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Genève

Protections périodiques gratuites en ville de Genève et à l'UNIGE

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Afin de lutter contre la précarité menstruelle, la Ville de Genève et l'Université de Genève installent des distributeurs de tampons et de serviettes hygiéniques gratuits (illustration). (© KEYSTONE/DPA/FEDERICO GAMBARINI)

Afin de lutter contre la précarité menstruelle, la ville de Genève et l'Université de Genève (UNIGE) installent des distributeurs de tampons et de serviettes hygiéniques gratuits. Ces projets pilotes seront évalués au bout d'un an.

La ville de Genève a annoncé mardi que 53 distributeurs de serviettes en coton biologique seront installés début septembre dans 30 lieux. Bibliothèques, maisons de quartier, musées, lieux dédiés aux personnes démunies, aux associations féministes et LGBTIQ+: l'accent est mis sur les espaces accueillant les jeunes et les femmes les plus à risque de précarité menstruelle.

La mesure est évaluée à 16'000 francs. Ce dispositif pilote sera évalué au bout d'un an pour décider de sa pérennisation et de son éventuelle extension. Pour le conseiller administratif Alfonso Gomez, en charge des questions d'égalité, un accès facilité et gratuit aux protections périodiques permet à la fois de lutter contre la précarité menstruelle et de promouvoir l'égalité.

Promotion de la cup

L'UNIGE a également fait savoir mardi la mise en place de 16 distributeurs de serviettes hygiéniques et de tampons en coton biologique gratuits dans ses cinq bâtiments principaux. Là aussi, il s'agit d'un projet pilote d'un an, devisé à 37'000 francs. Il sera accompagné d'événements visant à briser le tabou des règles, dont une action autour de la cup menstruelle, plus durable.

L'alma mater genevoise relève que la pandémie de Covid-19 a mis en lumière la précarité dans laquelle vivent certains étudiants parfois privés de revenus durant leur cursus académique. Alors que les personnes menstruées ne peuvent se passer de ces produits d'hygiène féminine, ceux-ci ne sont pas considérés comme des produits de première nécessité et sont soumis à une TVA de 7,7%, note-t-elle.

Le Grand Conseil genevois a adopté en mai une motion pour la mise à disposition gratuite de protections périodiques dans les écoles publiques. Des projets initiés par des élèves ont déjà vu le jour au secondaire II. Au vu de la diversité des écoles et des besoins, le Département de l'instruction publique entend agir dans une logique participative. Une évaluation sera faite au printemps prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Focus sur la santé mentale lors d'un cancer du sein

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A l'occasion d'octobre rose, le mois du cancer du sein, un focus est mis sur l'importance de préserver son moral face à la maladie. Conférences, ateliers, stands d'information et journées sportives déclineront le thème "bien dans sa tête, bien dans son corps" (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A l'occasion d'octobre rose, le mois du cancer du sein, un focus est mis sur l'importance de préserver son moral face à la maladie. Conférences, ateliers, stands d'information et journées sportives: une série d'événements à Genève et à Nyon (VD) décline le thème "bien dans sa tête, bien dans son corps".

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes, avec 6500 nouveaux cas chaque année en Suisse et 50 chez les hommes, ont indiqué les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), le Groupement hospitalier de l'ouest lémanique (GHOL) et l'Hôpital de la Tour à Meyrin. La maladie et ses traitements ont un impact lourd sur le bien-être physique et psychique des patients.

Pour octobre rose, les trois hôpitaux ainsi que la Ligue genevoise contre le cancer, la Fondatin genevoise de dépistage du cancer, le Centre OTIUM et Cancer Support Switzerland rappellent l'importance de prendre soin de sa santé mentale. D'où des propositions d'initiation à l'aviron, l'escalade, l'escrime, le yoga ou encore le step. Des massages des mains et des soins de manicure seront aussi offerts, tout comme des cours de maquillage et de nutrition.

Les questions de soutien, d'écoute des émotions et de thérapies complémentaires seront abordées dans une conférence sur la qualité de vie. La place des proches aidants sera aussi au coeur d'un événement. Par ailleurs, une maquette géante d'un sein installée dans le hall principal des HUG permettra de comprendre comment le cancer se développe. Deux expositions et un concert caritatif complètent le programme.

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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Grand Conseil genevois freine sur le 30 km/h

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La saga sur l'instauration d'un 30 km/h généralisé sur poursuit dans le canton de Genève (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le 30 km/h continue de faire débat dans le canton de Genève. La majorité de droite du Grand Conseil, opposé à une généralisation de cette limitation de vitesse, a exigé vendredi soir une modification de la loi sur la mobilité cohérente et équilibrée (LMCE).

Présenté début 2022, le plan du Conseil d'Etat contre le bruit routier prévoyait initialement une limitation à 30 km/h sur près de 300 axes, certains de jour comme de nuit, d'autres uniquement de nuit.

Une vingtaine d'axes ont ensuite été dispensés à la suite d'un accord, l'automne dernier, entre le Département des mobilités et plusieurs associations du lobby routier, qui avaient fait recours contre le projet initial. D'autres recours restent toutefois pendants, retardant l'entrée en vigueur.

Sur le plan politique, les partis de droite souhaitent revoir cette LMCE qui, selon eux, manque de "cohérence". Le rapporteur de majorité, le PLR Pascal Uehlinger, a expliqué vendredi soir que cette modification de loi visait notamment à ne pas instaurer "dogmatiquement" le 30 km/h dans certaines zones, où des tronçons pourraient ainsi rester à 50 km/h.

Plusieurs membres de la gauche se sont vivement opposés à ces modifications, évoquant "un recours déguisé" ou encore un "détricotage" de la stratégie contre le bruit routier. Le socialiste Matthieu Jotterand a notamment critiqué "l'obsession de la droite à défendre le 50 km/h, comme si c'était un intérêt vital", alors que 120'000 Genevois subissent un niveau de bruit qui dépasse les normes fédérales, a-t-il expliqué.

"D'un autre âge"

Le conseiller d'Etat Pierre Maudet, qui a repris un dossier initié par son prédécesseur Serge dal Busco, s'est aussi opposé au projet de loi de la droite, issu selon lui "d'un autre âge". Il "rigidifie tout" en ne permettant pas, par exemple, d'adapter la vitesse en fonction de l'heure la journée, a-t-il soutenu.

Au vote, la majorité de droite l'a emporté, l'entrée en matière ayant été acceptée par 49 députés, contre 42 refus. Pierre Maudet a toutefois refusé de demander le troisième débat, reportant ainsi le vote final.

Plusieurs autres objets liés au 30 km/h sont ensuite passés entre les mains du Grand Conseil. Un nouveau projet de loi soutenu par l'UDC et le MCG, souhaitant lutter "contre une mobilité délirante et déséquilibrée", a été présenté afin de largement limiter l'usage du 30 km/h.

Cette fois-ci, le PLR n'a pas suivi un projet jugé "excessif" et les propositions de l'UDC et du MCG ont été largement écartées par 63 députés, contre 28 voix favorables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le Grand Conseil genevois tient aux infrastructures postales

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Le Grand Conseil genevois tient à un réseau postal de qualité (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les fermetures des bureaux de poste inquiètent le Grand Conseil genevois. Les députés ont voté vendredi deux motions, l'une demande de maintenir un réseau de qualité et l'autre invite à songer à déléguer des prestations administratives aux bureaux postaux.

Ces deux textes ont été approuvés par l'ensemble des partis, à l'exception du PLR. Depuis dix ans, une vingtaine d'offices postaux ont fermé dans le canton et d'autres fermetures sont envisagées. Face à ce constat, le Grand Conseil veut que le gouvernement "s'engage activement" auprès de la Poste pour maintenir un réseau postal de qualité.

"Si la poste est un service public, c'est aussi une entreprise qui doit atteindre une certaine rentabilité", a relevé Delphine Bachmann, cheffe du Département de l'économie. Elle a toutefois assuré que le Conseil d'Etat est déjà en dialogue constant avec la Poste. Elle accueille donc sereinement cette motion qui émane des rangs de l'UDC.

La deuxième motion, qui est issue du Centre, propose d'explorer la piste du partenariat avec la Poste dans le but de déléguer des prestations administratives aux bureaux de poste. L'objectif est d'être plus proche de la population et de maintenir des structures postales existantes. Des projets-pilotes similaires existent déjà dans le Jura et à Neuchâtel.

"La Poste pourrait être un vecteur de facilitation pour les personnes ayant de la peine avec les guichets numériques et les aider", a relevé le centriste Jean-Marc Guinchard. "Il ne s'agit pas de démanteler les services de l'Etat, mais de travailler sur les services de proximité", a-t-il ajouté. Plusieurs députés ont insisté sur l'importance de la poste pour les personnes âgées ou isolées.

"Du luxe"

Pour le PLR, la Poste doit avant tout revoir son modèle d'affaire qui s'érode avec une diminution du trafic des lettres. Selon le député Jacques Béné, "on est actuellement dans le luxe". A Genève, 99% de la population se trouve à moins de 20 minutes à pied ou en transport public d'un office postal, a-t-il relevé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Une grande conférence sur la maladie d'Alzheimer à Genève

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Selon les estimations d'Alzheimer Suisse, 156'900 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence vivent actuellement en Suisse (image d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/SVEN HOPPE)

Genève accueille de mardi à jeudi la 34e Conférence d'Alzheimer Europe, qui rassemble des spécialistes et des personnes concernées par cette maladie. Ils discuteront des récentes découvertes, des nouveaux traitements et des meilleurs diagnostics qui suscitent de l'espoir.

Mais pour l'heure, il n'existe aucun médicament susceptible de guérir ou stopper la maladie d'Alzheimer et les autres formes de démence, relève vendredi l'association Alzheimer Suisse dans un communiqué. La conférence s'intéressera aussi à la manière de créer une société inclusive qui facilite la participation sociale des malades et de leurs proches.

Le savoir des personnes directement concernées par la maladie est systématiquement pris en compte dans l'élaboration des programmes préparés par les sections d'Alzheimer Suisse. Organisée chaque année depuis 1990, cette grande conférence revient en Suisse pour la deuxième fois après 1998.

Environ 156'900 personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence en Suisse, selon des estimations de l'association. On dénombre 33'800 nouveaux cas chaque année. La majorité des personnes atteintes sont des femmes (66%). Plus de 8000 personnes, soit près de 5%, sont atteintes d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée avant leur 65e anniversaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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