Rejoignez-nous

Genève

L'Union des villes genevoises veut se faire entendre par le canton

Publié

,

le

Sami Kanaan, conseiller administratif de la Ville de Geneve et président de l'Union des villes genevoises (UVG) veut renforcement de l'autonomie des communes. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Union des villes genevoises (UVG), qui comprend huit communes urbaines dont la Ville de Genève, monte au créneau. Cette association veut que le canton reconnaisse les spécificités des villes, qui doivent assumer davantage de charges que les autres communes.

"Il ne s'agit pas de se plaindre, mais de faire un constat", a relevé lundi devant la presse Sami Kanaan, magistrat en Ville de Genève et président de l'UVG. Trois études indépendantes mandatées par l'UVG mettent en évidence les charges liées à l'urbanité, notamment dans les domaines de la culture et du sport.

Les villes financent ainsi de multiples prestations dont profitent également les non-résidents sans que les coûts associés soient entièrement compensés. En Ville de Genève, ces charges atteignent 1299 francs par habitant et par an.

L'une des études document aussi les charges particulières liées au social que doivent assumer les villes: elles sont nettement supérieures à la moyenne des communes (40% de plus dans cinq des huit villes membres de l'UVG).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Genève

Coupes américaines: milliers de postes liés à Genève compromis

Publié

le

Des milliers de postes sont déjà compromis dans les organisations internationales ou les ONG à Genève (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les coupes de l'aide américaine ont compromis "des centaines d'emplois" dans les ONG à Genève, selon le Centre d'accueil de la Genève internationale (CAGI). Côté ONU, le HCR et l'OIM ont annoncé cette semaine des chiffres portant sur des milliers de postes au total.

Le Conseil d'Etat genevois a annoncé mercredi un plan de soutien d'urgence à toute la Genève internationale de 10 millions de francs pour accompagner pendant trois mois des personnes affectées. "A ce jour, il est difficile d'établir avec précision le nombre d'ONG touchées", a affirmé jeudi soir à Keystone-ATS un responsable du CAGI. "Mais on estime à plusieurs centaines le nombre d'emplois concernés", ajoute-t-il.

A l'ONU également, les effets sont concrets. Dans un courriel aux collaborateurs mercredi, le Haut commissaire aux réfugiés Filippo Grandi a annoncé suspendre les emplois dépendant directement des Etats-Unis. "Ces mesures vont affecter environ 600 collègues", dit-il. Pire à l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), environ 3000 licenciements ont été prononcés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Classement de la procédure visant quatre employés du foyer

Publié

le

Le foyer de Mancy s'était retrouvé au coeur de la polémique après que plusieurs cas de maltraitances avaient été dénoncés dans la presse (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Ministère public genevois a annoncé vendredi avoir classé la procédure ouverte à l'encontre de quatre employés du foyer pour jeunes autistes de Mancy. Il leur était reproché d'avoir administré à une résidente des médicaments qui ne lui avaient pas été prescrits.

Selon le communiqué du Parquet, l'enquête n'a pas permis d'établir les circonstances ayant conduit l'adolescente de 16 ans à ingérer du Temesta (anxiolytique) et d'éventuels autres médicaments. Le Ministère public genevois ajoute, en outre, que les expertises indiquent que la santé de la résidente n'a pas été mise en danger.

Les quatre employés du foyer de Mancy avaient été prévenus d'exposition, de violation du devoir d'assistance, d'infraction à la loi fédérale sur les stupéfiants et d'infraction à la loi fédérale sur les produits thérapeutiques.

La décision de classement du Ministère public peut faire l'objet d'un recours auprès de la Chambre pénale de recours dans un délai de 10 jours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Initiative pour une contraception gratuite: refus du Grand Conseil

Publié

le

Le Grand Conseil genevois a refusé l'initiative du PS pour une contraception gratuite. Un contre-projet va être élaboré. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Grand Conseil genevois a refusé jeudi soir l'initiative législative du PS "Pour une contraception gratuite". La majorité a voté le principe d'un contre-projet qui doit être élaboré en commission.

L'initiative a été refusée par 55 voix contre 30. Elle vise à permettre à chacun de choisir sa contraception sans contrainte économique. Elle rend la contraception gratuite dans le canton, ce qui serait une première en Suisse. L'Etat prendrait en charge tous les frais de contraception qui sont estimés à environ 20 millions de francs par an.

La majorité de droite a questionné la pertinence de financer de manière universelle les moyens contraceptifs, plutôt que de cibler les groupes qui en ont besoin au moyen d'un dispositif plus élaboré. La responsabilité de la conception doit revenir à l'individu plutôt qu'à l'Etat, a relevé l'UDC Patrick Lussi.

Le Conseil d'Etat, opposé à l'initiative propose de cibler la contraception et le suivi gynécologique pour une certaine catégorie d'âge, tout en renforçant l'éducation sexuelle. La population des 15-25 ans serait directement concernée. Les députés doivent désormais travailler sur ce contre-projet dont le principe a été accepté par 56 voix contre 29 et une abstention.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

L'initiative piétonne dans les urnes avec un contre-projet

Publié

le

A Genève, l'initiative législative des Vert-e-s "pour un canton qui marche" sera soumise au peuple avec un contre-projet (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Genève se prononcera sur l'initiative législative des Vert-e-s "pour un canton qui marche". Ce texte sera soumis au peuple avec un contre-projet qui a été accepté jeudi soir par la majorité de droite du Grand Conseil genevois.

L'initiative demande des aménagements pour les piétons spécifiques, continus, directs et sécurisés sur l'ensemble du territoire. Elle prévoit notamment la création d'axes forts reliant les quartiers dans les parties denses du canton et davantage de zones piétonnes ou à priorité piétonne.

L'initiative exige que les premières actions soient mises en oeuvre dans les deux ans après son adoption. Un budget annuel d'au moins 40 millions de francs devra être prévu pour la construction de ces nouvelles infrastructures piétonnes. Avec une part de 39%, la marche est le mode de transport le plus utilisé à Genève.

L'initiative avait été refusée en janvier 2024 par la majorité de droite du Grand Conseil. Murat-Julian Alder, député PLR, a jeudi soir une nouvelle fois dénoncé une attaque contre le transport individuel.

Le contre-projet défendu par cette majorité prévoit des aménagements de mobilité douce avec une mention particulière pour les personnes en situation de handicap ainsi qu'une signalétique piétonne claire dans l’ensemble des communes. Il n'intègre pas de budget pour réaliser les aménagements piétons.

"Alibi"

"Rien de neuf à chercher dans ce contre-projet alibi", a souligné Marjorie de Chastonay, députée verte. Il reprend simplement les actions du Plan d'action des Mobilités actives en force, crée un article de loi redondant avec un droit constitutionnel existant pour les personnes en situation de handicap et propose la pose d'écriteaux pour indiquer les directions aux piétons, souligne la députée.

"A vouloir satisfaire tout le monde, on ne satisfait personne", relèvent les Vert-e-s, qui estiment que la marche est le parent pauvre des stratégies de mobilité. Le peuple devra donc voter sur l'initiative piétonne et son contre-projet accepté jeudi soir par 58 voix contre 30.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X