Genève
Tensions entre le syndicat des enseignants et la cheffe du DIP
A Genève, la tension monte entre le syndicat des enseignants du primaire et la cheffe du Département de l'instruction publique (DIP), Anne Hiltpold. La Société pédagogique genevoise (SPG) lui a transmis une lettre ouverte munie de plus de 1200 signatures du corps enseignant qui lui reproche de ne pas soutenir ses collaborateurs.
Dans un communiqué diffusé vendredi, la SPG critique aussi le fait qu'elle "étaie régulièrement ses positions en se basant sur son opinion personnelle et non des faits scientifiques et pédagogiques". Le courrier de trois pages, qui reste ouvert aux signatures, a été transmis par courriel à la conseillère d'Etat.
Interrogée par la RTS, qui a révélé jeudi le contenu de cette lettre, Anne Hiltpold a évoqué une démarche "curieuse", car elle rencontre régulièrement les représentants des syndicats. "Soit on discute et on est dans une forme de partenariat social, soit on fait des choses dans le dos, comme avec cette lettre", a-t-elle déclaré.
Le syndicat des enseignants du primaire déplore le manque de soutien de la magistrate de tutelle envers les enseignants lorsqu'ils sont la cible d'attaques politiques. Les déclarations du député UDC Charles Poncet sur Léman Bleu, qui a traité le DIP de "fabrique de crétins", ont particulièrement mal passé.
Anne Hiltpold a précisé sur la RTS qu'elle n'était pas présente quand ces propos auxquels elle n'adhère pas du tout ont été tenus. "On ne peut pas être responsable de tous les propos qui sont tenus par tous les députés, toute la population. Il y a des gens qui sont très véhéments, très vindicatifs sur les réseaux sociaux, sur les commentaires dans les journaux en ligne", a-t-elle souligné.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Commission de surveillance des professions de la santé: trop lente
A Genève, les temps de traitement des dossiers soumis à la Commission de surveillance des professions de la santé sont anormalement longs, constate la Cour des comptes. Les magistrats, qui ont procédé à cette analyse, estiment qu'il faut renforcer les effectifs du greffe de cette commission.
"Cette situation n’est pas acceptable pour les professionnels de la santé dans l’attente d’une décision qui, potentiellement, affectera leur carrière, ni pour des patients dans l’espoir d’une reconnaissance de leur souffrance", relève jeudi la Cour des comptes. Entre 2015 et 2023, le temps de traitement d'un dossier est largement supérieur à trois ans et atteint même quatre ans pour les décisions prononcées en 2023.
Instaurée en 2006, cette commission est composée d’un greffe ainsi que de 20 membres répartis en six sous-commissions. Elle traite les plaintes et des dénonciations en lien avec la loi sur la santé. Elle peut prononcer des sanctions administratives, des avertissements, des blâmes et des amendes à l’encontre des professionnels de la santé et des responsables d’institutions de santé. Elle a reçu en moyenne 73 dossiers par année.
Selon l'analyse d'efficience réalisée par la Cour des comptes à la demande de Pierre Maudet, chef du Département de la santé, pour réduire les goulets d'étranglement et permettre une réduction significative des temps de traitement, il est indispensable de renforcer les ressources humaines du greffe de la commission. Le greffe est actuellement doté de 3,2 équivalents temps pleins (ETP).
"Tendance à stagner"
Faute de forces de travail suffisantes, des temps de latence se sont constitués tout au long des différentes phases des processus de traitement, relève la Cour des comptes. Il faut en moyenne plus de 210 jours pour qu’une procédure ouverte par le bureau de la commission soit effectivement instruite.
Les dossiers ont tendance ensuite à stagner en sous-commission plus de 400 jours, notamment en raison du retard pris par le greffe pour rédiger les actes d’instruction. Enfin, il s’écoule en moyenne plus de 540 jours entre la prise de décision de la sous-commission et la présentation du dossier, comprenant la rédaction d’un projet de décision, en commission plénière.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le GESDA entame une nouvelle étape vers un public mondial
L'Anticipateur de Genève sur la science et la diplomatie (GESDA) démarre une nouvelle étape pour confronter le public mondial aux défis scientifiques futurs. Alors que son sommet s'est ouvert mercredi au CERN à Meyrin (GE), une grande initiative sera lancée vendredi.
Cinq ans après le lancement du GESDA, son mandat de garantir que les "percées scientifiques" deviennent un "bien commun" est "plus pertinent que jamais", a affirmé son président Peter Brabeck-Letmathe. Seule l'anticipation permettra d'atteindre cet objectif, selon lui.
D'autant plus que "la société entière" est "dépassée par la rapidité des développements scientifiques", y compris les entreprises actives dans l'intelligence artificielle (IA), insiste-t-il.
"Nous obtenons de très bonnes avancées", a renchéri le secrétaire d'Etat Alexandre Fasel. "Nous sommes en ligne" avec l'objectif, ajoute-t-il.
Après l'Open Quantum Institute (OQI), le GESDA lancera vendredi le portail public de l'anticipation. Un cadre de formation mondial, une exposition interactive et un observatoire seront prévus.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
La Ville de Genève inaugure sa troisième crèche municipalisée
La Ville de Genève a officiellement inauguré, lundi, la crèche Eglantyne Jebb, en plein coeur du quartier des Eaux-Vives. Cette crèche est la 87e structure de ce type en Ville de Genève et la troisième qui est municipalisée.
"En 2021, le Conseil administratif a adopté le principe de la municipalisation par étapes des structures d'éducation préscolaire", rappelle la maire de la Ville de Genève Christina Kitsos, dans un communiqué. Ce fut une victoire historique, difficilement acquise, qui a mis un terme à des années de discussions, ajoute l'élue.
La crèche Eglantyne Jebb accueille depuis la rentrée d'août 27 enfants. Elle atteindra sa pleine capacité de 59 places pour des enfants de 0 à 4 ans à la rentrée 2026. La crèche se présente sur 3 étages. Elle est équipée d'une cuisine et d'une salle de pause. Elle offre deux espaces de jeux extérieurs.
La crèche porte le nom d'Eglantyne Jebb, l'autrice de la Déclaration de Genève, en 1924, un texte qui reconnaît des droits universels aux enfants. Cette déclaration a inspiré l'actuelle Convention relative aux droits de l'enfant des Nations Unies.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Simon Brandt opère son retour dans l'arène politique
A Genève, l'ancien député PLR au Grand Conseil genevois et conseiller municipal de la Ville de Genève Simon Brandt a annoncé son retour en politique dans une interview qu'il a accordée lundi au Blick. Il se présentera aux élections municipales du printemps prochain sous les couleurs de Libertés et Justice sociale (LJS), le parti du conseiller d'Etat Pierre Maudet.
Simon Brandt avait mis sa carrière politique entre parenthèses, en 2020, après avoir fait l'objet d'une enquête de la justice genevoise qui le soupçonnait de violations de secret de fonction commises dans le cadre de son mandat de conseiller municipal et de son travail au service d'analyse stratégique de la police.
Simon Brandt a depuis été blanchi. L'ancien membre du PLR avait été traumatisé par son arrestation et son interrogatoire au poste de police. Il avait considéré avoir été traité comme un criminel. Il avait été menotté, déshabillé et fouillé au corps. Il s'était, suite à cette mésaventure, éclipsé de la scène politique.
Approché par plusieurs partis
Dans les colonnes du Blick, Simon Brandt explique son retour aux affaires. "J'ai pris le temps pour me reconstruire, après les épreuves traversées ces cinq dernières années", note-t-il. "J'ai été approché par plusieurs partis, mais mon attachement à la défense des libertés et au sens de la justice ne pouvait que me porter chez LJS".
Simon Brandt a donc rejoint le parti fondé par Pierre Maudet, une personne dont il a été très proche et qui se débattait, à l'époque, dans les ennuis judiciaires causés par un voyage à Abou Dhabi, en 2015. L'ex-conseiller municipal s'estime, encore aujourd'hui, une "victime collatérale" de cette affaire qui avait fait grand bruit.
Simon Brandt admet avoir dû, avant d'adhérer à LJS, "solder certains points personnels" avec Pierre Maudet. Aujourd'hui, la page est tournée et il estime que la nouvelle formation politique fondée par son ancien mentor est "le nouveau parti radical", l'aile sociale et populaire "qui n'est plus du tout représentée par le PLR actuel".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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