Suisse Romande
Léman Express: la cadence au quart d’heure arrive
Une étape importe pour le Léman Express.
Les usagers qui font le trajet de Coppet à Lancy-Pont-Rouge pourront bénéficier dès ce lundi (11 juin) de la cadence au quart d’heure aux heures de pointe. Un rythme qui sera étendu dès décembre à toute la journée en semaine, avant la mise en service du tracé CEVA fin 2019.
Ce jeudi matin, les autorités genevoises, vaudoises mais aussi françaises, ont célébré en grande pompe cette étape, à bord d’une nouvelle rame du Léman Express. Parmi les personnalités présentes, la présidente du Conseil d'Etat vaudois Nuria Gorrite, pour qui cette étape est un trait d’union entre les régions :
Serge Dal Busco lui faisait sa première sortie officielle en tant que nouveau conseiller d’Etat genevois en charge des Infrastructures. Cette cadence au quart d’heure va quoiqu’il en soit entraîner des mesures d’accompagnement. Serge Dal Busco :
Cette fréquence au quart d’heure est une première en Suisse romande. Elle devra permettre de répondre à la demande des usagers, toujours plus nombreux dans notre région, comme le rappelle Alain Barbey, directeur régional CFF pour la Suisse Romande :
Climat
Le danger d'incendie augmente en Valais
Les abondantes précipitations de la fin juin n'ont pas mis le Valais à l'abri du danger d'incendie. Le canton appelle vendredi à la prudence et au respect des mesures de prévention des incendies de forêts.
"Les températures estivales de ces derniers jours ainsi que l'absence de précipitations à venir contribuent à une rapide augmentation du danger d'incendie", indique l'Etat du Valais dans un communiqué. Dans la plaine du Rhône, entre Martigny et Brigue, le risque varie actuellement entre limité (2) et marqué (3).
A la veille des festivités du 1er août notamment, la population est appelée à se conformer aux instructions des autorités locales et de respecter "scrupuleusement" les emplacements prévus pour utiliser des feux d'artifice. Les contrevenants seront dénoncés à l'autorité compétente, avertit le canton.
Mégots de cigarette et allumettes ne doivent évidemment pas être jetés en pleine nature. Les services cantonaux suivent l'évolution de la situation et prendront d'éventuelles nouvelles dispositions en fonction de la situation météorologique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Trois appartements à Versoix entièrement détruits par un incendie
Un incendie, qui s'est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi dans un jardin à Versoix (GE), a ravagé trois appartements. Quatre autres logements situés dans le même bâtiment sont inhabitables. Le sinistre n'a pas fait de blessé.
L'alarme a été donnée à 00h22 pour un sinistre au 270 route des Fayards, précise le Service d'incendie et de secours de Genève (SIS), confirmant une information de 20 minutes. L'intervention a mobilisé sept véhicules et 25 pompiers professionnels ainsi que dix pompiers volontaires de Versoix et de Collex-Bossy.
Le feu est parti d'un jardin et s'est propagé par la façade à trois appartements en duplex. Les flammes ont complètement détruit ces logements. Le sinistre a ensuite touché quatre appartements situés au-dessus. Ils sont inhabitables en raison des fenêtres qui ont cédé et des suies qui ont pénétré dans les intérieurs.
Les habitants ont tous pu évacuer par leurs propres moyens. A noter que plusieurs logements n'étaient pas occupés au moment du sinistre. Six personnes ont été contrôlées sur place, dont une a été emmenée à l'hôpital pour une très légère intoxication. Au total 18 personnes ont été relogées avec l'aide de la commune de Versoix (GE).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Jeux olympiques
Tiago Behar: "Mon père avait juste loupé la qualif pour les JO"
Le relais suisse en natation pourra compter sur Tiago Behar. Le Vaudois d’adoption, expatrié aux États-Unis, se rendra aussi un peu à Paris pour son père. Rencontre.
Né à Bâle, Tiago Behar a ensuite vécu en Espagne où il a fait ses premières leçons de natation en club, en Allemagne où il a fait sa première compétition, aux États-Unis où il a réalisé qu’il pouvait atteindre le haut niveau. Tout ça avant de revenir dans la région lausannoise… Et de repartir aux États-Unis. Malgré ces déménagements, avec deux parents nageurs, il s’est évidemment vite retrouvé les pieds dans l’eau.
La natation, ce n’était donc pas une passion innée. Mais ça l’est devenu petit à petit, pour l’ambiance, les performances et pour le bien-être que ça procure.
D’une passion, la natation est devenue le point central de la vie de Tiago Behar. Mais à quel moment a-t-il décidé ou compris qu’il pouvait devenir pro? “Je ne sais pas si j’ai déjà eu ce moment, avoue-t-il. En natation, tu peux devenir pro, mais c’est très difficile d’en vivre, à part si tu es médaillé olympique ou si tu fais des médailles internationales et que tu te mets bien en avant avec des sponsors.” Pour le nageur, il a plutôt été question de se rendre compte qu’il pouvait atteindre le haut niveau.
The American dream
Et c’est exactement ce qu’il a fait. Tiago Behar a déménagé il y a trois ans aux États-Unis. Il étudie et s’entraîne à la Arizona State University qui possède l’une des meilleures équipes de natation du pays.
Pouvoir entrer dans une telle université est déjà un parcours du combattant en soi. “J’ai décidé de tout faire moi-même, ce qui était peut-être pas le plus facile, rigole le nageur. Je cherchais les meilleures universités, je trouvais les contacts et j’ai envoyé tous les emails moi-même aux coachs.” La difficulté réside dans le fait d’être accepté académiquement dans l’université et sportivement dans l’équipe de natation.
Une fois admis à la ASU, Tiago s’est installé sur le campus. Et l’intégration a été plutôt facile.
Cependant, être admis ne fait pas tout. Le milieu est très compétitif et rester dans l’équipe est également un défi quotidien.
Tiago Behar est donc bien là pour travailler. Et ça se voit dans ses résultats. Cette année, il a participé aux championnats américains universitaires. Une compétition au niveau très élevé. Son plus bel accomplissement jusqu’ici.
Non seulement il a pris part à la compétition, mais il a aussi performé.
Pour son père
Dans quelques jours, c’est une aventure encore plus grande qui attend Tiago Behar: les Jeux Olympiques. Une compétition qui lui tient à cœur, pas seulement pour son prestige sportif.
Alors au moment d’apprendre sa sélection officielle, chez lui, avec ses parents, il y a eu beaucoup d’émotion.
À Paris, Tiago Behar participera aux relais. “C’est un petit peu plus stressant. Après, j’ai nagé des 200 crawl une centaines de fois, je sais comment les nager. Je m’entraîne pour ça, lance le nageur. Ces trois dernières années aux US, j’ai beaucoup appris sur la partie mentale.”.
Alors que la plupart des athlètes essaient de voir les JO comme n’importe quelle autre compétition, le nageur essaie plutôt “de traiter toutes les courses comme les JO. Parce que si tu penses au futur et pas au moment présent, tu ne seras pas près pour le moment présent.” Il avoue tout de même qu’il sera sûrement un peu stressé “parce que si je nage mal, ce sera pas décevant juste pour moi mais pour toute l’équipe.”
Les épreuves de natation commenceront le 27 juillet.
Jeux olympiques
Léonie Pointet: "On m'a toujours dit que je courais vite"
La nouvelle génération de sprinters suisses sera à Paris dans quelques jours. Léonie Pointet sera alignée sur le 200m. Rencontre après une matinée d'entraînement.
Sous un soleil de plomb, c’est sans surprise que je retrouve Léonie Pointet au stade de la Pontaise. Le terrain est en train d’être préparé pour un match de foot, mais pas de quoi nous faire oublier que c’est aussi une sorte de temple de l’athlétisme à Lausanne. Un lieu rempli de souvenirs pour la sprinteuse de 23 ans.
Cette séance de dédicace date un peu, difficile de se souvenir de qui était présent exactement. “Peut-être Fraser-Pryce?”, s’amuse la Vaudoise. Les noms lui échappent peut-être, mais on sent que ça lui rappelle de bons moments. Mais si la Vaudoise a commencé l’athlétisme, ce n’est pas à cause des stars du sprint de l’époque.
De quoi lui donner l’énergie pour se dépasser. “C’est une grande sœur, donc j’avais toujours envie d’être un peu meilleure qu’elle”, sourit Léonie Pointet. Lorsque je lui demande si elle se souvient de ses premiers tours de piste, c’est plutôt l’équipement qui a marqué la Vaudoise.
Une particularité de la famille Pointet, c’est que quasi tout le monde est engagé en politique. Un papa conseiller national, une maman municipale et une grande sœur députée au Grand Conseil. Alors, la sprinteuse compte-t-elle là aussi marcher dans les pas de sa sœur? “Ça ne m’intéresse pas trop, donc je ne pense pas que je vais me diriger là-dedans. Après, on ne sait jamais, peut-être que dans 10 ans ça m’intéressera”, rigole la sprinteuse sans grande conviction.
Et aujourd'hui, c'est avec beaucoup d'admiration que Cloé Pointet observe sa petite sœur. Elle sera donc dans le Stade de France pour l'encourager.
Dans la cour des grands
Sa passion pour l’athlétisme, elle, ne s’est pas fait prier. Léonie Pointet excelle donc dans le sprint, notamment sur 200m et sur le relais 4x100m. Et le choix de se diriger vers la course n’a pas été compliqué.
L’envie de devenir pro s’est aussi construite dans la foulée.
Depuis l’époque des “pointes de Bolt”, Léonie Pointet a décroché deux titres de championne de Suisse indoor, un autre en outdoor et une médaille de bronze aux championnats européens U23. Son plus beau souvenir? “Les Championnats du monde à Budapest l’année passée sur 200m, répond sans hésiter la Vaudoise. J’ai été appelée au dernier moment pour courir, donc c’était une grande surprise. Et j’ai réussi à battre mon record personnel, c’était une course incroyable.” Alors maintenant, elle court avec les athlètes qu’elle regardait à la télévision.
Les premières fois qu’elle a eu l’occasion de se retrouver à leurs côtés, dans la même compétition, quelles étaient les émotions? Un accomplissement, de la fierté?
Voir cette publication sur Instagram
Pour arriver à ce niveau dans l’athlétisme, il faut du travail et de la persévérance. Le milieu est très compétitif et il faut se faire sa place. Un point que Léonie Pointet a appris à gérer avec le temps.
Autre point important à gérer: la vie professionnelle à côté de l’athlétisme. En ce moment, Léonie Pointet fait des études à l’école de physiothérapie à Lausanne. Heureusement, l’établissement permet un aménagement des cours assez flexible, ce qui a permis à la sprinteuse de libérer le temps nécessaire pour la qualification pour les JO cette année. Et cette autre voie, Léonie Pointet ne l’a pas choisie par hasard.
Un müesli au cas où
Au cours de la dernière année, la place était aux qualifications olympiques. Des courses que la sprinteuse a d’abord abordées sans pression.
Une fois la qualification en poche, fallait-il encore attendre la sélection officielle des athlètes. Comment a-t-elle appris qu’elle serait du voyage à Paris?
À Paris, elle sera alignée sur le 200m où elle vise d’atteindre la finale. Elle fait aussi partie des 6 filles présélectionnées pour le 4x100m. Un rêve qui se réalise.
La Vaudoise aborde cependant la compétition avec un certain calme. Et elle est prête à faire face aux petits tracas.
-
VaudIl y a 3 jours
Un jeune automobiliste perd la vie au Sepey (VD)
-
CultureIl y a 3 jours
John Mayall, pionnier du blues britannique, mort à 90 ans
-
Jeux olympiquesIl y a 3 jours
Live : Jeux Olympiques de Paris 2024
-
Jeux olympiquesIl y a 3 jours
Zoé Claessens: "Je me réjouis tellement d'aller aux Jeux Olympiques"
-
InternationalIl y a 3 jours
Mattel: les ventes se tassent, mais la rentabilité s'améliore
-
PeopleIl y a 2 jours
"Ça a changé ma vie" : Keanu Reeves revient sur le succès de Matrix 25 ans plus tard
-
InternationalIl y a 3 jours
Salt Lake City organisera les JO d'hiver en 2034
-
InternationalIl y a 3 jours
Easyjet affiche un bénéfice en hausse au 3e trimestre