Genevois justifient ces achats par des prix plus attractifs et des horaires plus commodes.
Au total, 9162 résidents du Grand Genève ont participé entre mai et septembre 2024 à cette enquête réalisée sur les réseaux sociaux. Les ménages ont été interrogés sur la dernière fois qu'ils ont acheté un produit, le lieu d'achat et le mode de déplacement utilisé pour 30 produits de consommations courantes. Les services, l'essence et le tabac n'étaient pas inclus.
www.grand-geneve.org
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Les pratiques sportives de la population genevoise sous la loupe
Le canton de Genève a conduit une grande enquête sur la pratique sportive des plus de 16 ans. Si le "boom" du sport se poursuit, le manque de temps, les horaires des infrastructures ou le coût financier sont considérés comme les principaux obstacles.
Commandée par le Département de la cohésion sociale (DCS), l'enquête vise à actualiser les données de la dernière enquête de ce type qui date de 2014. L'objectif est de proposer des mesures ciblées, au plus près de la réalité des besoins, dans le cadre du plan stratégique cantonal du sport, écrit le canton jeudi dans un communiqué.
Sur la base d'un échantillon de 1054 personnes représentatives de la population du canton, l'étude fait notamment apparaître des disparités importantes en fonction de l'âge, du genre et du revenu. Les plus faibles revenus citent notamment davantage le frein que représentent les coûts de la pratique (56-65 %) que les personnes avec les plus hauts revenus (18-36 %).
Bond de la randonnée
Le rapport montre aussi la poursuite du "boom" du sport, avec 12% de personnes en plus qui sont actives depuis 2014. La santé et le bien-être ressortent nettement comme les principales motivations pour s'adonner à une activité physique.
La randonnée, pratiquée par la moitié de la population, est le sport le plus plébiscité à Genève, ce qui est similaire au niveau national. Suivent la natation, le jogging et le fitness individuel ou en cours collectif, trois sports pratiqués par près d'un tiers de la population
Parmi les autres observations fournies par l'étude, la randonnée a connu en dix ans un bond de 15% des personnes pratiquantes, alors que le ski a vu durant la même période une baisse de 14%. Par ailleurs, la pratique sportive sans affiliation à un club est dominante dans le canton de Genève.
En tête des attentes principales exprimées par les répondants, les questions d'ordre économique, comme l'aide financière pour l'adhésion à un club, les rabais sur l'accès aux infrastructures payantes ou encore la location de matériel à bas prix. Elles sont suivies par la nécessité de cibler des prestations en faveur de certains groupes de la population que sont les seniors, les jeunes et les enfants en bas âge.
Valoriser la pratique individuelle
Le rapport émet plusieurs recommandations et préconise notamment d'orienter la politique sportive vers de nouveaux domaines - urban training, street workout - afin de mieux encourager les pratiques individuelles, auto-organisées, non affiliées et en extérieur. Il propose également d’élargir le champ d'action de la politique sportive au-delà des infrastructures existantes, en cohérence avec le plan stratégique cantonal du sport 2024-2028.
Ces informations serviront aussi de base pour identifier de futures campagnes de sensibilisation. La question des infrastructures sportives, enjeu majeur dans le canton de Genève, fera l'objet d'une attention particulière, selon le DCS
Comme le souligne Thierry Apothéloz, conseiller d'Etat chargé de la cohésion sociale, "à la lecture des résultats, le manque de temps, les horaires des infrastructures ou le coût financier d'une pratique sportive sont considérés comme les principaux freins. Ils constituent parallèlement autant de clés qui méritent une réflexion et, lorsque cela est possible, une action des collectivités pour diminuer ces entraves."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
La Ville de Genève aura une place Ruth Fayon
Située en Ville de Genève, la place de la Petite-Fusterie pourra être renommée du nom de la survivante des camps de concentration Ruth Fayon. Le Conseil d'Etat genevois a validé mercredi la nouvelle dénomination, dix jours après l'adoption d'une motion dans ce sens par le Grand Conseil.
Genevoise d'adoption, Ruth Fayon (1928-2010) était une figure majeure de la lutte contre l'oubli de la Shoah, témoignant dans les écoles du canton de son expérience dans les camps de concentration nazis. En 2023, le canton avait refusé de renommer la promenade Charles-Martin en son honneur à cause des désagréments pratiques que cela engendrerait. Aucune adresse n'est référencée à la place de la Petite-Fusterie.
L'exécutif de la Ville de Genève se réjouit de la décision du Conseil d'Etat. "Cette nouvelle appellation permet de rappeler l'importance de la lutte contre le négationnisme, tout en tendant vers une représentation plus équilibrée des genres dans l'espace public", a réagi Alfonso Gomez, conseiller administratif en charge de l'égalité et de la diversité.
Le nom de Ruth Fayon avait été proposé par la Coordination intercommunautaire contre l'antisémitisme et la diffamation (CICAD). Le canton veut nommer 100 rues du nom de femmes qui ont joué un rôle dans l'histoire genevoise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
L'Etat de Genève veut pouvoir mieux gérer l'eau
Le gouvernement genevois a complètement révisé la loi cantonale sur les eaux. Objectif: améliorer la gestion de l'eau potable, des eaux brutes et pluviales et permettre à l'Etat d'être plus réactif en cas de sécheresse. Il lance aussi un plan d'action pour améliorer la biodiversité du Rhône.
La loi actuelle sur les eaux manque de cohérence et de modernité, a relevé mercredi le Conseil d'Etat à l'issue de sa séance hebdomadaire. Sa refonte élargit ses buts et l'inscrit dans un contexte de coopération, du local à l'international. Elle doit permettre de prendre des mesures en cas de situation climatique ou sanitaire particulière.
Des dispositions visent aussi à renforcer l'action concernant le ruissellement, le multi-usage des eaux, l'innovation dans le domaine de l'assainissement et la sensibilisation à une économie de la ressource, indique l'exécutif. La nouvelle loi prévoit en outre la création d'une commission cantonale et d'un fonds de préservation. Le projet doit être étudié par le Grand Conseil.
Le Conseil d'Etat a aussi approuvé un plan d'action quinquennal en quatre volets pour le Rhône: la migration piscicole, les éclusées, le charriage des matériaux et la construction d'aménagements de zones favorables à la faune et à la flore. Ce plan de 50 millions de francs est financé à hauteur de 30 millions par l'Etat, 10 millions par les Services industriels de Genève et 10 millions par la Confédération.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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