Vaud
Gymnase de Bussigny: les députés veulent plus de salles sportives
Les parlementaires vaudois ont critiqué mardi le manque de salles sportives dans le projet d'un nouveau gymnase à Bussigny. Ils ont voté un amendement socialiste demandant au Conseil d'Etat d'effectuer une étude pour la réalisation d'infrastructures sportives pour cet établissement. Un deuxième débat sera en revanche nécessaire pour accorder le crédit de 13,95 millions afin de financer l'ensemble du projet.
Prévu pour la rentrée d'août 2021 sur le site "Business Village", le gymnase pourra accueillir jusqu'à 800 élèves, répartis entre une trentaine de salles de classe, treize salles de sciences et douze autres salles spéciales. Près de 60 postes d'enseignants seront créés.
Avec le soutien de la commune de Bussigny, associée au projet, le Conseil d'Etat louera une surface d'environ 9000 m2 pour une durée de dix ans au moins. Ce besoin de nouveaux gymnases se justifie notamment par la croissance démographique, ainsi que la crise sanitaire qui tend à augmenter le nombre d'élèves qui choisissent la voie gymnasiale, a noté la commission chargée de discuter le projet.
Une seule salle de fitness
Si ce besoin en tant que tel n'a pas suscité de débat, plusieurs députés de tous bords politiques ont par contre critiqué le manque d'infrastructures sportives dans ce projet. Seule une salle de fitness de 230 m2 est prévue, a relevé le député PLR Sergei Aschwanden, alors qu'il faudrait au moins le double et des espaces extérieurs selon lui. "Cela ne respecte pas les exigences fédérales et cantonales en matière d'éducation physique", a-t-il souligné.
D'autres parlementaires ont rappelé que le problème d'infrastructures sportives pas assez grandes dans les gymnases vaudois, au moment de l'élaboration des projets, était fréquent.
Le conseiller d'Etat Pascal Broulis s'est défendu du "cas particulier" de Bussigny. Il a rappelé l'urgence du besoin de nouvelles classes en cette période de pandémie, reconnaissant volontiers que ce projet accéléré "n'était pas idéal". Mais "c'est un projet important pour notre jeunesse", a-t-il toutefois insisté.
Les parlementaires ont logiquement accepté un amendement socialiste demandant au Conseil d'Etat d'effectuer une étude pour la réalisation d'infrastructures sportives pour le gymnase de Bussigny, à une très large majorité. Ils n'ont en revanche de justesse pas atteint les trois quarts des voix nécessaires du plénum pour enchaîner directement avec le deuxième débat.
Économie
Trois entreprises internationales récompensées
Le Prix vaudois des entreprises internationales (PVEI) a été remis jeudi à trois lauréats: Haleon, un des leaders mondiaux des produits de santé grand public, Fischer Connectors, société active dans la connectivité à haute performance, et Pomoca, spécialiste de la peau de phoque autocollante, trois entreprises actives dans le canton et au-delà.
Ces distinctions sont décernées conjointement par le Département vaudois de l'économie, par la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et par Innovaud. Elles ont été remises en présence de la conseillère d'Etat Isabelle Moret, indique un communiqué.
Haleon, une division de GSK devenue indépendante en 2022, est récompensée dans la catégorie "Entreprise étrangère". Elle fabrique à Prangins (sur l'ancien site de Novartis) des marques phares comme Voltaren et Otrivin. Son campus compte quelque 1100 employés qui conçoivent, fabriquent et commercialisent chaque année quelque 300 millions de produits sans ordonnance, détaille le communiqué.
Dans la catégorie "Entreprise suisse", Fischer Connectors l'a emporté. L'entreprise familiale, créée en 1954, a su évoluer et élargir son coeur de métier aux câblages et à l'électronique embarquée. Elle est devenue au sein du groupe Conextivity un partenaire global en matière de connectivité haute performance. Le groupe compte près de 700 collaborateurs. Il a son siège social et une usine de fabrication à Saint-Prex, avec quelque 320 employés.
Enfin, le "Prix spécial du jury" va à Pomoca, qui développe ses activités à Denges depuis près de 90 ans. La marque suisse a su s'imposer comme le spécialiste mondial de la peau de phoque autocollante et travaille pour 21 marques de ski ou snowboard. L'entreprise compte aujourd'hui 40 employés dans le canton. Une nouvelle usine ouvrira en avril 2024 à Chavornay.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le Gros-de-Vaud devrait bientôt avoir son espace « du blé au pain »
Troisième étape franchie pour le projet de développement régional agricole du Gros-de-Vaud. La Confédération et le Canton ont validé la documentation attachée aux six projets de promotion des produits locaux. Parmi eux: un espace "du blé au pain" destiné à être une véritable vitrine pour la filière. L'entrée dans la phase de réalisation est attendue pour fin 2024.
Le Gros-de-Vaud va de l’avant avec son projet de développement régional agricole. Les porteurs du dossier, destiné à valoriser les produits régionaux, se sont réjouis hier d’avoir franchi une nouvelle étape. Canton et Confédération ont livré un préavis positif après avoir lu toute la documentation du plan.
Concrètement, ce projet de développement est estimé à 25 millions de francs. Il comprend six volets en tout. Zoom sur le projet phare avec Alain Flückiger, secrétaire général de l’Association régionale du Gros-de-Vaud.
L’idée a germé, comme tout le projet de développement, il y a quatre ans et demi maintenant quand d’autres régions mettent déjà le leur en œuvre. Cette inertie n’est-elle pas décourageante ? On retrouve Alain Flückiger.
Et il faudra encore prendre son mal en patience : la phase de réalisation n’est pas pour tout de suite. Elle est attendue, au mieux, pour la fin d’année prochaine, selon Alain Flückiger.
Députés qui devront justement se prononcer sur le projet. Le Conseil d’Etat devra soumettre une demande de crédit au Grand Conseil pour aider au financement. Le plan dans son entier est donc estimé à 25 millions de francs.
Lausanne
Yvan Rytz nommé directeur général de l'environnement
Le Conseil d'Etat vaudois a désigné jeudi son nouveau directeur général de l'environnement (DGE). Il s'agit d'Yvan Rytz, actuel secrétaire général du Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité (DJES) du ministre écologiste Vassilis Venizelos. Il remplacera Cornelis Neet qui a fait valoir son droit à la retraite en date du 30 avril 2024 et entrera en fonction au plus tard le 1er juillet 2024.
"Son expertise des différentes thématiques environnementales et énergétiques, son expérience étendue dans la conduite de projets transversaux et complexes, sa fine connaissance des institutions et de l'administration cantonale vaudoise, ainsi que son style managérial et son leadership lui permettront de mettre en ½uvre une politique énergétique et environnementale cohérente et efficace", écrit le Canton dans un communiqué.
Agé de 40 ans, Yvan Rytz est titulaire d'une licence en géographie et sciences de l'environnement de l'Université de Genève, d'un master en sciences holistiques de l'Université de Plymouth - Schumacher College et d'un CAS en management et gestion du changement de la HEIG-VD, détaille le gouvernement.
Secrétaire général du DJES depuis le 1er août 2022, M. Rytz a occupé différents postes au sein du département depuis son engagement à l'Etat. Il a été collaborateur personnel de la conseillère d'Etat Béatrice Métraux de 2016 à 2020 puis délégué cantonal au Plan climat vaudois de 2020 à 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Malgré les nouvelles règles, Vaud ne tirera qu'un loup
Les conditions pour tirer le loup changent dès vendredi 1er décembre. Les modifications apportées à l’ordonnance de la loi fédérale sur la chasse autorisent à présent les tirs préventifs.
Jusqu’ici, le tir du loup n’était autorisé que de manière réactive. C’est à dire qu’il fallait attendre que l’animal ait fait des dégâts pour pouvoir éventuellement l’éliminer. À partir du 1er décembre, l’ordonnance de la loi fédérale sur la chasse change. Les tirs préventifs pourront notamment être autorisés. Les explications de Vassilis Venizelos, Chef du Département de l'environnement.
Avec ces nouvelles règles, la politique du Canton de Vaud va-t-elle changer ? Selon Vassilis Venizelos, il n’est pas question de tirer le loup à tout va.
Les demandes de tir doivent toujours être adressées à l’Office Fédéral de l'Environnement. Pour le moment, le Canton de Vaud a demandé à pouvoir tirer le mâle reproducteur de la meute du Mont Tendre, ce qui a été accepté. C’est le seul individu que les autorités avaient en vue pour le moment. Il est en effet à l’origine de la majorité des dégâts recensés. Comment expliquer ce phénomène?
Selon un communiqué, l'OFEV a autorisé le tir de douze meutes complètes dans tout le pays. Des tirs préventifs auront lieu dans lescantons des Grisons, du Valais, de Vaud, de Saint-Gall et du Tessin.
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