Suisse Romande
Loi sur les constructions VS: oui à un délai transitoire de 5 ans
Le Grand Conseil valaisan a validé, jeudi matin, un décret visant à prolonger le délai transitoire permettant aux communes d'adapter leurs plans d'affectation de zones (PAZ) et les règlements communaux des constructions et des zones (RCCZ). Celui-ci court jusqu'à fin 2029.
A l'instar de l'entrée en matière, mardi, les députés ont été unanimes à soutenir le projet à l'occasion des débats en première lecture, jeudi matin. Au vu de l'ampleur du soutien (123 voix contre 0), l'option d'une seconde lecture a été abandonnée.
L'approbation du texte proposé permet de mettre en ½uvre une motion PLR urgente déposée et validée par le Parlement en date du 16 mai dernier.
La loi sur les constructions (LC) faisant actuellement l’objet d’une révision totale, son entrée en vigueur ne pourra pas intervenir avant son échéance actuelle fixée au 31 décembre 2024. Le décret urgent accepté jeudi va permettre d'encadrer la période entre le 1er janvier 2025 et l'entrée en vigueur de la nouvelle loi. Cette adaptation des RCCZ devra être effectuée d’ici au 31 décembre 2029. Le décret entrera en vigueur le 1er janvier 2025 pour une durée maximale de 5 ans. Durant ce laps de temps, une loi devra être promulguée.
Avec ce décret, les communes disposeront d’un peu plus de temps pour constituer, respectivement poursuivre et finaliser, les dossiers relatifs aux procédures de modification de leurs instruments d’aménagement du territoire. Ces adaptations devront ensuite être approuvées par les conseils généraux ou les assemblées primaires, puis ils seront soumis aux autorités cantonales afin de procéder à leur examen et leur homologation.
Pas de retouches
Le Grand Conseil a, par contre, refusé une augmentation de 1,3 EPT à durée déterminée pour le Service du développement territorial, afin de valider les nouveaux RCCZ. Le parti des Vert-e-s voulait transformer un poste externalisé en ce sens. Le plénum a également dit non à doter le même service de trois postes supplémentaires en vue de l’homologation de nombreux plans de zones (PAZ) par les communes valaisannes en 2025 et 2026
Avec ces deux refus et celui d’octroyer 3,8 millions de francs supplémentaires pour la mise en place de pistes cyclables, le budget 2025 du Département de la mobilité, du territoire et de l'environnement, n'a, au final, pas été modifié par les députés.
Le loup au coeur des débats
Le budget 2025 du Département de la sécurité, des institutions et du sport a, lui, été retouché jeudi après-midi. La majorité du Grand Conseil a choisi d'allouer 500'000 francs pour couvrir les heures supplémentaires effectuées par les garde-chasses en 2024 et 50'000 francs de plus en faveur des agriculteurs ayant subi des attaques de loups.
Les députés ont, en revanche, refusé de mettre en place une commission d'experts devant planifier et surveiller la régulation du loup, en collaboration avec le Service de la chasse, de la pêche et de la faune.
Toujours sur le même thème, la majorité des partis a accepté d'entrer en matière sur une révision partielle de la loi cantonale sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages.
Réserve climatique pas touchée
Les parlementaires n’ont pas voulu de la création de 3 EPT afin de soulager les Autorités de protection de l'enfant et de l'adulte (APEA), mais ont validé le souhait du Conseil d'Etat d'augmenter le budget des amendes d'ordre de 800'000 francs.
Concernant le Département des finances et de l'énergie, le Parlement a refusé de suivre la section haut-valaisanne de l'UDC désireuse d'amputer de 1 million de francs la réserve climatique. La proposition des Vert-e-s d'allouer 250'000 francs au Service de l'énergie et des forces hydrauliques pour des mandats externes a connu le même sort.
Enfin, la proposition de l'UDC du Haut-Valais de porter les déductions fiscales pour le trajet domicile-travail à 0,80 franc/km, quelque soit le nombre de kilomètres parcourus, n'a pas été validée. Les déductions accordées continueront de se monter à 0,70 franc pour les 15'000 premiers km, puis à 0,40 franc pour les 25'000 suivants.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Fribourg: bientôt la 3e édition des rencontres littéraires Textures
Les rencontres littéraires Textures reprendront leur quartier à Fribourg du 19 au 23 février pour une troisième édition, après leur succès de 2023. Les littératures québécoises, l’écriture du comique de scène et des jeux de rôle seront à l'honneur cette année.
"Une attention aux talents émergents et de nouvelles collaborations consolident l’ADN multilingue d’un festival pleinement ancré dans le paysage littéraire suisse", a indiqué jeudi son directeur Matthieu Corpataux. En 2023, la manifestation, qui présente un budget de 180'000 francs, avait attiré plus de 4000 personnes.
Les rencontres démarreront le 19 février avec une lecture musicale de Nani, le roman "bouleversant" de Mélanie Richoz, suivie d’une performance de Romain Buffat, accompagné au son par son compère Thomas Flahaut. L'édition est resserrée cette année autour de l’Arsen’alt, la bibliothèque MEMO et de la salle du Nouveau Monde.
Coloration québécoise
Dans celle-ci, se tiendra le 22 février une grande soirée "Best of Couleurs 3". Au-delà, Textures accueillera notamment la multiprimée Gabriella Zalapì, les "audacieux" primo-romanciers Bastien Hauser et Lorrain Voisard (Prix Public RTS 2024) ou encore l’illustratrice fribourgeoise Fanny Dreyer, Prix suisse du livre jeunesse 2024.
L’écriture poétique sera aussi à l’honneur avec le Tessinois Fabiano Alborghetti, la Grisonne Flurina Badel ou la poétesse-performeuse belge Maud Joiret, annoncent les organisateurs. Au-delà de l'actualité littéraire d'ici, la manifestation promet une forte coloration québécoise pour sa troisième édition.
Avec la venue de Sébastien Dulude, valeur sûre en francophonie depuis Amiante, roman "âpre et délicat" d’une amitié en milieu hostile, ou de la Canado-Suisse Sophie Dora Swan, révélée par le "très beau et multiforme" Voir Montauk. "Deux voix qui mettent en lumière la vitalité des Editions La Peuplade", note le communiqué.
Jeu de rôle en exergure
La Belle Province sera aussi représentée par Vincent Brault, le plus Japonais des Montréalais qui signe avec Le fantôme de Suzoko une fable sensuelle sur l’amour et la perte, et la poétesse Mimi Haddam. Eric Plamondon, auteur du triptyque 1984, sera lu et mis en musique par trois Fribourgeois: Michel Lavoie et le duo rock Mad Song.
Après le rap et le scénario en 2023, Textures se penchera sur l’écriture du stand-up et du jeu de rôle. Les enjeux du comique à l’écrit seront personnifiés par le touche-à-tout Philippe Battaglia et l’humoriste vaudois Yoann Provenzano. Ce dernier prendra également part à une table ronde sur le thème "Ecrire pour rire".
Le jeu de rôle trouvera lui une voix éclairée avec Isaac Pante, l’un des cofondateurs du GameLab UNIL-EPFL. L’écrivain-chercheur valaisan proposera un atelier de création de jeu de rôle et dialoguera avec Loïse Bilat et l’écrivain Bastien Roubaty autour d’un genre en vogue, à mi-chemin entre fiction interactive et jeu de société.
Prix suisses de littérature
Outre les traditionnels rendez-vous avec plusieurs futurs Prix suisses de littérature 2025 (soirée en avant-première le 20) et avec les plumes de la revue L’Épître, le festival accueillera une performance du Cabaret littéraire de Lausanne, avec Daniel Vuataz. Il célébrera les 30 ans du Prix interrégional jeunes auteurs (PIJA).
La langue des signes sera aussi à l’honneur avec une initiation assurée par Bernard Morel. Soucieuse de mettre en avant les talents émergents et les échanges linguistiques, la manifestation recevra le collectif Liesette, réunissant des étudiants de l’Institut de Bienne ainsi que Poethreesome: une lecture à trois voix et en trois langues.
Enfin, il y a une collaboration avec le festival Babel Bellinzona, qui fait écho à la carte blanche donnée au Zurich Liest festival, nouveau partenariat visant à renforcer l’ADN plurilingue de Textures. Au total, plus de 50 événements (performances, lectures musicales, rencontres-débats) viendront rythmer l’affiche 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Vevey: une séance publique pour visualiser le futur secteur de la gare
La Ville de Vevey invite la population à une séance publique jeudi soir à la salle du Conseil communal. Elle dévoilera les résultats des études préliminaires réalisées lors des deux dernières années en vue du réaménagement de la gare.
La population veveysanne est invitée à découvrir un aperçu du futur pourtour de la gare. La Ville propose une séance publique jeudi soir dès 18h30 à la salle du Conseil communal, afin de découvrir les images directrices. Des études préliminaires ont été menées en 2023 et 2024 pour analyser les mobilités et activités dans le secteur.
Ce réaménagement aura pour but de de mieux répondre aux besoins des usagers dans cette zone très prisée de la commune. La Municipalité a défini plusieurs pistes d'amélioration.
Il s'agit d'un aménagement supplémentaire en faveur, entre autres, de la mobilité douce à Vevey. D'autres projets sont actuellement menés en ce sens par la commune.
Le réaménagement de la gare s’inscrit dans le cadre du Projet d’agglomération (PA5). Les travaux commenceront à l’horizon 2030.
Suisse Romande
Routes valaisannes: crédit de 50 millions de francs sollicité
Le futur Grand Conseil valaisan qui sortira des urnes le 2 mars aura parmi ses premières missions de voter un crédit d'engagement pour les routes cantonales. Il devrait s'élever à plus de 50 millions de francs. Le Conseil d'Etat devra préalablement valider la demande du Service de la mobilité.
"Pour des travaux dont le financement atteint quatre millions de francs, nous devons demander une autorisation au Grand Conseil pour engager ces montants", précise à Keystone-ATS Eric Duc, le chef de la section planification des infrastructures.
Le crédit d'engagement concerne des travaux sur quinze ouvrages d'art. Plus du quart du montant prévu, soit 14 millions de francs, concernent des travaux sur le tunnel de Gueuroz, la voie d'accès à Salvan. Le législatif cantonal devrait voter en principe en juin, la session choisie reste à confirmer.
La remise aux normes du pont de Saint-Maurice coûtera, elle, 5,6 millions de francs. Quelque 3,8 millions sont prévus pour le demi-pont des Croisettes dans le Val d'Anniviers. L'ensemble de ces travaux devrait être terminé d'ici cinq ans.
Deux ponts jugés en "mauvais état"
Le choix de ces futurs chantiers ne doit rien au hasard. En Suisse, chaque ouvrage d'art bénéfice d'une note d'état allant de 1 à 5. En Valais, deux ponts sont considérés comme en mauvais état (note 4, la plus haute en Valais): il s'agit de ceux de Lalden et de Tellini à Eggen. Ce dernier fait partie de cette demande de crédit d'engagement.
Divers réaménagements de traversées de localités sont en cours dans le canton. C'est le cas à Vétroz, où les chantiers s'achèveront en 2026. Concernant l'avenue de Tourbillon à Sion, les premiers travaux sont prévus pour 2025. La traversée de La Fouly a, elle, sera mise à l'enquête cet été. Quant aux travaux de la traversée d'Hérémence, ceux-ci débuteront dès 2026.
"Ces travaux permettent de fluidifier la traversée des localités pour les automobilistes mais aussi d'améliorer la qualité de vie pour les habitants (ndlr: notamment avec certains aménagements complémentaires)", relève Vincent Pellissier, l'ingénieur cantonal.
Plusieurs inaugurations prévues
Divers projets de mobilité douce occupent également le service. Des travaux sont en cours du côté de Sierre-Noës, alors que la période de mise à l'enquête de la passerelle entre Brigue et Naters s'achève en ce moment. Celle de l'hôpital de Sion est, elle, fonctionnelle depuis quelques mois.
Côté agenda, la future tranchée de Lourtier devrait être terminée pour l'hiver prochain et le tunnel des Evouettes, en août. Toujours en matière de transport, mais par câble, le téléphérique de Champsec-Sarrayer devrait être inauguré en février.
Un budget stable
En cette année 2025, quelque 150 millions de francs au total sont dévolus à l'investissement et à l'entretien des routes cantonales en Valais, soit un montant similaire à l'an dernier. Avec pas moins de 42 millions de francs de dégâts liés aux conditions météorologiques, le Service de la mobilité a dû parer au plus pressé en 2024. Les projets et chantiers liés aux intempéries ont été priorisés, obligeant le canton à différer la réalisation de certains projets.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Une charte pour les cantines de l'administration vaudoise
Viande 100% vaudoise ou suisse, au moins 60% de produits régionaux, 0% d'huile de palme. Tels sont quelques-uns des objectifs fixés dans la nouvelle charte de la restauration collective vaudoise.
Présentée jeudi à Morges par les ministres Valérie Dittli (agriculture) et Frédéric Borloz (éducation), cette charte s'appliquera aux cantines des bâtiments administratifs cantonaux, écoles du post-obligatoire, hôpitaux et autres prisons. Une trentaine d'établissements sont concernés pour environ quatre millions de repas par année.
La charte mentionne aussi qu'au moins 80% des fruits et légumes frais doivent être cultivés sans le recours à une serre chauffée artificiellement. Ou qu'au minimum 50% des produits exotiques soient issus du commerce équitable. Les poissons menacés sont à bannir des menus. Le texte demande encore de "valoriser" les restes et d'encourager la consommation des produits porteurs d'un défaut visuel.
Sur la question "sensible" de la viande, l'objectif consiste à "éviter les clivages", a expliqué Valérie Dittli. Le canton ne veut donc pas interdire la viande, ni imposer des journées 100% végétariennes. Toutefois, les menus végétariens devront être développés et représenter au moins 50% de l'offre hebdomadaire.
Bons réflexes
Propre au canton de Vaud, cette charte a été développée en s'inspirant des recommandations fédérales ainsi que des pratiques des autres cantons et de certaines communes. Le respect de ses objectifs donnera lieu à des contrôles.
Parallèlement à cette charte, le Conseil d'Etat a indiqué vouloir allouer 3,5 millions de francs pour promouvoir "une restauration collective durable". Ce crédit, qui doit encore être validé par le Grand Conseil, vise notamment à former des cuisiniers, coacher les établissements et mener des audits. Il est aussi prévu de financer des projets pilotes, par exemple pour la distribution de contenants réutilisables pour les repas à l'emporter.
"Nous ne voulons pas réinventer la roue, mais généraliser les bonnes pratiques. Certaines existent déjà, tandis que d'autres doivent être implémentées et déployées", a relevé Valérie Dittli. "Il s'agit de planter la petite graine qui permettra de prendre les bons réflexes", a renchéri Frédéric Borloz.
Inspirer les communes
Les deux ministres ont insisté sur "le devoir d'exemplarité" de l'Etat. Tous deux ont aussi souligné que la restauration collective représentait "un levier à fort impact" dans plusieurs domaines d'intérêt public: santé, environnement, économie agricole ou encore bien-être animal.
Avec cette nouvelle stratégie, le canton souhaite également "emmener dans son sillage" ses différents partenaires, à commencer par les communes qui gèrent les cantines de l'école obligatoire. Sur base volontaire, elles pourront reprendre certaines mesures cantonales, comme la nouvelle charte par exemple.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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