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Genève

L'ex-PLR démissionnaire Pierre Maudet crée la surprise

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Le démissionnaire Pierre Maudet a terminé deuxième au premier tour de l'élection complémentaire au Conseil d'Etat genevois en devançant largement le candidat du PLR Cyril Aellen (Archives © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, l'ex-PLR Pierre Maudet a créé la surprise dimanche en terminant deuxième du premier tour de l'élection complémentaire au Conseil d'Etat. Selon des résultats anticipés, il devance largement le candidat du PLR Cyril Aellen.

Soutenue par les socialistes, la candidate Verte Fabienne Fischer finit en tête avec 36'237 voix, ce qui correspond à un peu moins de 30% des suffrages. Ce résultat est légèrement en-dessous du potentiel électoral des deux formations.

A la deuxième place avec 28'029 voix, Pierre Maudet récolte les fruits d'une campagne énergique axée principalement sur les entrepreneurs touchés par la crise sanitaire. Sa condamnation en première instance pour acceptation d'un avantage lié à son voyage à Abu Dhabi n'a pas refroidi près de 22% des électeurs.

L'ex-locomotive électorale du PLR bat ainsi largement le candidat de son ancien parti, Cyril Aellen qui recueille 19'275 voix, soit près de 15% des suffrages. Selon le président du PLR Genève, Bertrand Reich, "c'est un échec clair: le PLR est à un niveau faible".

Des retraits

L'UDC Yves Nidegger pointe à la quatrième place (16'456 voix), suivi du candidat des Verts'libéraux Michel Matter (11'512 voix). Viennent ensuite Morten Gisselbaek du Parti du Travail (6006 voix), Olivier Pahud qui porte la liste Evolution Suisse (1442 voix) et Yann Testa du PBD (731 voix).

Cyril Aellen, Morten Gisselbaek et Yann Testa ont annoncé se retirer de la course pour le second tour qui aura lieu le 28 mars. De son côté, Olivier Pahud maintient sa candidature.

Cette élection complémentaire a été provoquée par la démission de Pierre Maudet. Le magistrat indépendant a remis son mandat en jeu après avoir été privé de ses dernières prérogatives par ses collègues de l'exécutif. Il a été écarté suite à un rapport alarmant sur la gestion du personnel au sein de son département dont les conclusions sont attendues mercredi.

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Genève

La Ville de Genève inaugure sa troisième crèche municipalisée

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La maire de Genève Christina Kitsos entourée de Sandra Gomez, directrice de la crèche Eglantyne Jebb, et de Philipp Jaffe, professeur a l'UNIGE et membre du Comite des droits des enfants de l'ONU. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève a officiellement inauguré, lundi, la crèche Eglantyne Jebb, en plein coeur du quartier des Eaux-Vives. Cette crèche est la 87e structure de ce type en Ville de Genève et la troisième qui est municipalisée.

"En 2021, le Conseil administratif a adopté le principe de la municipalisation par étapes des structures d'éducation préscolaire", rappelle la maire de la Ville de Genève Christina Kitsos, dans un communiqué. Ce fut une victoire historique, difficilement acquise, qui a mis un terme à des années de discussions, ajoute l'élue.

La crèche Eglantyne Jebb accueille depuis la rentrée d'août 27 enfants. Elle atteindra sa pleine capacité de 59 places pour des enfants de 0 à 4 ans à la rentrée 2026. La crèche se présente sur 3 étages. Elle est équipée d'une cuisine et d'une salle de pause. Elle offre deux espaces de jeux extérieurs.

La crèche porte le nom d'Eglantyne Jebb, l'autrice de la Déclaration de Genève, en 1924, un texte qui reconnaît des droits universels aux enfants. Cette déclaration a inspiré l'actuelle Convention relative aux droits de l'enfant des Nations Unies.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Simon Brandt opère son retour dans l'arène politique

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Simon Brandt se présentera aux élections municipales sous les couleurs de LJS, le parti fondé par son ancien mentor Pierre Maudet (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A Genève, l'ancien député PLR au Grand Conseil genevois et conseiller municipal de la Ville de Genève Simon Brandt a annoncé son retour en politique dans une interview qu'il a accordée lundi au Blick. Il se présentera aux élections municipales du printemps prochain sous les couleurs de Libertés et Justice sociale (LJS), le parti du conseiller d'Etat Pierre Maudet.

Simon Brandt avait mis sa carrière politique entre parenthèses, en 2020, après avoir fait l'objet d'une enquête de la justice genevoise qui le soupçonnait de violations de secret de fonction commises dans le cadre de son mandat de conseiller municipal et de son travail au service d'analyse stratégique de la police.

Simon Brandt a depuis été blanchi. L'ancien membre du PLR avait été traumatisé par son arrestation et son interrogatoire au poste de police. Il avait considéré avoir été traité comme un criminel. Il avait été menotté, déshabillé et fouillé au corps. Il s'était, suite à cette mésaventure, éclipsé de la scène politique.

Approché par plusieurs partis

Dans les colonnes du Blick, Simon Brandt explique son retour aux affaires. "J'ai pris le temps pour me reconstruire, après les épreuves traversées ces cinq dernières années", note-t-il. "J'ai été approché par plusieurs partis, mais mon attachement à la défense des libertés et au sens de la justice ne pouvait que me porter chez LJS".

Simon Brandt a donc rejoint le parti fondé par Pierre Maudet, une personne dont il a été très proche et qui se débattait, à l'époque, dans les ennuis judiciaires causés par un voyage à Abou Dhabi, en 2015. L'ex-conseiller municipal s'estime, encore aujourd'hui, une "victime collatérale" de cette affaire qui avait fait grand bruit.

Simon Brandt admet avoir dû, avant d'adhérer à LJS, "solder certains points personnels" avec Pierre Maudet. Aujourd'hui, la page est tournée et il estime que la nouvelle formation politique fondée par son ancien mentor est "le nouveau parti radical", l'aile sociale et populaire "qui n'est plus du tout représentée par le PLR actuel".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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500 personnes réunies à Genève pour la libération des otages

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Près de 500 personnes étaient réunies à Genève dimanche pour demander la libération des 101 otages toujours retenus par le Hamas depuis l'attaque meurtrière du 7 octobre. Plusieurs orateurs ont aussi dénoncé la montée de l'antisémitisme qui a suivi. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Près de 500 personnes étaient réunies à Genève dimanche pour demander la libération des 101 otages toujours retenus par le Hamas depuis l'attaque meurtrière du 7 octobre. Plusieurs orateurs ont aussi dénoncé la montée de l'antisémitisme qui a suivi.

"Je n'aurais jamais pensé être encore là, un an après", a déclaré Nurit Braun, au nom Collectif 7 – Suisse. Des photographies des 101 otages encore à Gaza et celles des quelque 370 jeunes tués au festival de musique Nova étaient affichées au centre de la place des Nations. "Deux enfants sont détenus par le Hamas", a relevé Mme Braun, rappelant que les attaques ont été perpétrées dans "des populations de gauche, pour la paix."

Mais "le pire massacre de juifs depuis la Shoah" n'a suscité qu'une "réaction timorée de l'Occident", a dénoncé Gregory Lafitte, cofondateur du Forum pour la diplomatie culturelle. Depuis, les juifs font face à des discours de haine et de violence, a déclaré Roseline Cisier, présidente de la Communauté israélite de Genève, appelant à combattre l'antisémitisme.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève: conférence de Beat Jans sur les enfants-citoyens

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Le conseiller fédéral Beat Jans s'exprimera sur le rôle des enfants dans la démocratie lors d'une conférence jeudi à l'Université de Genève (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

"Les enfants seront-ils un jour des citoyens?" Beat Jans, chef du Département fédéral de justice et police, abordera cette question jeudi dans le cadre d’une conférence organisée par l’Université de Genève (UNIGE) et la Ville de Genève. L'entrée est libre.

Il y a 100 ans, la Société des Nations adoptait la première Déclaration des droits de l’enfant, mettant l’accent sur la protection des enfants. Aujourd’hui, la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant exige que les enfants soient entendus et écoutés.

Mais est-ce réellement le cas? Le conseiller fédéral Beat Jans s'exprimera sur le sujet à l'alma mater genevoise. Une table ronde suivra, lors de laquelle deux adolescents feront entendre leur voix: Naïlem Gambaye, vigie des droits des enfants, citoyenne du monde et Noé Dene, co-président de la Fédération suisse des Parlements des Jeunes, membre du Parlement des jeunes de Genève.

Participeront également Laelia Benoit, pédopsychiatre à l'Université de Yale et auteure de l’ouvrage "Infantisme", ainsi que Lisa Mazzone, présidente des Vert-es Suisse et promotrice de la voix des jeunes.

Cette conférence s'inscrit dans le cadre de la Semaine de la démocratie à laquelle l'UNIGE participe pour la 10e fois consécutive. Sous le thème "Cultiver la démocratie", une quarantaine d’événements se tiennent jusqu'à jeudi, dont quatre organisés par l’UNIGE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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