Vaud
A Bussigny, le gymnase est prêt pour ses premiers étudiants
Un nouveau lieu gymnasial est désormais prêt à accueillir ses premiers étudiants dès la rentrée de lundi. 30 classes polyvalentes pourront à terme accueillir jusqu'à 850 élèves dans ce douzième gymnase du canton.
Il aura fallu un peu moins d'une année seulement pour voir naître le gymnase de Bussigny. Un nouvel espace de formation, qui veut répondre - du moins en partie - à la forte croissance du nombre de gymnasiens vaudois. Depuis 2012, c'est en effet une augmentation de 24% - soit environ 2'450 - du nombre d'élèves qui souhaitent s'engager sur la voie gymnasiale.
Le nouveau gymnase de Bussigny compte 30 salles polyvalentes et pourra accueillir à terme jusqu'à 850 élèves. (© LFM / Robin Jaunin)
Pour réussir ce pari, le dévolu a été jeté sur un bâtiment inutilisé, situé donc sur le territoire communal de Bussigny. Une coque déjà existante, réaffectée pour servir de lieu de formation : l'établissement compte 30 salles de classes polyvalentes et pourra accueillir à terme jusqu'à 850 élèves. Seuls 300 d'entres eux prendront le chemin du nouveau gymnase lundi pour la rentrée.
L'arrivée d'un gymnase sur le territoire de Bussigny est également une bonne nouvelle pour la commune. Cela a notamment participé au développement des transports, comme le confirme Claudine Wyssa, syndique de Bussigny :
Pour rappel, d’autres projets sont encore prévus sur le territoire vaudois : les extensions des gymnases de Payerne et de Burier, ainsi que la construction du gymnase à Aigle et Echallens.
Économie
Cinq cures historiques du canton ont été rénovées
L'Etat de Vaud a fini de rénover cinq cures historiques du canton. Après celles de Bière, de Dommartin, de Romainmôtier et de Rougemont, c'est celle de Vufflens-le-Château qui a été inaugurée vendredi par les autorités cantonales et communales. Un crédit de près de 6 millions de francs avait été consacré à cet effet.
Ce vaste programme de réhabilitation prévoyait la rénovation des façades, toitures, ouvertures, isolations et installations techniques. Les travaux ont aussi permis de réduire la consommation énergétique des bâtiments. Un alliage de préservation du patrimoine et de durabilité, résume le Canton dans un communiqué.
"La remise en état des cinq édifices a permis de redonner tout leur lustre à des structures érigées entre le 17e et le 19e siècles, tout en respectant leur conception originelle. L'authenticité de chaque bâtiment a été conservée, est-il souligné. Ces cures de jouvence ont été conduites en collaboration avec des artisans locaux.
Même s'il en a déjà vendu plusieurs ces dernières années, l'Etat de Vaud reste propriétaire de 130 cures sur son territoire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Yverdon: le peuple se prononcera sur le parking de la place d'Armes
La population yverdonnoise aura le dernier mot sur le parking de la place d'Armes au coeur de la Cité thermale, qu'il soit souterrain ou hors terre. Le Conseil communal a voté jeudi soir une mouture amendée du compromis de la Municipalité tout en rejetant l'initiative populaire en faveur d'un parking à 1000 places. Les deux versions seront ainsi opposées en mai.
C'est le "projet du siècle", comme l'a relevé un conseiller communal, qui était le gros morceau de l'ordre du jour du législatif d'Yverdon-les-Bains. Et dans le même temps, un vieux serpent de mer: à savoir trouver la meilleure solution pour donner un nouveau visage à cette place centrale devant la gare, notamment le nombre de places de parc envisagé, entre critères environnementaux et commerciaux.
Car pour rappel, la place d'Armes a fait déjà l'objet d'une kyrielle de projets d'aménagement depuis le milieu des années 60. Le compromis finalement obtenu en 2019 (de la Municipalité à majorité de droite) - avec mille places de parc - avait abouti à un préavis négatif du canton. La nouvelle majorité de gauche avait ensuite présenté un projet redimensionné comptant 430 places pour les voitures, 160 pour les motos et 1000 pour les vélos.
Puis, le collectif Aménagement et Parking Place d'Armes (CAPPA) a lancé son initiative défendant à nouveau un parking à mille places. Le texte avait récolté fin 2023 plus de 4500 paraphes, alors que 3060 étaient nécessaires. Il en va de la survie des activités commerciales dans la ville, argumente le comité.
Un compromis modifié
Et enfin, c'est un nouveau compromis qui a été trouvé et présenté en juin 2024 par la Municipalité comme un contre-projet à l'initiative populaire. Entre les 430 places pour les voitures de son précédent projet et les 1000 demandées par l'initiative, l'exécutif a proposé 600 places. C'est ce préavis qui était soumis en débat devant les conseillers communaux jeudi soir, avec un crédit de 585'000 francs pour mener les études nécessaires au redimensionnement du parking.
Après près de 3h de débat, le Conseil communal a voté en faveur du préavis de la Municipalité, mais amendé par la majorité de gauche du plénum. La modification adoptée demande "un élargissement du périmètre d'étude et de ne pas limiter le projet à un parking souterrain", résume à Keystone-ATS Pierre Dessemontet, syndic d'Yverdon-les-Bains.
"L'amendement ouvre le jeu à des alternatives, comme la réalisation de parkings en silo et une distribution des places ailleurs dans la ville, mais toujours dans le périmètre du centre-ville", poursuit le syndic. L'amendement stipule 600 places dans l'ouvrage de la place d'Armes et 200 places en surface. La mention "souterrain" est gommée dans ses conclusions.
Le Conseil communal a aussi rejeté l'initiative populaire, évitant ainsi qu'elle n'entre en force. Elle est donc soumise de facto au vote populaire. Les citoyens yverdonnois se prononceront ainsi sur les deux objets (préavis amendé et initiative), certainement en mai, selon M. Dessemontet. "En cas de double oui, c'est l'initiative qui, de droit, passe en premier", précise-t-il d'emblée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Moins de nuisances sur l'A9 en 2025
Jusqu’à cinq grues pourraient être posées sur l’A9 cette année. Ceci afin de réaliser le plan de chantier prévu par l’Office fédéral des routes. Il a été présenté ce vendredi. Au programme : assainissements de ponts, reconstruction de murs de soutènement ou encore remplacement d’une paroi anti-bruit.
La ronde des travaux continue sur l’A9. L’Office fédéral des routes a présenté son plan de chantier 2025 ce vendredi. Au programme : assainissements de ponts, reconstruction de murs de soutènement ou encore remplacement d’une paroi anti-bruit. Des travaux « classiques » selon les experts, après une année 2024 exigeante sur le plan technique. Frédéric Rondeau, chef de projet à l’Office fédéral des routes.
La chaussée montagne des tunnels de Chauderon et de la Criblette, cités par Frédéric Rondeau, ont été complètement assainis l’an dernier. Pour ce qui est de la chaussée lac, il faudra attendre 2027. Pourquoi ce laps de temps ?
Détricotage du projet Belmont
Quant à l’autre « dossier tunnel », celui de Belmont, il est toujours bloqué. Un recours contre le projet d’agrandissement est entre les mains du Tribunal fédéral. Contraint de mettre le dossier entre parenthèses, l’Office fédéral des routes a décidé de revoir sa planification. En divisant le dossier, il pourrait avancer sur les travaux non litigieux dès 2029. Doit-on comprendre que l’OFROU commence à perdre espoir pour ce qui concerne l’agrandissement ? On retrouve Frédéric Rondeau, chef de projet à l’Office fédéral des routes.
En 2025, la Confédération investira donc 70 millions de francs sur l’A9, soit l’équivalent de l’an dernier. Une nuance de taille tout de même : les chantiers se dérouleront essentiellement de jour contrairement à l’an dernier. Les nuisances seront ainsi réduites, selon l’OFROU. Frédéric Rondeau nous éclaire tout de même sur l’impact des différents chantiers sur les usagers.
Les usagers de la route doivent s’attendre à des limitations à 60 ou 80 km/h, avec des zones de déviation de trafic sur la voie opposée.
Lausanne
La Ville de Lausanne évalue l'empreinte carbone de ses sols
La Ville de Lausanne a fait évaluer l'empreinte carbone de ses revêtements recouvrant les surfaces extérieures. Sept familles de sols et matérieux ont été analysés et l'étude révèle une "belle marge" de manoeuvre en termes d'émissions de gaz à effet de serre, de lutte contre les îlots de chaleur et de ville éponge.
"Choisir judicieusement les revêtements recouvrant les surfaces extérieures est un levier d'action majeur et très concret pour répondre aux enjeux climatiques des villes", indique vendredi la Municiplaité dans un communiqué, publiant la synthèse de l'étude commandée à ce sujet.
Celle-ci avait pour mission d'évaluer à la fois l'empreinte carbone des revêtements et de définir les principes d'aménagement les plus pertinents pour lutter contre le réchauffement de la ville et améliorer sa perméabilité, selon la Ville. Sept types de matériaux ont été étudiés par l'institut de recherche Energy de la Haute école d'ingénierie de Fribourg (HEIA-FR) et par l'entreprise Ecoscan SA.
De grosses différences
Le Plan climat lausannois s'est intéressé aux revêtements des surfaces extérieures (pavés en pierre naturelle, enrobés bitumineux, terre végétalisée, etc) pour deux raisons. Un, ils contribuent aux changements climatiques en raison des émissions de gaz à effet de serre que leur production et leur transport génèrent, expliquent les autorités lausannoises.
Deux, ils peuvent renforcer ou au contraire atténuer les effets négatifs des changements climatiques que sont les vagues de chaleur en milieu urbain et le ruissellement des eaux de pluie lors de violents orages.
"Cette étude présente des résultats extrêmement intéressants, avec des écarts significatifs entre les familles de revêtements considérés allant parfois jusqu'à un facteur 20. Ils confirment donc que des leviers d'action existent sous l'angle de l'empreinte carbone, de la lutte contre la surchauffe estivale et la perméabilité des sols", a pu constater la Municipalité.
Le béton coulé, lanterne rouge
Sans surprise, le classement établi par l'étude attribue la première place à la terre végétale comme plus faible empreinte carbonne. Le gravier-gazon et le stabilisé naturel (argilo-calcaire) complète ce trio de tête, respectivement deuxième et troisième.
Suivent ensuite dans l'ordre décroissant: le pavé/dalle (pierre naturelle suisse non cimentée), l'enrobé bitumeux, le pavé/dalle en béton non cimenté et le pavé/dalle cimenté ou importé. Le béton coulé ferme la marche de ce classement.
"Ces résultats confirment le bien-fondé de certaines options déjà retenues par la Ville, notamment dans le cadre de son Plan climat. Les considérations climatiques devraient donc peser lors de la conception des aménagements, au même titre que les considérations esthétiques, d’accessibilité universelle ou financières par exemple", est-il relevé.
Distance des transports
L'étude montre également qu'associer arborisation et sélection judicieuse des revêtements - clairs ou à faible conductivité thermique - est nécessaire pour réaliser des îlots de fraicheur là où cela est possible et rendre la ville perméable.
Elle rappelle aussi que l'empreinte carbone totale des revêtements est particulièrement sensible à la distance de transport de ces matériaux lourds depuis leur lieu d'extraction ou de production. Il s'agit donc de privilégier les matériaux locaux, souligne la Ville. Quant aux surfaces en dur comme alternative aux enrobés bitumeux, il est préconisé de retenir les matérialités en pierre naturelle, en pose non liée (non cimentée).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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