Genève
L'unanimité se fissure autour de l'extension de la gare de Cornavin
Le Collectif 500, qui représente les intérêts des habitants du quartier des Grottes, à Genève, s'inquiète de l'évolution du projet d'agrandissement de la gare de Cornavin. Il dénonce le manque de pilotage de ce chantier pharaonique, devisé à 1,8 milliard de francs, et qui doit s'ouvrir en 2026.
Le processus part dans le décor, a déploré mercredi, devant les médias, Morten Gisselbaek, du Collectif 500. Un projet consensuel avait pourtant été adopté en 2018, servant de base à un plan directeur de quartier (PDQ). Toutes les opérations étaient supervisées par un groupe de personnes faisant l'unanimité.
Mais cette époque semble révolue. Aujourd'hui, plus personne ne dispose d'une vision d'ensemble, dénonce le Collectif 500. Chacun travaille dans sa bulle sans cohérence, a regretté M.Gisselbaek. Les CFF s'occupent de la gare, alors que la Ville et le canton de Genève prennent en charge le réaménagement des alentours.
La Ville de Genève avait organisé un concours pour repenser le périmètre se trouvant à l'arrière de la gare, cette zone qui mord sur le quartier des Grottes. Or, le projet qui a été retenu ne correspond plus au PDQ initial, affirme le Collectif 500. La gare, au lieu d'être "perméable", est transformée en "blockhaus".
Désolidarisation
Dans ces conditions, le Collectif 500 se désolidarise du projet d'extension souterraine de la gare de Cornavin et promet de s'opposer, au cas par cas, aux diverses autorisations de construire. Le tir peut toutefois encore être corrigé, note-t-il. Il faudrait nommer un coordinateur et revenir aux idées du PDQ d'origine.
Les travaux d'extension de la gare de Cornavin doivent durer huit ans. A cela s'ajoute le temps nécessaire pour réaménager les alentours de la gare. "Nous sommes partis pour une quinzaine d'années", souligne M.Gisselbaek. Avec le risque de recours et d'oppositions, ces délais pourraient encore être plus longs.
Le Collectif 500 a été créé en 2011 pour défendre un agrandissement souterrain de la gare de Cornavin. Dans un premier temps, une extension en surface avait été envisagée. Mais les études des CFF et des autorités ont conclu que la version souterraine était meilleure du point de vue ferroviaire, a rappelé M.Gisselbaek.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Une marche pour sortir la Suisse de sa léthargie face au climat
Les participantes à la Marche Bleue ont entamé samedi, à Genève leur voyage de 21 jours qui doit les mener à Berne. Là, elles remettront aux autorités fédérales une pétition demandant que la Suisse respecte l'accord de Paris sur le climat de 2015.
Face au changement climatique, le temps n'est plus aux palabres, mais à l'action, ont souligné avant le départ les quatre initiatrices de la marche, la professeur d'université Julia Steinberger, l'avocate Irène Wettstein, l'infectiologue Valérie D'Acremont et la directrice du CSP Vaud Bastienne Joerchel.
Laisser le climat dériver aura de graves incidences sur la santé, l'alimentation, la biodiversité. Et les plus vulnérables seront les premiers touchés. Or, aujourd'hui, les Etats sont loin de respecter les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre de l'accord de Paris. La Suisse ne fait pas exception à la règle.
Au lieu d'un réchauffement de 1,5 degré par rapport au début de l'ère industrielle, on s'oriente plutôt vers une hausse des températures de 3,2 degrés, a relevé le conseiller administratif de la Ville de Genève Alfonso Gomez, dans son discours devant les marcheuses. Infléchir la courbe nécessitera des mesures draconiennes.
Journées thématiques
Au cours de leur périple de Genève jusqu'à Berne, les participantes à la Marche Bleue s'entretiendront avec les milieux politiques, économiques et associatifs locaux. Des journées thématiques sont aussi programmées. A Lausanne, on débattra de la mobilité de demain, à Neuchâtel d'agriculture et à Fribourg d'économie.
Au total, les marcheuses, accompagnées de quelques marcheurs, parcourront 224 kilomètres jusqu'à Berne. Au Palais fédéral, elles remettront aux autorités une pétition demandant que la Suisse s'engage dans une politique beaucoup plus ambitieuse de réduction de ses émissions de CO2 générés par les combustibles fossiles.
Samedi, la Marche Bleue a démarré sur la place des Nations, devant l'ONU, pour se rendre à Mies, dans le canton de Vaud. Quelque 500 personnes s'étaient inscrites pour cette première étape. La météo pluvieuse et venteuse en a découragé certaines. Environ 150 participantes sont attendues, en moyenne, lors des autres étapes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Genève-Servette fait la différence au troisième tiers-temps
Genève-Servette a remporté 3-1 le premier match de la demi-finale des play-off qui l'oppose à Zoug. Aux Vernets, les Genevois ont fait la différence au troisième tiers-temps.
Les deux équipes ont livré un match un brin atypique pour des play-off. Les deux formations avec Bienne les plus joueuses du Championnat se sont offert un duel complètement échevelé où les actions partaient d'un but à l'autre. Seuls des gardiens au-dessus de la moyenne comme Leonardo Genoni et Robert Mayer ont tenu les filets inviolés jusqu'à la 26e minute.
Instant choisi par Linus Omark pour commettre l'imprudence d'une passe aveugle en zone neutre, immédiatement récupérée par Sven Leuenberger, qui a servi un Lino Martschini de gala, capable de battre Mayer au millimètre dans un angle impossible.
A ce moment-là du match, les Genevois connaissaient beaucoup de difficultés pour vraiment inquiéter Genoni. Ils ont longtemps adressé des tirs "visibles" pour le portier zougois tout heureux d'empiler les arrêts dans ces conditions.
La révolte des Servettiens s'est produite dès le début de la troisième période sur une action initiée par Marc-Antoine Pouliot, sans doute l'un des meilleurs Genevois sur la glace, prolongée d'une superbe passe pour Vincent Praplan, enfin heureux d'inscrire son premier but des play-off.
Puis Omark s'est racheté de sa bourde en transformant en but une magnifique passe du revers de Teemu Hartikainen (46e) avant que Roger Karrer ne sécurise le succès des hommes de Jan Cadieux à la dernière seconde dans une cage vide.
Les deux équipes se retrouveront dimanche à Zoug.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Un projet de médiation culturelle pour les habitants des Acacias
Un projet de médiation culturelle destiné aux habitants des Acacias a été lancé officiellement vendredi en présence des autorités cantonales et municipales. L'objectif est d'accompagner la population du quartier, actuelle et à venir, dans la conception d'événements artistiques dans l'espace public.
Le projet "Territoire, art et population", proposé par les associations Topos et AAA, vise à mettre en place un accompagnement des mutations territoriales liées au projet urbain Praille Acacias Vernets (PAV), relèvent le canton, la Ville de Genève et l'association Topos dans un communiqué commun.
"Depuis maintenant près de dix ans, les Acacias sont concernés par la planification du PAV. Il est essentiel aujourd’hui que les habitants puissent faire entendre leur voix et participer activement à la transformation de leur lieu de vie", a déclaré le chef du Département du territoire, Antonio Hodgers, cité dans le communiqué. Le projet devra favoriser les liens sociaux.
Un journal de bord collectif des Acacias est visible depuis vendredi dans l'espace public, à l’angle de la route des Acacias et de la rue du Lièvre, devant le local des jeunes des Acacias. Les habitants peuvent alimenter cette chronique de la vie du quartier qui sera diffusée sur un écran.
Pour la cohésion
Egalement lancés vendredi, des ateliers participatifs de cartographie sensible permettent de visualiser le ressenti, le vécu et l’identité du quartier. Durant toute l’année 2023, dans divers lieux et rues des Acacias, la population sera invitée à contribuer en partageant sa connaissance de la dynamique quotidienne.
A travers ces interventions artistiques, les habitants du quartier pourront concevoir ensemble des projets afin de prendre part activement à l’évolution de leur lieu de vie. Toutes ces actions auront pour effet de favoriser la cohésion entre les actuels et futurs habitants des Acacias, estiment les différents protagonistes impliqués dans ce projet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Seul le centre des HUG continue à vacciner contre le Covid-19
A Genève, seul le centre de vaccination des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) continuera à vacciner contre le Covid-19 durant le printemps et l'été. Vu la faible circulation du virus et le taux élevé d'immunité au sein de la population, les autorités sanitaires ne formulent aucune recommandation de vaccination.
Seules les personnes immunosupprimées et les personnes vulnérables munies d'une ordonnance médicale sont encore encouragées à se faire vacciner. Dès lundi, le vaccin bivalent de Moderna sera disponible au centre des HUG pour les doses de rappel, indique vendredi le Département de la santé dans un communiqué.
La vaccination est suspendue au sein des pharmacies, des cabinets médicaux et dans les autres centres. Pour que la vaccination demeure gratuite, les patients doivent présenter une ordonnance médicale. Les personnes qui veulent se faire vacciner pour des motifs autres que médicaux devront payer 64 francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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