Rejoignez-nous

Vaud

Accueil des aînés: des familles jouent au Père Noël

Publié

,

le

Louis Golay, 91 ans, (au fond à gauche) raconte son parcours de vie pendant un repas de fête auquel il a été convié dans le cadre de lors de l'opération "Les Tables de Noel" de Pro Senectute jeudi à Vuarrens. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les Tables de Noël de Pro Senectute Vaud, un projet pilote proposant à des volontaires d'accueillir un ou des seniors pendant les Fêtes, se déploient jusqu'au 29 décembre. A Vuarrens, la famille Sciuscio Montagna a reçu jeudi soir le nonagénaire Louis Golay.

"Pour moi, c'est une joie d'accueillir des personnes âgées. Nous n'avons pas de famille proche ici. Mon père vit dans les Pouilles, dans le sud de l'Italie, la famille de mon mari Danilo également", raconte Natascha Sciuscio Montagna à Keystone-ATS.

"C'est aussi l'occasion de faire un peu de bénévolat. Travaillant à plein temps, je n'ai pas la possibilité de m'engager comme volontaire de manière régulière", explique-t-elle jeudi devant une table magnifiquement décorée.

Moment de partage

Louis Golay, un habitant du village, qui avoue "100 ans moins 9", n'a pas boudé son plaisir devant le repas de fête pantagruélique concocté par la famille. Deux couples d'amis retraités, bénévoles chez Pro Senectute, étaient aussi conviés au festin.

"Je sors très peu. Pendant cette période particulière de l'année, on se sent parfois seul, même si je suis très bien entouré", confie le nonagénaire, qui a trois enfants et huit petits-enfants.

Veuf depuis 2014, cet ancien fromager a raconté ses souvenirs devant les enfants du couple captivés. Notamment son enfance pendant la guerre à la Vallée de Joux, son installation à la laiterie de Penthéréaz, la reprise de l'activité par son fils, mais aussi la maladie d'Alzheimer de sa femme qu'il a accompagnée pendant huit ans à la maison.

Traditions vivantes

"Ces expériences de vie me fascinent", souffle Danilo Montagna. Le père de famille a lui évoqué les coutumes dans les Pouilles, où la période de fête ne se limite pas aux 24 et 25 décembre et "où il est inimaginable de laisser quelqu'un seul à Nouvel An".

Les traditions sont encore très vivantes et les réunions se succèdent pendant plusieurs semaines", a abondé son épouse. "Là-bas, on est tout le temps en train de manger. Et si on ne mange pas, on parle de nourriture", confirme non sans humour Matteo, quinze ans.

Ame du projet

"Tout ce qui compte, nous l'avons ce soir autour de notre table", relève celle qui adore recevoir. "Vous êtes mon cadeau", a-t-elle lancé à ses invités. Et d'espérer que ces Tables de Noël deviennent une tradition annuelle.

Interrogé sur cette soirée, Alex, 11 ans, l'a trouvée "cool. Sauf que... maman nous a réduits à l'esclavage pour l'occasion", note celui qui a obligeamment donné des coups de main avec son frère tout au long de la soirée.

Des liens durables

"Cette simple action permet des échanges magnifiques. Faisant boule de neige, elle permet de créer des liens qui perdurent au-delà de la fête", constate Natascha Sciuscio Montagna.

Animatrice chez Pro Senectute à Renens, elle est à l'origine de ce projet pilote. "L'idée d'accueillir des aînés de manière ponctuelle pendant les fêtes m'a été soufflée par un couple qui souhaitait le faire. Elle a cheminé dans mon esprit, puis je l'ai proposée à l'association", explique la quadragénaire.

Projet étendu

Lancées il y a trois ans dans le Gros-de-Vaud, les Tables de Noël ont été étendues en 2021 à tout le canton au vu de l'énorme succès rencontré. Cette année, elles se déroulent du 19 au 29 décembre, dans le respect des règles sanitaires en vigueur.

Près de 40 seniors se sont inscrits pour un repas chez des volontaires de leur région alors que quelque 70 organisateurs se sont proposés, a relevé Mehregan Joseph, coordonnatrice de l'événement.

Convivialité tout au long de l'année

Le projet s'inscrit dans un concept plus large, celui des Tables conviviales de Pro Senectute Vaud. Elles réunissent tout au long de l'année des bénévoles et des seniors qui partagent un bon repas, selon différentes formules.

Notamment accueil chez soi une fois par mois avec la Table d'hôtes ou encore au restaurant avec la Table au bistrot. Louis Golay, un habitué de cette dernière, ne manquera d'ailleurs pas d'y retourner en 2022, "si je suis encore là", s'exclame-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Hockey

Les Zurich Lions visent un premier break

Publié

le

Portieu du LHC, Connor Hughes devra encore sortir le grand jeu mardi (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'acte IV de la finale des play-off de National League se déroule ce soir à Malley, dès 20h.

Mené 2-1 dans la série, Lausanne devra imposer sa loi sur sa glace, comme les hommes de Geoff Ward l'avaient fait dans un match 2 remporté 4-2 face aux Zurich Lions.

Mais le LHC ne peut pas se permettre la moindre baisse de régime face au "Z", qui cherchera à signer le premier break dans cette finale. Il a pu le constater à nouveau samedi dans le troisième match, où les Lions zurichois ont profité d'un trou d'air de trois minutes des Vaudois pour inscrire deux buts et renverser la vapeur.

Lausanne devra entamer ce match avec la même intensité que celle affichée samedi par les Zurichois en début de partie. La gestion des temps faibles sera primordiale, tout comme celle des situations spéciales. Le LHC est ainsi resté "muet" en supériorité numérique samedi malgré deux opportunités, dont une alors qu'il menait encore 2-1 au début de la seconde période.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Hockey

Antti Suomela: "A Lausanne, on gagne et on perd ensemble"

Publié

le

Antti Suomela veut savourer chaque instant de cette finale, sa première chez les pros (© KEYSTONE/PostFinance/VALENTIN FLAURAUD)

Centre numéro un de Lausanne, Antii Suomela connaît une finale plutôt tranquille en termes de productivité.

Le Finlandais de 30 ans essaie d'aider l'équipe dans toutes les situations, alors que l'acte IV de la finale se tiendra mardi soir à Malley. "On gagne et on perd ensemble", rappelle-t-il.

Avec 9 points (4 buts) en 14 matches de play-off, Antti Suomela n'est plus le top scorer du LHC. Le Finlandais est le cinquième meilleur compteur de son organisation durant les séries derrière Lawrence Pilut (10 points), Jason Fuchs (10), Michael Raffl (9) et Jiri Sekac (9). Les deux attaquants étrangers ont le même nombre de points que leur coéquipier scandinave, mais ils ont inscrit davantage de buts.

Muet face à Zurich

Auteur d'un triplé lors du sixième match contre Davos en quarts de finale, Suomela est depuis rentré dans le rang en ce qui concerne la production offensive. Absent à l'occasion du premier match contre Fribourg, le numéro 11 des Lions vaudois en est à un assist en sept matches. Et même si l'on sait que tout se resserre en play-off, Suomela n'a pas inscrit le moindre point en trois rencontres face à Zurich qui mène 2-1 dans la série.

Ce manque de concrétisation peut inquiéter les supporters, mais pas Antti Suomela. Quand on lui demande si cela le dérange de devoir affronter différentes lignes que le match se dispute à domicile ou à Zurich, le Finlandais n'a pas le coeur qui s'emballe: "Oui, tu joues contre différents types de joueur, mais au final cela reste du hockey. Chaque joueur dans cette ligue sait jouer et chaque joueur dans cette ligue peut être dangereux. Peu importe qui tu affrontes, tu dois rester concentré."

La meilleure époque de l'année

A 30 ans, Antti Suomela vit la première finale de sa carrière professionnelle. Et le Finlandais profite du moment présent. "C'est la première fois que je suis dans une équipe qui dispute une finale et c'est un sentiment incroyable, expliquait-il à l'issue de l'entraînement de lundi. Je n'ai jamais ressenti ça avant, puisque je ne l'ai jamais vécu. C'est vraiment la meilleure époque de l'année. Il faut essayer de ne pas être trop nerveux et de rester relâché."

Relâché, mais concentré. Et les deux équipes arrivent assez bien à laisser très peu de place à l'adversaire et à faire le moins de fautes possible. "En finale, on sait que la moindre erreur peut avoir de lourdes conséquences, alors on cherche à éviter les pénalités stupides au maximum par exemple", analyse-t-il.

"Les parties sont tellement serrées, poursuit-il. Parfois tu te retrouves dans l'arrondi avec un joueur adverse, tu es derrière lui et il part d'un côté. Tu es peut-être en retard, alors tu dois faire attention de ne pas laisser traîner une canne vers ses patins et peut-être lui laisser un peu de marge. C'est bien sûr différent s'il pique vers le filet."

Grande confiance en soi

Ce qui frappe aussi avec cette équipe de Lausanne, c'est le sentiment que même après une défaite, les gars ne sont pas déprimés et qu'ils ont le sentiment que leur façon de jouer va leur permettre de franchir les obstacles. "On sait de quoi on est capable, chacun fait confiance à l'autre, raconte Suomela. On a joué du bon hockey toute la saison. Parfois tu perds en jouant bien et le but dans ce genre de situation, et je l'ai vécu au cours de ma carrière, c'est de ne pas monter trop haut ni de descendre trop bas."

A-t-il déjà fait partie d'une équipe avec un aussi haut niveau de confiance en elle? "C'est une très bonne question. En Amérique du nord, c'était différent. Les gars changeaient beaucoup en raison de la profondeur de l'effectif. Ici, on est ensemble depuis le début, on n'a pas trente joueurs qui peuvent arriver en cours de route. On gagne et on perd ensemble."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Un blessé grave dans la chute d'une dameuse à Glacier 3000

Publié

le

L'accident s'est produit lorsque la dameuse rentrait au garage (Image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une dameuse a chuté de près de 400 mètres dans une pente lundi matin sur le site de Glacier 3000 aux Diablerets (VD). Le conducteur a été grièvement blessé. Il a été héliporté à l'hôpital. Son pronostic vital est engagé.

L'accident s'est produit vers 08h35 alors que le conducteur rentrait sa machine dans le garage de la station supérieure. Pour une raison que l'enquête devra déterminer, la dameuse a basculé dans la pente située juste à côté du bâtiment, annonce lundi la police vaudoise.

L'imposant véhicule s'est immobilisé 400 mètres plus bas, fortement endommagé. Les secouristes de la station, appuyés par les membres de la colonne de secours, sont venus en aide au conducteur qui avait été éjecté de l'engin. L'homme, un habitant de la région âgé de 35 ans, a été hélitreuillé par un hélicoptère d'Air-Glaciers aux Diablerets (VD). Un hélicoptère de la REGA l'a ensuite transporté au CHUV à Lausanne. La procureure de service a ouvert une enquête.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Une fois de plus, le Léman ne s'est pas assez brassé

Publié

le

Une fois de plus, le brassage des eaux du Léman est incomplet cet hiver, pour une douzième année consécutive relève la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman, la CIPEL. (Image d'illustration © KEYSTONE/Alessandro della Valle)

Pour la douzième année consécutive, le brassage des eaux du Léman est resté incomplet cet hiver rapporte la CIPEL. La Commission internationale pour la protection des eaux du Léman a même observé cette année une profondeur de brassage inférieure à la moyenne des dix dernières années. Préoccupant selon elle.

Le Léman ne s'est pas assez brassé cet hiver. Et c'est loin d'être la première fois, car il s'agit de la douzième année consécutive que ce phénomène est observé par la CIPEL, la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman.

Ce phénomène de brassage des eaux est important pour un écosystème. Sans ce phénomène, la concentration en oxygène des couches profondes reste à un niveau préoccupant pour la santé de l'écosystème lacustre.

Nicole GallinaSecrétaire générale de la CIPEL

Cette année 2024 est donc la douzième année consécutive sans un brassage complet du Léman. Une période qui égale le record précédent

Nicole GallinaSecrétaire générale de la CIPEL

Cet hiver, seuls les 100 premiers mètres du lac ont pu se mélanger avec efficacité. Une baisse de la profondeur moyenne de brassage, qui se situait à 150 mètres pour les années 2011 à 2023.

Nicole GallinaSecrétaire générale de la CIPEL

Pour un brassage complet, il faut que des critères météorologiques bien précis subviennent durant l'hiver. Avec le contexte de réchauffement climatique actuel, cela préoccupe la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman :

Nicole GallinaSecrétaire générale de la CIPEL

Avec la hausse des températures hivernales, la perspective d'un brassage hivernal complet devient plus incertaine. Cela aurait des conséquences sur l'environnement du lac :

Nicole GallinaSecrétaire générale de la CIPEL

La CIPEL rappelle que le Léman est le plus grand lac d'Europe occidentale, avec un énorme volume d'eau. Il est dès lors impossible d'envisager une intervention humaine dans le cadre de ces brassages complets.

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X