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La ligne CFF Lausanne-Genève ne sera pas rétablie avant vendredi

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Une vue sur un trou de la ligne CFF entre Lausanne et Geneve à la suite d'un affaissement survenu en bordure de voie à la hauteur de Tolochenaz.(©Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le trafic ferroviaire entre Genève et Lausanne ne sera pas rétabli avant vendredi matin, ont annoncé mercredi en fin de journée les CFF. L'affaissement du sol au niveau des voies, survenu mardi à la hauteur de Tolochenaz, nécessite encore d'importants travaux.

"La ligne va rester bloquée entre Morges et Allaman jusqu'à vendredi tôt le matin, avec si possible un rétablissement de la liaison pour le début du service", a indiqué à Keystone-ATS Frédéric Revaz, porte-parole aux CFF. La remise en état des voies s'avère plus compliquée que prévu.

L'installation d'un pont provisoire de près de 20 mètres, évoquée par les CFF dans les médias, n'a pas encore été décidée, selon M. Revaz. Le bétonnage des trous découverts semble pour l'instant la meilleure option.

Les équipes de réparation, d'un effectif de 20 personnes, sont mobilisées 24h/24h. Afin de combler les cavités qui se sont formées et de stabiliser le sol au moyen d'injections, les équipes sur place ont coulé plus de 25 mètres cubes de béton, précisent les CFF.

Société privée impliquée

C'est un affaissement du sol à la hauteur de la commune de Tolochenaz, près de Morges, qui est la cause du blocage du trafic CFF. Selon les Chemins de fers fédéraux, il est dû à des travaux effectués sous les voies par la société Energie 360° pour le percement d'une canalisation d'eau.

L'entreprise privée a reconnu dans des tweets un chantier en cours lié au projet Enerlac, réseau d'énergie thermique devant garantir un approvisionnement énergétique 100% renouvelable aux bâtiments d'une zone industrielle non loin de la ligne CFF à partir de l'eau du lac Léman. M. Revaz a affirmé que les CFF étaient en contact avec cette société mais que la question des responsabilités serait discutée dans un second temps.

La faute à pas de chance?

Une première cavité s'est creusée mardi en fin de journée en bordure de voies puis un deuxième trou est apparu entre les deux voies dans la nuit de mardi à mercredi.

"Le chantier tiers qui se déroule dans la zone consistait en la mise en place de deux micro-tunneliers à plus ou moins dix mètres de profondeurs. C'est doublement pas de chance parce qu'on a une profondeur suffisante pour ne générer aucune gêne pour nos voies", a expliqué à Keystone-ATS Laurent Pasquini, responsable surveillance génie civil aux CFF.

"Le premier micro-tunnelier s'est fait sans soucis dans du bon terrain et le second, qui est trois mètres à côté, a tapé cette poche de terre meuble de très mauvaise qualité", relève-t-il. Les CFF ont mis en place un béton auto-nivelant dans la cavité et on fait parallèlement des sondages pour essayer de détecter des anomalies dans le terrain sous les voies, selon lui.

Interrogé dans l'émission Forum de la RTS, le directeur des CFF pour la Suisse romande, Alain Barbey, a, lui, évoqué une possible "bourde" ou du moins un "problème qui n'a pas été anticipé", mais dont les CFF ne sont pas responsables. Il a aussi reconnu qu'on "ne maîtrise pas toujours toute la géologie des sous-sols".

Durant la nuit de mardi à mercredi, les équipes de réparations étaient parvenues à combler avec du ballast et du ciment le premier trou de plus de 5 mètres cubes qui s'était creusé sous les voies. Le trafic avait ensuite pu être rétabli sur une voie, avec une vitesse réduite à 20 km/h, mercredi entre 04h00 et 05h00. Il avait dû être à nouveau interrompu par mesure de sécurité car une nouvelle cavité s'était creusée sous les voies.

Eviter les voyages non essentiels

Les CFF conseillent toujours à leur clientèle à renoncer aux voyages non essentiels sur cette ligne. Pour les déplacements essentiels, environ 25 bus de remplacement assurent la liaison entre Morges et Allaman. Les trains Regioexpress effectuent sinon la liaison entre Genève et Allaman et entre Lausanne et Morges. Aucun Intercity ne circule.

Des trains spéciaux sont aussi ponctuellement mis en service entre Nyon et Genève. Le personnel CFF est présent pour renseigner la clientèle dans les gares de la région. Les CFF adressent par ailleurs leurs excuses à leurs clients pour les désagréments subis.

M. Revaz n'était pour l'instant pas en mesure de chiffrer ou d'estimer ni le montant des dédommagements aux clients ni le coût des travaux de réparation que devrait occasionner cet incident. Pour rappel, depuis le 1er janvier, les CFF doivent rembourser une partie des billets en cas de retard ou de suppression de trains. De nombreux frais de taxis et de nuitées d'hôtels ont déjà été payés aux clients, selon M. Revaz et M. Barbey.

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Ecole de commerce dans quatre régions: nouveau cursus adopté

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Le ministre vaudois Frédéric Borloz a annoncé en mai qu'à partir de la rentrée 2026, le cursus d'Ecole de commerce ne pourra plus se faire en gymnase comme à ce stade, mais uniquement dans les écoles professionnelles commerciales de Lausanne, d'Aigle, de Nyon et désormais aussi d'Yverdon (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

L'Etat de Vaud a adopté le nouveau cursus de ses Ecoles de commerce pour la rentrée 2026. Les élèves suivront une grille horaire qui renforce les bases théoriques ainsi qu'un apprentissage pratique progressif pour mieux les préparer tant aux études supérieures qu'à une entrée sur le marché du travail.

Le gouvernement avait annoncé en mai qu'à partir de la rentrée 2026, le cursus d'Ecole de commerce ne pourra plus se faire en gymnase comme c'est le cas actuellement, mais uniquement dans les écoles professionnelles commerciales de Lausanne, d'Aigle et de Nyon. Vendredi, le Canton a annoncé que cette formation serait aussi dispensée à Yverdon-les-Bains (au Centre professionnel du Nord vaudois - CPNV).

L'Ecole de commerce propose une formation à plein temps en école, pendant trois ans, suivie d'une année de stage en entreprise. A l'issue de ce cursus, les élèves obtiennent simultanément leurs deux diplômes: un Certificat de capacité (CFC) et une maturité professionnelle (MP) "Economie et services, type économie". Le but est d'offrir le choix entre la poursuite d'études dans une HES ou l'entrée dans la vie active, rappelle le canton.

Allemand renforcé

"La nouvelle grille horaire renforce les disciplines fondamentales et les domaines-clés du commerce pour favoriser la réussite des élèves. Les mathématiques, les finances et la comptabilité bénéficient de davantage d'heures. Dès le début du cursus, les élèves consolideront aussi leur maîtrise du français et de l'allemand", expliquent les services du conseiller d'Etat en charge de l'éducation Frédéric Borloz.

Plusieurs choix ont dû être opérés. L'italien a été retiré du tronc commun au profit du renforcement de l'allemand, tout en restant disponible dans les spécialisations à choix. Dans le complément au CFC, les arts visuels et la musique ne figurent plus au programme.

Une approche philosophique, notamment à travers l'enseignement des principes éthiques, est intégrée aux cours de français, d'économie et de droit. En résumé, selon le Département de la formation (DEF), la culture générale est développée, avec des bases plus solides et une orientation commerciale.

Pas d'impact pour le cursus en cours

Ces modifications n'ont pas d'impact pour les élèves qui sont déjà en formation, souligne le DEF. Les élèves déjà engagés dans l'Ecole de commerce au sein d'un gymnase pourront d'ailleurs continuer leur formation en restant dans le même établissement jusqu'en 2029.

Pour rappel, la sortie de l'Ecole de commerce des gymnases vaudois a suscité les critiques et les inquiétudes des syndicats de l'enseignement. Ils ont dénoncé une décision "unilatérale et opaque" de la part des services de M. Borloz. Ils regrettent "la fin de non-recevoir du DEF à leurs revendications", soit l'ouverture de négociations, des garanties sur le transfert des enseignants touchés et leurs conditions de travail.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fonction publique vaudoise: nouvelle journée de grève et d'actions

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Dans le canton de Vaud, de nombreux lieux de travail avaient de nouveau voté des résolutions de grève, notamment dans les établissements scolaires, ici le gymnase de Beaulieu à Lausanne, et universitaires, ainsi que dans le domaine de la santé et du social. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La fonction publique vaudoise a connu jeudi une nouvelle journée de grève pour protester contre le projet de budget 2026 et ses 305 millions de mesures d'économies. C'était la septième journée de colère des employés des services publics et parapublics depuis octobre.

Sous les mots d'ordre "Contre l'austérité, on ne lâche rien!", les syndicats avaient invité tous les fonctionnaires à une "grève totale" afin de protester contre les coupes budgétaires de l'Etat. De nombreux lieux de travail avaient voté des résolutions de grève, notamment dans les établissements scolaires et universitaires, ainsi que dans le domaine de la santé et du social.

"Difficile de dire si les grévistes sont en augmentation, mais c'est déjà la quatrième journée de grève et la mobilisation reste très forte", a indiqué à Keystone-ATS Cora Antonioli, la présidente du syndicat SSP-Vaud, organisatrice de la mobilisation avec les syndicats SUD et FSF. "On constate toutefois que le nombre d'endroits mobilisés s'élargit à de nouveaux secteurs en grève".

Ecoles: "forte mobilisation"

C'est dans les écoles que le mouvement de grève était, une nouvelle fois, le plus répandu. Le Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) "constate une forte mobilisation sur les différents lieux de formation du canton". "Dans l'enseignement obligatoire, on peut estimer à plus d'un tiers environ la proportion des employés de l'Etat de Vaud qui ont fait grève aujourd'hui", indiquent les services du ministre Frédéric Borloz.

"Les situations peuvent varier fortement d'un établissement à l'autre. Dans certains établissements ou certains sites, aucune classe n'a eu l'enseignement habituel, dans d'autres lieux ou écoles, la journée s'est déroulée normalement ou presque", souligne le DEF.

"Dans tous les cas où les cours ne pouvaient pas avoir lieu normalement, les élèves ont été accueillis à l'école selon la décision des parents de les garder ou non à la maison. Les familles ont été informées de chaque situation par écrit", précise-t-il.

Assemblée en soirée

Après les cinq manifestations dans les rues de Lausanne depuis le 2 octobre, dont deux cette semaine devant le Grand Conseil - où les députés débattent justement du budget 2026 de l'Etat -, aucune manifestation n'a été prévue jeudi en fin de journée, parallèlement à cette quatrième journée de grève.

En revanche, une assemblée générale unitaire des syndicats du personnel est prévue à 18h30 pour décider de la suite du mouvement, des mobilisations et des actions pour la semaine prochaine.

"Engager le dialogue"

Les trois syndicats de la fonction publique SSP, FSF et Sud fustigent toujours le gouvernement, "sa politique de (non-)communication" et "sa volonté de ne pas négocier". Ils reprochent aussi au Conseil d'Etat de "tenter de faire porter toute la responsabilité de ses choix politiques au Grand Conseil".

Ces organisations syndicales appellent donc le Conseil d'Etat à "engager sans délai un dialogue sérieux, seul moyen d'apaiser la situation et de répondre aux préoccupations légitimes exprimées".

Mardi et mercredi devant le Grand Conseil, le gouvernement a plusieurs fois répété qu'il n'avait pas refusé le dialogue, contrairement aux dires des syndicats. La présidente Christelle Luisier a notamment évoqué deux séances de discussions et relevé que, selon elle, c'était les syndicats qui avaient "refusé toute entrée en matière".

Le gouvernement a présenté le 24 septembre son projet de budget 2026, qui prévoit un déficit de 331 millions de francs et 305 millions de mesures d'économies. Ces dernières comprennent notamment 165 millions de coupes dans les subventions.

Le personnel de l'Etat est, lui aussi, directement concerné avec notamment une "contribution de crise" de 0,7% du salaire brut en 2026 sur les classes salariales de 6 à 18. Cette mesure, comme toutes les autres, est combattue par les syndicats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne: 41 personnes prévenues de fraude aux assurances sociales

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La justice vaudoise a mis au jour une fraude a l'assurance sociale en enquêtant sur le "tristement célèbre" immeuble de la rue de Geneve 85 a Lausanne, ci-contre. Cet immeuble, qui fait régulièrement la "une" des médias, est aussi connu comme une base pour le trafic de drogue à Lausanne. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La justice vaudoise a mis à jour une fraude à l'assurance sociale en enquêtant sur le "tristement célèbre" immeuble de la rue de Genève 85 à Lausanne: 41 personnes sont accusées d'avoir reçu des prestations sociales indues pour la prise en charge de leur loyer.

Le préjudice est estimé à quelque 1,9 million de francs et les services sociaux de l'Etat de Vaud ont porté plainte, annonce jeudi le Ministère public vaudois dans un communiqué.

Cet immeuble, qui fait régulièrement la "une" des médias, est connu comme une base pour le trafic de drogue à Lausanne. En investiguant sur ces activités, mais aussi sur l'occupation d'appartements par des personnes en situation de séjour illégal, les enquêteurs ont remarqué que de nombreuses personnes s'annonçaient locataires sans toutefois y résider.

Grâce à de faux baux à loyer, fournis par le concierge et le gérant de l'immeuble, ces individus ont perçu illicitement des prestations des services sociaux de l'Etat de Vaud entre 2018 et 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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VD: les députés acceptent de baisser le salaire des fonctionnaires

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Le Grand Conseil vaudois a débattu mercredi jusqu'à 22h00 sur le budget 2026. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil vaudois a poursuivi mercredi tout au long de la journée, et même jusqu'en fin de soirée, ses débats sur le budget 2026. Sa majorité de droite a notamment accepté, en premier débat, une baisse de salaire pour les employés de l'Etat.

Cette "contribution de crise" constitue l'une des mesures les plus sensibles du budget 2026, et elle est particulièrement vilipendée lors des manifestations de la fonction publique. Elle prévoit une retenue de 0,7% sur le salaire de la plupart des employés de l'Etat pour l'année 2026. Economies attendues pour le canton: 23,5 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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