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Genève

Mouvement d'humeur des taxis genevois contre Uber

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A l'aéroport, les chauffeurs de taxi genevois ont participé à un mini débrayage. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Plusieurs dizaines de chauffeurs de taxi genevois se sont réunis, lundi après-midi, à l'aéroport de Genève, pour participer à un mini débrayage. La décision de laisser Uber continuer à exercer provisoirement ses activités au bout du lac est à l'origine de leur colère.

Les chauffeurs de taxi se sont finalement dispersés après une heure environ. Ils se sont promis d'organiser prochainement une assemblée de leur profession. Cette réunion aura lieu après les vacances d'automne, qui se déroulent la semaine prochaine. L'assemblée devra notamment décider de la suite à donner au mouvement.

"Nous allons aussi écrire au président du Conseil d'Etat genevois, Mauro Poggia, pour lui demander la suspension des activités d'Uber", a expliqué Mohammed Gharbi, membre du comité du milieu professionnel des taxis. Les représentants des chauffeurs vont également demander à rencontrer le magistrat pour lui exposer leurs craintes.

Les conducteurs de taxi n'ont pas apprécié la décision, vendredi, du département genevois de l'économie et de l'emploi (DEE) de prolonger la suspension de l'interdiction faite à Uber d'exercer dans le canton. Le DEE veut se donner du temps pour examiner la proposition qu'Uber lui a transmise visant à solder le passé avec ses chauffeurs.

Pour M.Gharbi, le canton a déjà trop tardé à faire respecter l'arrêt du Tribunal fédéral qui considère les chauffeurs d'Uber comme des employés et non comme des indépendants. Selon lui, il est à craindre que, de report en report, la multinationale puisse continuer impunément à exercer ses activités à Genève.

Le calcul des arriérés de salaires qu'Uber doit à ses chauffeurs prendra quelques semaines, selon le canton. Vendredi, aussitôt informés du sursis accordé à la société californienne, des conducteurs de taxi étaient allés manifester devant les fenêtres du DEE et avaient annoncé une grève, ce lundi, à l'aéroport.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève: pétition pour le droit à l'intégrité numérique à l'école

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A Genève, une pétition demande que l'Etat respecte l'intégrité numérique des élèves (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

A Genève, une pétition a été lancée par l'association Rune-Genève à l'intention du Grand Conseil. Elle demande que le droit à l'intégrité numérique voté par le peuple soit respecté dans les écoles du canton.

Le 18 juin 2023, le corps électoral du canton de Genève a accepté à une écrasante majorité (94,21 %) l'inscription d'un nouveau droit à l'intégrité numérique dans la Constitution cantonale. L'Etat de Genève doit appliquer ce droit sans plus tarder aux élèves de l’enseignement public, exige jeudi dans un communiqué l'Association réfléchissons à l’usage du numérique et des écrans (RUNE-Genève).

L'association déplore notamment que la création systématique d’un compte EEL (école en ligne) dès l’école primaire pour chaque élève soit effectuée sans l'accord parental alors qu'il s'agit de mineurs. Cette mesure est contraire au droit applicable, dénonce-t-elle.

Si les comptes EEL sont directement gérés par l’Etat et hébergés à Genève, il n’en est pas de même pour les services en ligne auxquels ces comptes peuvent donner accès. Et de citer en exemple les services de Google (Google "Class room" et la messagerie "Gmail").

Droit à la déconnexion

Avec ses pratiques d’usage du numérique à l’école, notamment primaire, et la nécessité pour des élèves d’utiliser des appareils numériques à la maison, le Département de l'instruction publique (DIP) concourt au développement des dépendances numériques. Il ne respecte ni le droit à une vie hors ligne ni le droit à la déconnexion, poursuit le communiqué.

La gratuité apparente des solutions choisies par le DIP apparaît souvent comme un argument décisionnel. Or, il arrive que des solutions locales relativement peu onéreuses soient écartées. Rune-Genève demande que soient privilégiées les entreprises régionales ou nationales respectant le droit à l’intégrité numérique et ne pratiquant aucune sorte de surveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le budget de la Ville de Genève adopté en commission des finances

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Le projet de budget 2025 de la Ville de Genève, présenté en septembre par le conseiller administratif Alfonso Gomez, sera discuté au Conseil municipal le samedi 7 décembre (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La commission des finances du Conseil municipal de la Ville de Genève a adopté par 8 voix contre 7 le projet de budget 2025 amendé par l'Exécutif. Ce projet, qui table désormais sur un déficit de 72,9 millions de francs, sera discuté en plénière le 7 décembre.

La gauche (PS, Vert-e-s et Ensemble à Gauche) a accepté ce projet de budget alors que le PLR, Le Centre, le MCG et l'UDC l'ont refusé, indique jeudi la Commission des finances dans un communiqué. Le déficit de 72,9 millions de francs reste dans la limite admissible imposée par la loi sur l'administration des communes.

Le Conseil administratif, qui prévoyait fin septembre un déficit de 63,4 millions de francs a adapté son projet de budget aux dernières prévisions du canton qui font état d'une baisse des recettes fiscales des entreprises. La diminution d'impôt sur le revenu des personnes physiques sur laquelle l'électorat genevois se prononce le 24 novembre est déjà intégrée.

La Commission des finances a analysé 33 propositions d'amendements, dont quatre ont été acceptées. Elles concernent une nouvelle subvention de 44'000 francs pour l’ Association Université Populaire Africaine, deux montants de 15'000 francs destinés à une "occupation positive de l’espace public" et une nouvelle subvention de 120'000 francs pour le soutien aux familles pour l’accueil parascolaire.

Le projet de budget prévoit d'ouvrir 108,7 nouveaux postes pour un montant global de 10,6 millions de francs. Une cinquantaine de ces nouveaux postes sont liés à la municipalisation des crèches.

Le PLR Ville de Genève a annoncé jeudi dans un communiqué qu'il ne votera pas ce budget en plénière. Le parti dénonce "des effectifs en hausse pour une administration déjà pléthorique" et "une tendance à municipaliser toujours plus de services".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève veut établir un cadastre cantonal complet des polluants PFAS

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Genève veut établir un cadastre cantonal complet des PFAS, une première en Suisse. Objectif: assainir les sites lourdement contaminés par ces polluants dits éternels, a expliqué le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Genève veut établir un cadastre cantonal complet des PFAS, une première en suisse. Objectif: assainir les sites lourdement contaminés par ces polluants dits éternels en faisant payer, si possible, la facture par les pollueurs.

Les substances per-et polyfluoroalkylées (PFAS) sont partout dans les produits d'usage quotidien et très difficilement dégradables, a rappelé mercredi devant les médias le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire (DT). Le canton veut obtenir un état des lieux précis de l'étendue et de la nature des contaminants grâce à une analyse systématique de son sol.

Pour ce faire, le gouvernement a adopté un projet de loi ouvrant un crédit d'investissement de 4,145 millions de francs. Il demande au Grand Conseil de pouvoir ainsi ajouter les PFAS au cadastre actuel des sites pollués, afin de faire assainir ceux qui sont le plus contaminés. "Les PFAS sont un problème pour l'eau. La bonne nouvelle pour Genève est que l'eau reste potable", a relevé M. Hodgers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Panteleimon Giannakopoulos à la tête de la santé genevoise

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Le professeur Panteleimon Giannakopoulos prendra la tête de la santé genevoise dès le 1er janvier prochain (archives). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

Le Conseil d'Etat genevois a nommé, mercredi, Panteleimon Giannakopoulos au poste de directeur général de l'office cantonal de la santé (OCS). Le professeur de psychiatrie assurait déjà, depuis six mois, l'intérim de cette fonction avec Philippe Bertschy.

La décision de nommer M. Giannakopoulos à la tête de l'OCS à compter du 1er janvier prochain a été prise à la majorité du Conseil d'Etat, a indiqué sa présidente, Nathalie Fontanet.

Sept candidatures avaient été retenues pour le poste. "M. Giannakopoulos s'est distingué comme le candidat ayant le mieux répondu aux critères d'évaluation pour reprendre la direction de l'OCS", écrit le gouvernement.

Le professeur Giannakopoulos travaille au sein du département de psychiatrie de l'Université de Genève depuis 1998. Dès le 1er janvier, il quittera ses fonctions hospitalières, mais conservera sa charge professorale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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