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Genève

Les syndicats des enseignants veulent un réel partenariat social

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Pour la Fédération des enseignantes et enseignants genevois, représentée notamment par Patrick Chappuis, du SSP, Francesca Marchesini, de la SPG et Michaël Savoy, de la FAMCO, les attaques de la droite depuis le début de la nouvelle législature menacent l'école publique. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Fédération des enseignantes et enseignants genevois (FEG) veut un véritable partenariat social avec le Département de l'instruction publique (DIP). Elle estime que les attaques de la droite depuis le début de la nouvelle législature menacent l'école publique.

"La droite ne cherche pas à améliorer les conditions de formation des élèves ni les conditions de travail du personnel enseignant", a déploré mardi devant les médias Aline Zuber, du Syndicat des services publics (SSP), à quelques jours de la rentrée scolaire. Et ce malgré un budget excédentaire de plus d'un milliard de francs.

Pour les syndicats et les associations professionnelles, les motifs de préoccupation sont nombreux, à commencer par le maintien de la formation initiale des enseignants en quatre ans à Genève, en votation le 22 septembre. "La Suisse est le dernier pays de l'OCDE à former encore des enseignants en trois ans", a critiqué Francesca Marchesini, présidente de la Société pédagogique genevoise (SPG).

Toujours au niveau du primaire, des discussions doivent s'ouvrir sur l'horaire continu, l'horaire actuel n'étant pas adapté à un accueil de qualité. Par ailleurs, la formation n'a pas été suffisante pour l'accueil des élèves provenant de l'enseignement spécialisé, estime la SPG, tout en relevant que l'Office médico-pédagogique reste sous tension, en l'absence de locaux adaptés.

Accord sur la table

Deux gros dossiers concernent le cycle d'orientation. Les travaux se poursuivent sur la réforme du cursus, jugée nécessaire par tous. Et une proposition d'accord sur une hausse de deux périodes du temps d'enseignement, provenant du DIP, est sur la table et sera discutée dans les cycles. La Fédération des associations des maîtres du cycle d'orientation (FAMCO) transmettra sa position au département en octobre, selon Michaël Savoy.

Au secondaire II, des économies dérisoires sont réalisées sur le dos des élèves dans le pré-qualifiant et l'apprentissage, avec une baisse des exigences d'engagement de certains enseignants, a déploré Waël Almoman, de l'Union du corps enseignant secondaire genevois.

Première assemblée

Tous degrés confondus, la FEG s'inquiète du risque de voir le temps de travail des enseignants augmenter significativement, le DIP étant en train d'élaborer une directive ad hoc. Le manque de place dans les écoles, dû au manque de bâtiments, ainsi que les conditions de travail en cas de fortes chaleurs préoccupent aussi. De quoi mobiliser les troupes pour la première assemblée fin août, espère la FEG.

"Nous avons l'impression de n'avoir pas été entendus par la conseillère d'Etat Anne Hiltpold pendant sa première année de législature. Le dialogue social est encore à construire", a commenté Mme Marchesini. "Nous voulons rétablir un partenariat qui s'appuie sur l'expertise du personnel enseignant", a précisé Patrick Chappuis, du SSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La Ville de Genève teste des corridors noirs pour chauves-souris

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La Ville de Genève va tester des corridors avec un éclairage public restreint afin de favoriser la biodiversité (image d'illustration). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

La Ville de Genève va tester des corridors noirs essentiels pour le déplacement des chauves-souris en zone urbaine. L'éclairage public de parc des Cropettes, du pont des Acacias et de la petite rade sera adapté afin de lutter contre la pollution lumineuse.

Ces tests sont prévus en 2025 sur une durée d'environ quatre mois, indique jeudi le Conseil administratif dans un communiqué. Ils permettront de vérifier les mesures les plus adéquates à prendre en faveur de la biodiversité et d’établir le degré d’acceptabilité de la population vis-à-vis de la diminution de la lumière.

La Ville de Genève a révisé en 2021 son plan lumière. Lors de ces travaux, des zones de conflit entre l'éclairage public et les chiroptères ont été identifiées. Une carte a ensuite été établie afin de cibler les endroits où il était nécessaire de rétablir les corridors noirs, essentiels pour les déplacements de la faune.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Nouveau centre culturel à Vernier (GE): ouverture prévue en 2026

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Le futur "Concorde espace culture" comprendra quatre corps de bâtiments distincts. (© HRS Real Estate SA)

La cérémonie de la pose de la première pierre du nouveau centre culturel à Vernier (GE) "Concorde espace culture" a eu lieu jeudi en présence des autorités cantonales et communales. Ce lieu dédié à la promotion des arts sous toutes leurs formes devrait ouvrir ses portes en septembre 2026.

La construction de ce nouveau bâtiment, qui se situe au carrefour des avenues de Châtelaine et de l'Ain, est devisée à 130 millions de francs, indique jeudi l'entreprise HRS, en charge des travaux. Le chantier préparatoire a débuté en mai dernier.

Le centre comprendra des studios de danse et de musique, des ateliers d'arts visuels, une salle de spectacle pouvant accueillir entre 200 et 1000 personnes, des logements pour artistes et étudiants ainsi qu'un hôtel et des espaces de restauration. La bibliothèque municipale sera aussi intégrée dans ce complexe.

Porté par la Fondation pour le développement des arts et de la culture (FODAC), ce centre accueillera aussi les apprentis du CFC danse de toute la Suisse. La FODAC est soutenue par Vernier, l'Association des communes genevoise (ACG), des privés et le canton. Vernier a notamment engagé un cautionnement de 67 millions de francs pour ce projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Reproduction d'un tricycle d'Hiroshima au Musée de la Croix-Rouge

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La famille de Shinichi Tetsutani s'est déplacée pour voir la reproduction du tricycle d'Hiroshima désormais exposée à Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La reproduction en bronze d'un tricycle retrouvé à Hiroshima le 6 août 1945 après l'explosion atomique trône désormais au Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève. La Campagne pour l'abolition de l'arme nucléaire (ICAN) la lui a offerte.

L'objet n'est pas entouré de protection, laissant la possibilité aux curieux d'avoir une expérience tactile. "C'était voulu", a affirmé à la presse le directeur du musée, Pascal Hufschmid.

Positionné dans le hall d'entrée, le tricycle sera l'une des premières composantes de la nouvelle exposition permanente, attendue dans quatre ans. Il rappelle que derrière chaque conflit, "ce sont des histoires d'individus, de familles, de personnes", insiste le directeur.

Le tricycle avait été récupéré près d'un enfant de trois ans, Shinichi Tetsutani. Blessé et brûlé, celui-ci était décédé quelques heures plus tard. Désormais, la famille de Shinichi parle à la nouvelle génération chez elle et plus largement au Japon de l'importance de cohabiter en paix.

Et le tricycle en est un symbole qui doit être partagé avec les populations du monde entier. "C'est un objet commun. Il peut être trouvé dans chaque famille", affirme Hitomi Hasebe, représentante des Tetsutani, dont cinq membres sur trois générations étaient jeudi à Genève. Un frère de Shinichi, trop âgé, a dû rester au Japon.

Plusieurs autres objets

L'objet, exposé dans la ville japonaise, avait été numérisé en 2021 au Japon. La reproduction par les artistes Akira Fujimoto et Cannon Hersey a ensuite été relayée à ICAN en 2022 à Genève. L'organisation l'a offerte jeudi au Musée et à la Ville de Genève. "La Croix-Rouge a été l'une des premières organisations internationales à se rendre à Hiroshima après le bombardement atomique", fait remarquer sa directrice exécutive Melissa Parke.

Pour les artistes, il faut garantir que les souffrances d'Hiroshima ne soient pas oubliées. Pour le jour où aucun rescapé de l'explosion atomique ne sera plus présent, insiste Cannon Hersey, dont le grand-père avait été l'un des premiers à révéler au monde les effets d'Hiroshima.

Il y a un mois, l'artiste était avec ses trois enfants dans la ville japonaise. Et avec la famille de son collègue Akiro Fujimoto. "Nos grands-pères se faisaient la guerre et nos enfants jouent ensemble", glisse-t-il. Selon lui, la relation américano-japonaise peut inspirer le Proche-Orient ou encore la Russie et l'Ukraine vers la paix.

"C'est pour le futur que nous travaillons", dit-il. Une trentaine d'autres objets d'Hiroshima ont été numérisés et seront reproduits pour être montrés dans toutes les régions du monde.

Pour la Ville de Genève, ce don constitue aussi un instrument pour un message plus politique. Cette oeuvre "nous rappelle que nous devons travailler sans relâche" pour l'abolition de l'arme nucléaire, estime le conseiller administratif Sami Kanaan.

Initiative lancée par ICAN

La Suisse n'a toujours pas rejoint le Traité d'interdiction de l'armée nucléaire, entré en vigueur en 2021, malgré une motion approuvée au Parlement fédéral. Prix Nobel de la paix, ICAN a lancé en juillet une initiative populaire face à cette situation.

L'attaque sur Hiroshima avait fait près de 150'000 victimes. Les rescapés, les Hibakusha, subissent toujours les effets de cette explosion.

"Nous espérons que l'oeuvre inspirera la Suisse et le Japon" pour qu'ils s'associent au traité, "alors que la menace d'un nouveau recours à l'arme nucléaire n'a jamais été aussi élevée", a dit Mme Parke. Près de la moitié des Etats ont ratifié cet accord, l'ont signé ou ont dit vouloir le rejoindre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Introduction du salaire minimum à Genève: les femmes sont gagnantes

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Accepté en votation à Genève en septembre 2020, le salaire minimum a été introduit en novembre de la même année (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, un rapport sur l'introduction fin 2020 du salaire minimum dans le canton révélé jeudi montre que cette mesure a été positive pour les femmes. Leur chance de retrouver un emploi a augmenté de 6,5% par rapport aux hommes.

"Je me réjouis de voir que le salaire minium a réduit les inégalités entre les femmes et les hommes sur le marché de l'emploi, même si ces inégalités persistent malheureusement encore", a relevé Delphine Bachmann, cheffe du Département de l'économie et de l'emploi (DEE). Elle commentait le deuxième volet d'une vaste étude sur l'évaluation du salaire minimum.

La première partie, qui avait été présentée en décembre 2023, concluait que le salaire minimum n'avait globalement pas eu d'impact sur le taux de chômage. Une conclusion confirmée par ce second rapport qui décortique les données du chômage par catégories. Les femmes sont les gagnantes alors que les jeunes (18-25 ans) qui n'ont pas de diplôme sont les principaux perdants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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