Vaud
Clendy-Dessous: évacuation exigée par les propriétaires
Le Tribunal d'arrondissement du Nord vaudois a entendu mardi l'avocat des occupants du quartier de Clendy-Dessous à Yverdon et celui des propriétaires des parcelles concernées. Une décision sur l'éventuelle évacuation du site sera connue dans les prochains jours.
Aucun des activistes, qui occupent les lieux depuis le 16 octobre pour protester contre un projet immobilier, n'a en revanche été entendu. Ceux-ci ont en effet refusé de décliner leur identité rendant impossible, selon la juge, leur audition.
C'est donc leur avocat, Frédéric Isler, qui s'est chargé seul de défendre leur cause. Il a notamment estimé que les conditions n'étaient pas remplies pour demander des mesures provisionnelles, qui déboucheraient ensuite sur une évacuation forcée.
Selon Me Isler, il n'y a pas d'urgence à agir. Les propriétaires ne subissent pas, selon lui, "un préjudice difficilement réparable", sachant que leurs logements étaient vides avant l'arrivée des activistes et qu'ils seront ensuite démolis.
Appelant au calme, Me Isler a expliqué que ses clients étaient toujours prêts à "tendre la main" aux propriétaires, pour conclure par exemple "un contrat de confiance".
"Rétablir l'ordre"
Dans le camp adverse, Me Daniel Guignard a estimé que l'atteinte pour les propriétaires était "établie". Il a souligné que ses clients pourraient être pénalisés si le projet immobilier devait être retardé.
"Le droit de propriété est bafoué", a lancé Me Guignard, demandant à la juge de "rétablir l'ordre juridique à Clendy-Dessous". Il a exigé une évacuation rapide. Celle-ci pourrait toutefois laisser un délai de "quelques jours" aux occupants, sans quoi la police devrait intervenir, a-t-il ajouté.
La décision de la présidente du tribunal n'est pas encore connue. Son ordonnance parviendra aux parties "dans les meilleurs délais", a-t-elle dit en clôture d'audience.
A noter qu'une poignée d'activistes a assisté à l'audience. A l'extérieur du tribunal, ils ont été une cinquantaine à se réunir pour soutenir les occupants de Clendy-Dessous. Ils ont déployé des banderoles, organisé un pique-nique et entonné des chansons.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Première pierre posée pour l'écoquartier de Central Malley
Nouveau cap symbolique pour le chantier de Central Malley. La première pierre de l’écoquartier à cheval entre Prilly et Renens a été posée ce lundi. L’objectif pour les CFF, propriétaires des parcelles, est d’achever les premiers bâtiments pour 2024. Les délais sont tenus jusqu'ici.
La première pierre de l’écoquartier de Central Malley est posée. Les CFF, propriétaire de l’ancienne friche industrielle, ont organisé une cérémonie ce lundi en compagnie des autorités de Prilly et Renens. L’occasion de rappeler l’objectif : terminer les premiers des cinq bâtiments projetés près de la gare de Prilly-Malley en 2024. L’écoquartier devrait, à terme, accueillir 500 habitants et 1'500 emplois. La commune de Prilly est-elle déjà prête pour ce bond démographique ? La réponse de son syndic, Alain Gillièron.
La municipale de l’urbanisme de Renens convient, elle aussi, que ce bond démographique représente un défi. Elle souligne toutefois que ce nouvel écoquartier représente l’urbanisme de demain, car axé mobilité. Les précisions de Tinetta Meystre.
Une question de timing
Cette pose de la première pierre intervient quelques jours après l’annonce du nouveau retard des travaux de la gare de Lausanne. Le timing des CFF n’est-il pas délicat ? La réponse de Susanne Zenker, membre de la direction de CFF Immobilier.
Lausanne
La forêt en fête samedi à Sauvabelin
La forêt sera en fête samedi à Sauvabelin, sur les hauts de Lausanne. Au menu de cette 11e édition d'Arbracadabra, des démonstrations de débardage à cheval, des ateliers forestiers et nature, des contes et des concerts.
La manifestation a pour thème le rôle des forêts dans la protection du climat. Des professionnels de la forêt, des associations et des artistes participeront à cette journée, organisée par la ville de Lausanne en partenariat avec l'association Arbracadabra.
Une place de choix sera réservée à la filière forestière et aux métiers de la forêt. Des stands informeront sur l'actualité du plan canopée, qui vise à rafraîchir la ville, et le projet 123... Nature, qui cherche à dresser un état des lieux de la biodiversité.
Des stands de restauration et une buvette seront à la disposition du public, qui est invité à se rendre à la fête à pied ou en transports publics. Une navette est proposée depuis le parking-relais des Avettes (proche de Grand-Vennes), la Sallaz et Sauvabelin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Piste de ski vertigineuse inaugurée aux Diablerets
Une piste noire présentée comme l'une des plus raides au monde a ouvert lundi sur le domaine skiable de Glacier 3000, aux Diablerets. Cette descente de 3 km relie le sommet (3000 m) au col du Pillon (1546 m), via un tunnel de 265 m percé dans la montagne.
Avec une pente maximale à 104% (46°), le Black Wall (mur noir) dépasse la Streif ou le Lauberhorn, les redoutables pistes de ski alpin de Kitzbühel (Autriche) et de Wengen (Alpes bernoises), compare un communiqué de Glacier 3000. Sa préparation a représenté un défi, souligne l'exploitant. Il a fallu stationner une dameuse avec un treuil de 1400m de long dans la paroi au sommet de la pente, afin de pouvoir damer la partie supérieure de la piste.
Le nouveau tracé se trouve sur le secteur de Pierres Pointes, déjà utilisé pour le ski de 1963 à 1999. Ce versant était alors desservi par une télécabine, démantelée lors du renouvellement des installations.
La réalisation du tunnel - qui est équipé d'un tapis de ski pour l'intérieur - a pris six mois. Dans le but de limiter le recours à l'hélicoptère, l'essentiel du matériel a été acheminé à l'aide des remontées mécaniques existantes et d'un téléphérique de chantier installé pour l'occasion, indique le communiqué.
Garantir la compétitivité
Glacier 3000 dispose désormais de trois grandes pistes de plus de 1000 m de dénivelé: Combe d'Audon (7 km), Red Run (8 km) et Black Wall. "Toutes les trois se situent sur des versants nord, avec un départ à plus de 3000 m d'altitude, garantissant un enneigement naturel cinq mois par année", relève l'entreprise.
Il s'agit de garantir une "offre compétitive" dans un contexte marqué par le réchauffement climatique et la raréfaction de la neige. La société rappelle ainsi que l'exploitation du secteur du glacier de Tsanfleuron, sur le domaine de Glacier 3000, est incertaine pour les prochaines décennies en raison de la fonte des glaces.
Les amateurs de glisse pourront s'essayer à la nouvelle piste jusqu'au 7 mai prochain, date qui marquera la fin de la saison de ski. Le Black Wall aurait initialement dû être inauguré le 9 février dernier, mais les conditions météorologiques en avaient décidé autrement.
Une partie de la station supérieure de Glacier 3000 a été ravagée par un incendie en septembre dernier. Le restaurant dessiné par l'architecte tessinois Mario Botta au 4e étage ainsi que le self-service du 3e étage ont été détruits, mais le téléphérique est resté intact et les installations ont pu ouvrir le 12 novembre, avec une offre de restauration adaptée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
D'une voix, les élus lausannois montrent leur colère face aux CFF
Des élus lausannois de gauche, du centre et de droite ont exprimé leur colère ce lundi matin devant la gare de Lausanne. Réactions à l'annonce en fin de semaine dernière du nouveau retard d'importance pris par le chantier. Ils dénoncent notamment une inégalité de traitement et un grave manque de considération.
L'annonce en fin de semaine dernière du réagencement du chantier de la gare a fait des remous. Alors que vendredi, les CCF annonçaient un chantier revu, corrigé et retardé, les différents partis du Conseil communal lausannois n'ont pas tardé à réagir.
C'est avec une unité rare que des représentants des partis du législatif communal se sont exprimés pour dénoncer une inégalité de traitement, un grave manque de considération pour la Suisse romande et pour Lausanne, une gestion hasardeuse pour un des chantiers les plus importants du pays.
Les députés déplorent des investissements insuffisants dans notre région, ainsi que les nouveaux délais de la gare. "En 2038, j'aurai 45 ans" a notamment protesté la Vert'libérale Virginie Cavalli. "Ma génération qui organise sa vie autour de la gare va être clairement péjorée".
Le président du groupe UDC Valentin Christe a lui questionné la situation des petits commerces alentours, tandis que Yohan Pain, conseiller communal d'Ensemble à Gauche demande des dédommagements pour les riverains et commerçants.
Concernant les surcoûts liés à cette nouvelle planification, les CFF précisent qu’ils seront analysés ces prochains mois. Il faut des garanties pour que ces coûts ne tombent pas sur la ville ou le canton. Les partis veulent exiger du Conseil fédéral de prendre en charge les surcoûts financiers du retard.
La présidente de la section lausannoise du PLR, Mathilde Maillard, a elle exprimé des conséquences qui seront néfastes pour la ville centre qu'est Lausanne. Des retards qui portent atteintes à la vie économique, aux transports publics de la région, mais plus généralement à d'autres projets de la ville comme par exemple le futur métro M3.
Soutien de la Romandie
Les différents représentants des partis lausannois ont appelé à un engagement plus global, notamment de l'ensemble des élus lausannois, vaudois mais également romands. Faire pression pour que la gare de Lausanne puisse continuer de jouer son rôle de noeud ferroviaire important du réseau romand et suisse. Il en va de la cohésion nationale selon eux :
Rencontres avec les CFF
Des représentants des CFF étaient présents au point de presse de ce lundi matin, en qualité d'auditeurs. Ils ont constaté pour leur part un besoin de clarification et d'explications sur le projet. Ils ont ainsi invité les différents présidents des partis lausannois à une rencontre, invitation acceptée. Une date devrait rapidement être trouvée.
Le syndic de la ville de Lausanne, Grégoire Junod, était l'invité de l'actu de LFM ce 20 mars. Il réagissait au dossier de la gare :
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D.Matthey
18 novembre 2021 à 08:37
Militant. Activiste. Un choix de mots très agressifs, guerriers, perturbateurs.
Alors qu'il s'agit tout simplement de squatters, non ?
C'est-à-dire de gens à faibles revenus qui occupent des logements vides, et qui s'y accrochent tant que l'heure de la démolition n'est pas arrivée.