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Genève

Un institut de recherche lié à l'ONU pourrait quitter Genève

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La décision suisse de couper une bonne partie de son financement à l'Institut de recherche de l'ONU pour le développement social (UNRISD) pourrait aboutir au départ de celui-ci de Genève (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Suisse a décidé de couper dès 2023 une bonne partie de son financement à l'Institut de recherche de l'ONU pour le développement social (UNRISD). Cette décision pourrait aboutir au départ de cet organe indépendant dans le système onusien, qui est établi à Genève.

La décision suisse a été relayée cet été à l'UNRISD, a affirmé à la presse le directeur de l'institut, Paul Ladd. "La Suisse a été depuis longtemps un partenaire" et ce lien a permis d'attirer l'aide d'autres entités, a-t-il ajouté. Chaque année, l'UNRISD doit attirer les ressources des Etats, de fondations ou d'autres acteurs.

Après la décision suisse, le conseil d'administration a lui donné mandat au directeur d'"explorer" des possibilités pour l'institut d'être accueilli par d'autres pays. "Il est très coûteux d'être une agence onusienne à Genève", ajoute M. Ladd. "Sans une sorte de soutien de l'Etat hôte, il est très difficile de promettre de rester", déplore-t-il.

Il y a quelque semaines, le Conseil fédéral avait répondu à une question parlementaire sur cette entité. En 2020, la Direction du développement et de la coopération (DDC) a décidé de supprimer progressivement 450'000 francs de son soutien d'ici fin 2022, a-t-il affirmé.

La Suisse a promis de maintenir une enveloppe d'environ 100'000 francs par an, pour maintenir l'attractivité de la Genève internationale. Mais la décision suisse a provoqué une "incertitude" auprès d'autres gouvernements, dont un va également renoncer à son assistance.

"C'est un moment précaire pour l'institut et pour la recherche indépendante", insiste M. Ladd. Et le directeur de souhaiter trouver "une solution" à ces difficultés dans les prochains mois avec d'autres partenaires. Lancé en 1963, l'UNRISD mène des recherches pour tenter de réduire les inégalités. Il emploie une quinzaine de personnes. Il ne reçoit aucun financement du secrétariat général de l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Piétonnisation de la rue de Carouge: échec du référendum du MCG

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La Ville de Genève veut fermer la rue de Carouge à la circulation entre le rond-point de Plainpalais et la place des Augustins, ici à l'image, en supprimant la voie de circulation et une centaine de places de stationnement (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le référendum lancé par le MCG contre un crédit complémentaire de 3,7 millions de francs pour des aménagements liés à la piétonnisation de la rue de Carouge en Ville de Genève n'a pas abouti. Le parti a récolté 2500 signatures, alors que 3200 étaient nécessaires.

"Il y a eu peu de mobilisation, nous étions un peu seuls", a déclaré jeudi à Keystone-ATS Daniel Sormanni, conseiller municipal MCG. L'élu regrette l'échec de ce référendum, mais il "continuera le combat en disant que ces aménagements ne vont pas".

Pour le MCG, la piétonnisation de la rue de Carouge "risque de bouleverser irrémédiablement le mode de vie, l'économie locale et l'accessibilité de la ville". Le parti craint pour la survie des commerces locaux de l'artère, tant au niveau des livraisons que de la clientèle.

La Ville de Genève veut fermer la rue de Carouge à la circulation automobile entre le rond-point de Plainpalais et la place des Augustins, en supprimant la voie de circulation et une centaine de places de stationnement. A la place, une piste cyclable sera créée et les voies du tram seront mises aux normes. Elargis, les trottoirs accueilleront une soixantaine d'arbres.

Pour ce faire, un crédit de 8,1 millions avait été voté en juin 2021. Le crédit complémentaire de 3,7 millions concerne les aménagements dans les rues adjacentes, où des accès et des places de livraisons pour les commerces seront aménagés. Le montant avait été accepté par tous les partis au Conseil municipal, à l'exception du MCG et de l'UDC.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Comptes 2023: un excédent de 200 millions pour la Ville de Genève

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La Ville de Genève a annoncé jeudi un excédent de 200 millions à ses comptes 2023 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'excédent de revenus dans les comptes 2023 de la Ville de Genève se monte à près de 200 millions de francs. Ce résultat est dû à des revenus fiscaux extraordinaires, provenant principalement des personnes morales.

Les comptes 2023 bouclent un solde positif de 198,2 millions sur un budget de près de 1,3 milliard. Le déficit de 23 millions initialement prévu dans le budget 2023 a été ainsi plus que largement absorbé, écrit la Ville de Genève jeudi dans un communiqué.

Les revenus nets provenant de l'impôt sur les personnes physiques de montent à 665,6 millions (+50,2 millions). La part de l'impôt sur les personnes morales, plus fluctuant en raison de la volatilité des marchés, atteint elle 313 millions (+121,3 millions, dont 75,6 millions de correctifs liés aux années antérieures).

La Ville précise que le budget est établi comme à l'accoutumée sur la base des seules données disponibles, à savoir les prévisions fournies par l'administration fiscale cantonale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La Genève internationale s'active pour de meilleurs politiciens

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Des dizaines d'acteurs politiques émergents viendront chaque année à Genève pour être encadrés (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les campagnes électorales dans de nombreux pays montrent une méfiance envers les dirigeants politiques et un décalage avec les citoyens. Quatre organisations, dont trois de la Genève internationale, ont lancé une coalition pour de meilleurs responsables politiques.

Cette initiative pour "l'excellence dans le leadership politique" (LEiP) regroupe le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP) la Fondation Kofi Annan et NexusVesting. Mais également la "Fondation apolitique", établie à Londres.

Dès mai, une vingtaine de jeunes acteurs politiques émergents du monde entier, dont une Suissesse, viendront à Genève pour être encadrés, ont affirmé jeudi à Keystone-ATS ces différentes entités. L'objectif est aussi d'investir dans la recherche sur le leadership politique face aux défis du 21e siècle, comme c'est déjà le cas pour le secteur privé.

"En comparaison avec d'autres branches, peu est fait pour identifier, préparer, soutenir et évaluer les responsables politiques", affirme le responsable du GCSP en charge du dispositif, Peter Cunningham. Alors que les discours sont de plus en plus "toxiques" sur la politique, selon lui, des campagnes publiques tenteront également de rapprocher dirigeants politiques et citoyens.

Une semaine du leadership politique sera elle organisée chaque année à Genève. Des sondages seront menés auprès de citoyens dans différents pays. Un dialogue sera porté avec des partis pour considérer "leurs défis, leurs besoins et leurs attentes".

"Le leadership politique aujourd'hui est dur. Peut-être plus dur que jamais", fait remarquer la directrice exécutive de la Fondation Kofi Annan, Corinne Momal-Vanian. Face aux questions auxquelles ils doivent répondre, les dirigeants doivent être armés de valeurs et d'outils. "Nous devons les soutenir. C'est ce que cette initiative souhaite faire", dit la directrice exécutive.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Swiss4 veut obtenir une licence bancaire

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L'établissement financier genevois Swiss4 compte effectuer d'ici deux ans les démarches auprès de la Finma, le régulateur financier helvétique, pour obtenir une licence bancaire qui lui permettra d'offrir de nouveaux services à ses clients (illustration). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'établissement financier genevois Swiss4 compte effectuer d'ici deux ans les démarches auprès du régulateur financier helvétique pour obtenir une licence bancaire. Cette dernière permettra à la société d'offrir de nouveaux services à ses clients.

Swiss4 prévoit de faire une demande de licence bancaire "dès que nous aurons atteint certains seuils, notamment en termes de dépôts et de volume d'activités", a indiqué mercredi Zhina Asmaei, directrice générale et cofondatrice de Swiss4. L'entreprise souhaite d'abord atteindre "une taille et une stabilité suffisantes avant de franchir cette étape importante", a-t-elle souligné.

L'établissement, qui détient déjà une licence fintech de l'Autorité de surveillance des marchés financiers, devra notamment réunir au moins 10 millions de francs en fonds propres avant de franchir cette étape supplémentaire. Fondé en 2020 dans la Cité de Calvin, il pourra ensuite accepter plus de dépôts de la clientèle et étendre ses services. Il a récemment lancé une application de services financiers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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