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Pas de détention provisoire pour les trois restaurateurs de Zermatt

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Les trois exploitants d'un restaurants à Zermatt (VS) ont été arrêtés dimanche après avoir refusé à plusieurs reprises de respecter les règles sanitaires liées au Covid-19. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La famille de restaurateurs arrêtée dimanche à Zermatt pour n'avoir pas respecté de manière répétée les mesures anti-Covid ne passera pas un mois en détention préventive. Le tribunal des mesures de contrainte n'a pas accédé à la demande du Ministère public valaisan.

Dans sa décision publiée jeudi, le tribunal concède qu'il y a de "forts soupçons" que les prévenus se soient notamment rendus coupables d'entrave à un acte officiel, de bris de scellés, et de désobéissance à une décision d'autorité. Il estime en revanche qu'il manque "un motif particulier" présupposant une crainte sérieuse exigeant une telle détention. Le Ministère public valaisan a déjà annoncé qu'il renonce à recourir.

Les trois exploitants - un couple et leur fils - ont été arrêtés dimanche après avoir refusé à plusieurs reprises de respecter dans leur restaurant les mesures sanitaires instaurées par les autorités pour lutter contre la propagation du coronavirus, notamment le contrôle des pass Covid.

Deux jours plus tôt, la police cantonale leur avait notifié la décision du Conseil d'Etat de fermer l'établissement, initialement jusqu'au 12 novembre. Elle avait aussi apposé des scellés et déposé des blocs de béton devant l'entrée. Les restaurateurs ont toutefois maintenu leur établissement ouvert en continuant de servir les clients.

Evaluation du contexte

Dans une réponse détaillée passant en revue les arguments avancés par le ministère public, le tribunal des mesures de contrainte souligne qu'il existe effectivement un risque que les exploitants rouvrent leur restaurant et favorisent "du moins en théorie" la propagation du coronavirus et nuisent ainsi à la santé publique. Mais il ne considère pas que la notion de "gravité imminente requise par la loi" soit réalisée pour justifier cette détention.

Lors de l'arrestation, l'une des trois personnes avait déclaré qu'elle pourrait aussi être amenée à se procurer une arme. Pour le tribunal, cette déclaration a été faite dans le cadre d'une confrontation verbale avec la police et doit donc être évaluée dans son contexte.

En regard de la jurisprudence stricte, elle ne peut pas objectivement signifier "de manière incontestable" que cette personne acquiert effectivement une arme. Par ailleurs, "les dossiers ne contiennent pas d'autres indications concrètes selon lesquelles la vie de tierces personnes pourrait être sérieusement mise en danger".

Pas de "danger concret" de collusion

Il n'y a pas non plus de "danger concret" de collusion ou de connivence, juge le tribunal. En invoquant ce motif, le ministère public estimait que les prévenus pourraient compromette la recherche de la vérité en exerçant une influence sur des personnes ou en altérant des moyens de preuves.

"Il n'a pas encore été établi de manière concluante qui pouvait être tenu pour responsable de quelles infractions, en particulier du bris des scellés", lui répond le tribunal. La police et le ministère public ont déjà interrogé ces trois personnes à plusieurs reprises et "il ne faut pas s'attendre à un nouveau gain de connaissances", ajoute-t-il.

Il considère enfin que l'hypothèse selon laquelle les prévenus pourraient tenter de contacter des personnes impliquées après leur libération et torpiller la procédure est "purement théorique".

"Plusieurs moyens à disposition"

"Nous espérons que les propriétaires du restaurant respecteront maintenant les décisions prises par les autorités", réagit le président du Conseil d'Etat et chef du département de la sécurité, des institutions et du sport, Frédéric Favre, interrogé par Kestone-ATS sur les suites que compte donner le canton à cette affaire.

"Si ce n'est pas le cas, nous avons plusieurs moyens à disposition. Nous prendrons les mesures en temps voulu en tenant compte de la situation" ajoute-t-il. Le conseiller d'Etat ne souhaite pas donner plus de détails à ce stade.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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