Vaud
Année 2019 faste pour la BCV
En 2019, tous les voyants sont au vert pour la BCV. La Banque cantonale vaudoise a augmenté ses volumes, ses recettes et sa rentabilité, le tout malgré la pression des taux négatifs. La banque, qui fête cette année son 175e anniversaire, annonce une hausse du dividende et une division de son action par dix pour favoriser les petits porteurs.
La BCV présente ce qu'elle nomme de "très bons résultats", les meilleurs de ces 12 dernières années, les meilleurs de l'histoire de la banque si l'on exclut les années de recapitalisation marquées par des produits extraordinaires. Sur 2019, les revenus sont en hausse de 3% et passent pour la première fois la barre du milliard de francs.Le résultat opérationnel bondit de 4% à 429 millions. Le bénéfice net a gonflé l’an dernier de 4% à 363 millions de francs. Signe des taux négatifs, les dépôts en liquidité augmentent plus vite que les revenus. Chaque franc déposé à la BCV coûte à la banque, quine répercute pas les taux négatifs sur les particuliers ou les PME. Une stratégie qui n’est pour l’instant pas remise en question. Pascal Kiener est le président de la direction générale de la BCV :
Les bons résultats 2019 incitent la BCV à augmenter son dividende. Elle proposera à l’Assemblée générale de le porter à 36 francs par action, contre 35 aujourd’hui. La banque proposera aussi un split de son action. Celle-ci sera divisée par 10 pour favoriser notamment les petits porteurs :
En conférence de presse, Pascal Kiener a aussi affirmé que la division de l’action ne préfigurait pas un désengagement de l’Etat, principal actionnaire. À noter que pour 2020, la BCV s’attend à des résultats dans la continuité, pour autant que la conjoncture ne se détériore pas. La banque a notamment l’œil sur la situation du coronavirus, qui impactera l’économie d’une manière ou d’une autre :
À ce stade, la banque a perçu un ralentissement dans le financement du négoce, mais faible, la Chine n'étant pas le débouché principal. L'activité de crédit des PME pourrait toutefois être concernée à l'avenir, pour les sociétés dépendantes de l'Asie.
Hockey
"Marquer, ça fait plaisir, mais je suis surtout heureux d'être sur la glace"
C'est reparti pour le LHC. À la Vaudoise Aréna, les hommes de Geoff Ward se sont imposés 23-0 face à Ajoie.
Après les deux défaites concédées mercredi et jeudi, le Lausanne HC se devait de réagir. Toujours privés du Top Scorer Antti Suomela et de Théo Rochette, les Lions ont retrouvé le chemin de la victoire.
Mais ça a été plutôt laborieux. Le premier tiers a connu quelques minutes excitantes avant de devenir plat. Quelques minutes durant lesquelles Lausanne a tout de même ouvert le score. En toute fin de powerplay, Ahti Oksanen, devant la cage du gardien ajoulot, a tenté deux fois de pousser le puck au fond. Mais l'attaquant finlandais s'est heurté aux jambières de Benjamin Conz. Damien Riat a ensuite pu récupérer la rondelle et, après être passé derrière la cage, le n°9 lausannois a shooté (3e, assist: Ahti Oksanen).
Ajoie a tenté de répondre dans la foulée, mais Kevin Pasche a dit non. Dans le quart d’heure restant, les deux équipes ont bénéficié de deux minutes en supériorité numérique, sans réussir à en faire quoi que ce soit.
But, mais en fait non
Le deuxième tiers a connu une dynamique similaire, avec quelques minutes de spectacle, entouré de phases de jeu moins éclatantes. Les Ajoulots ont cru recoller au score à la 27e. Philip-Michael Devos a dévié un tir au fond des filets. Mais alors qu'il célébrait encore avec ses coéquipiers, le LHC a demandé un coach challenge. Les arbitres sont donc allés revoir la vidéo et, effectivement, il y avait eu obstruction sur Kevin Pasche avant le but. La réussite jurassienne a donc été annulée.
Un coach challenge qui permet au gardien lausannois de signer un blanchissage, tout en ayant laissé passer un puck, “c’est pas mal, non”, rigole-t-il. Un challenge qui lui permet aussi de se rapprocher du record de blanchissages en une saison. “Je sais que c’est 10. Il m’en manque trois, mais c’est quelque chose qui arrivera si ça doit arriver. Mais aujourd’hui c’est spécial de battre le record de Cristo (ndlr: Cristobal Huet, le coach des gardiens) sur son coach challenge puisque c’est lui qui le signale”, explique Kevin Pasche. Le Lausannois avoue qu’il n’avait pas vraiment remarqué qu’il y avait obstruction. “Je vais pas m’en plaindre!”, sourit-il.
Encore deux
Moins de trois minutes plus tard, les Lions, qui se sont montrés un peu plus agressifs dans cette deuxième période, creusaient leur avantage. Raphael Prassl s'est acharné devant la cage de Conz, qui a bien résisté aux premières attaques. Jusqu'à ce que l'attaquant lausannois trouve un espace entre le poteau et le pied du gardien (30e, assist: Fabian Heldner).
Damien Riat est allé chercher le doublé dans le dernier tiers. Pile devant Conz, le Lausannois a trompé le gardien en envoyant le puck dans la lucarne (38e, assists: Janne Kuokkanen et Ahti Oksanen). Le score ne bougera plus.
Enfin sur la glace
Si cette victoire fait plaisir de manière générale dans les rangs lausannois, c’était une soirée spéciale pour Raphael Prassl. L’attaquant jouait en effet son premier match à la Vaudoise Arena. Il a en effet été longtemps blessé, ce qui l’a tenu éloigné du jeu pendant près d’un an. Et pour rendre l’histoire encore plus belle, il a profité de cette incroyable atmosphère pour inscrire son premier but de la saison, et avec le maillot du LHC. Alors, comment a-t-il vécu cette rencontre?
Les jambières de Benjamin Conz ont eu du travail face aux Lausannois ce samedi et Prassl a dû s’y reprendre à plusieurs reprises pour arriver à ses fins. “Je voulais juste aller au filet. J’ai vu le puck qui traînait là et voilà, après deux essais, c’est entré”, raconte-t-il avec le sourire.
Depuis septembre, on a souvent vu le n°18 assis en tribunes, en habits de ville. Comment s’est passée son intégration dans l’équipe?
Samedi, en étant 13e attaquant, Raphael Prassl a comptabilisé près de 11 minutes de jeu. À voir s’il arrivera à s’imposer dans cet alignement lausannois. Prochain match pour les Lions mercredi du côté de Berne.
Football
Introspection, nouveau coach, travail, Yverdon Sport se dit prêt
La Super League reprend ce weekend. Yverdon-Sport retrouve la pelouse avec un objectif en ligne de mire: le maintien.
Le championnat reprend ce dimanche pour les Nord-vaudois. Ils se déplaceront au Letzigrund pour y affronter le FC Zurich. Une reprise après une première partie de saison et des fêtes de fin d'année quelque peu compliquées. Au classement, YS pointe au 10e rang avec 17 points. Les Yverdonnois ne se sont en effet imposés que quatre fois en 18 matchs. La forteresse qu'ils avaient créée au Stade Municipal est devenue plus que franchissable.
Résultat: Alessandro Mangiarratti a été remercié avant Noël. C'est à présent Paolo Tramezzani qui entraîne l'équipe. Mais les joueurs ont aussi leur part à jouer. Lors du dernier match avant la pause hivernale (défaite 0-1 contre Sion), Paul Bernardoni nous expliquait qu’ils devaient tous se regarder dans un miroir et faire leur autocritique. Le gardien a-t-il l’impression que quelque chose a changé dans la dynamique du groupe pendant cette pause?
Lors de la rencontre organisée jeudi avec le club et les médias, Paul Bernardoni a aussi donné du crédit au stage d'entraînement effectué au Portugal en tout début d'année. "Le fait de se retrouver et d'être ensemble 24h/24, ça permet d'apprendre à se connaître", explique-t-il.
Avec cet enchaînement de mauvis résultats, les Yverdonnois se sont enlisés dans une sorte de cercle vicieux. "Mais je pense qu'on s'y est mis un peu tout seul par moment, lâche le portier. On voyait des trucs bêtes, des décisions litigieuses, des poteaux. Alors que c'est toi et ta tête, toi et ta mentalité." Il a aussi souligné qu'avec ses coéquipiers, "on sait se dire les choses". Ont-ils donc mis sur la table tout ce qu'ils avaient sur le cœur?
"Il nous demande de moins nous plaindre"
Paul Bernardoni avoue être impatient de retrouver la compétition. L'attente a été d'autant plus longue pour le Français qu'il n'avait jamais vécu une pause hivernale aussi longue. "On a envie de tout déchirer dans cette deuxième partie de saison", sourit-il.
Les Yverdonnois peuvent compter sur l'expérience d'un nouvel entraîneur pour parvenir à leurs fin. Paolo Tramezzani connaît bien la Super League avec des passages à Lugano et surtout Sion. Même si le coach n’est pas là depuis longtemps, on ressent déjà quelques changements.
Ce qui est demandé au technicien transalpin, c'est de maintenir l'équipe en Super League. Un défi qui lui plaît.
Fort de cette expérience, qu'espère-t-il apporter au club?
Dimanche, YS reprend le championnat avec un gros match contre le FC Zurich, à l'extérieur. Une rencontre qui servira de test. "On cherchera à comprendre nos limites, où on doit s'améliorer. Même pour moi, pour voir quelle est la bonne direction à prendre", explique Paolo Tramezzani. Le message que l'entraîneur essaie de faire passer aux joueurs pour entamer de la meilleure façon cette deuxième partie de saison? "Faire sentir aux gars qu'on a confiance en eux." Coup d'envoi à 14h15.
Culture
TKM: convention de subventionnement renouvelée pour 4 ans
La troisième convention de subventionnement multipartite entre le Théâtre Kléber-Méleau (TKM) et onze collectivités publiques a été signée en décembre. Elle assurera à l'institution un financement pérenne sur quatre ans, jusqu'en 2028. Le mandat du directeur Omar Porras a été, lui, renouvelé jusqu'en 2030.
Cette convention a été paraphée par la Fondation du TKM et les municipalités de Bussigny, Chavannes-près-Renens, Crissier, Ecublens, Jouxtens-Mézery, Lausanne, Renens, Prilly, Saint-Sulpice, Villars-Sainte-Croix ainsi que par l'Etat de Vaud, indique le TKM vendredi dans un communiqué. Elle est entrée en vigueur le 1er janvier.
En décembre 2017, une première convention avait été signée, dans le but d'atteindre la somme de huit francs par habitant pour toutes les communes. Elle visait à soutenir durablement le TKM, reconnaissant ainsi sa place dans le paysage théâtral romand.
A l'occasion de cette signature, le mandat d'Omar Porras, directeur du TKM, a été renouvelé pour cinq ans. Le comédien et metteur en scène avait succédé en 2015 à Philippe Mentha, créateur du théâtre en 1979.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Reportage: découverte de la "tour de contrôle" des CFF à Renens
La rédaction a poussé la porte du nouveau centre d'exploitation des CFF pour la Suisse romande, à Renens. L'occasion de découvrir comment cette tour, en service depuis septembre, veille sur l'ensemble des trains.
La Tour de contrôle romande des CFF est à Renens. En septembre, les quelque 400 collaborateurs qui se chargent d'observer le réseau, de gérer les réparations et de contenir les retard s'est installé dans un centre d'exploitation près des voies. Une sorte de temple d'écrans d'ordinateurs où chaque train apparaît sous la forme d'un trait orange, rouge ou bleu... Reportage pour comprendre les rouages de cette grande machine.
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