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Vaud

Yverdon: l'occupation à Clendy-Dessous se poursuit

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Deux logements restent toujours occupés par des militants écologistes dans le quartier de Clendy-Dessous à Yverdon. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'occupation d'un quartier d'Yverdon-les-Bains (VD) par des militants écologistes se poursuivait lundi. Si les activistes ont désormais libéré l'espace public, ils squattent toujours deux logements voués à la démolition.

Syndic d'Yverdon, Pierre Dessemontet estime entre "0 et 20" le nombre de militants encore sur place. Contacté par Keystone-ATS, il indique que ces personnes ont quitté d'eux-mêmes le tronçon de route qu'ils occupaient jusqu'ici.

La police, qui n'a pas dû intervenir jusqu'ici, reste en "contact régulier" avec les activistes, poursuit-il. Quant aux propriétaires des logements occupés, ils ont porté plainte.

Comme il l'avait déjà fait ce week-end, Pierre Dessemontet insiste sur le caractère "illicite" de cette situation et espère qu'elle se résorbe rapidement.

L'occupation du quartier de Clendy-Dessous, à l'entrée est d'Yverdon, a démarré samedi dans la foulée d'une manifestation qui avait été, elle, autorisée. A l'instar d'une Zone à défendre (ZAD), un collectif s'est installé sur les lieux pour dénoncer un projet immobilier qui prévoit la construction de neuf immeubles et d'un parking de 170 places. L'occupation n'était censée durer qu'un week-end.

"Prétendus écologistes"

Les militants critiquent la gentrification et la densification du quartier. De quoi faire tiquer la vice-syndique d'Yverdon, l'écologiste Carmen Tanner, interrogée lundi dans La Région: "En tant que Verte, ça me fait vraiment peur d'entendre de prétendus écologistes la dénoncer (la densification, ndlr). C'est justement pour protéger les terres agricoles qu'on densifie et ce projet entre parfaitement dans cet objectif."

La section yverdonnoise du PLR a aussi réagi dans un communiqué en critiquant les "idéaux anarchistes d'une petite minorité de la population." Le parti dit aussi avoir de la "peine à croire que les organisateurs de la manifestation précédente, issus entre autres des rangs du groupe politique Les Vert-e-s et Solidaires du Conseil communal, n'étaient pas au courant de cette action coup de poing illicite à tous égards."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Ouverture lundi du point de vente régulée de cannabis à Lausanne

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Situé à la rue du Maupas 7, le lieu de vente régulée de cannabis se veut non-incitatif. Son intérieur très sobre ne fait donc aucune promotion pour le produit. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le point de vente régulée de cannabis à but non lucratif à Lausanne ouvrira lundi, à la rue du Maupas 7. Il proposera trois types d'herbe aux 250 consommateurs déjà inscrits au projet-pilote intitulé Cann-L. Les bénéfices réalisés serviront à la prévention et à la sécurité.

Le magasin à la devanture sobre et à l'intérieur épuré ne se veut pas incitatif et ne fait aucune promotion de son produit. Les trois - bientôt quatre - types de sachets de trois grammes d'herbe, baptisés Alpha, Bêta, Gamma et Delta, - allant de moins de 5% à plus de 15% de THC -, ainsi que la résine de cannabis qui complètera bientôt l'assortiment, demeureront ainsi sous le comptoir.

"L'offre pourrait évoluer, l'idée est de proposer un choix aux consommateurs", a expliqué jeudi Frank Zobel, directeur adjoint d'Addiction Suisse lors de la présentation du lieu aux médias. "Sur le marché noir, les gens achètent ce qu'ils trouvent. Ce sont souvent des produits très forts, mais peut-être que des produits moins forts leur conviendraient très bien", dit-il.

Peu de stocks

Le cannabis récréatif sera vendu entre neuf et douze francs le gramme, en fonction du taux de THC. Ces prix sont comparables à ceux du marché noir, sauf pour les achats en très grande quantité. Les produits sont exclusivement destinés à une consommation personnelle et dans la sphère privée.

L'entier du cannabis vendu dans le magasin est bio et provient d'un site de production dans le canton de Vaud. D'autres sites pourraient ouvrir, en fonction de la demande. Le lieu des cultures est maintenu secret pour des raisons de sécurité. De même, le magasin disposera de stocks très limités afin de minimiser les risques.

Une équipe de sept personnes, toutes issues du milieu de la vente, mais ayant reçu une formation spécifique, servira les clients. Outre le comptoir de vente, le magasin compte un lieu d'échanges informels autour d'une table basse, proposant des prospectus sélectionnés par Addiction Suisse.

Quitter le marché noir

Les participants - tous majeurs, résidant à Lausanne et déjà consommateurs de cannabis- n'ont pas le droit d'acheter plus de 10 grammes de cannabis à la fois et ne doivent pas consommer plus de 10 grammes de THC par mois. "Les 250 premiers inscrits ont entre 35 et 37 ans en moyenne et sont des hommes à 80%. Ils consomment du cannabis quotidiennement ou presque, et de longue date, et ont envie de quitter le marché noir", a précisé Frank Zobel. Le projet Cann-L entend recruter quelque 1500 participants d'ici cet été.

Les participants disposent d'une carte personnelle permettant d'acheter le cannabis. Cette carte servira également à justifier de la possession du produit en cas de contrôle par la police.

Inspiré du Québec, le projet lausannois a pour objectif de suivre l'évolution du marché noir, mais aussi d'évaluer les effets d'une vente à but non lucratif sur le comportement des consommateurs. A cet effet, les participants devront répondre à un questionnaire tous les six mois, dans le cadre d'une étude scientifique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le 117 rejoint les centrales d'urgence sur un seul site

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Dans sa nouvelle structure, la CVP est composée de 80 personnes dont 48 opérateurs 117 (inspecteurs de police judiciaire, policiers et gendarmes) et 10 opérateurs de trafic professionnels (OTP). (© Keystone/GABRIEL MONNET)

Les quatre principales centrales d'urgence vaudoises - le 117, le 118, le 144 et le numéro des médecins de garde - sont désormais toutes regroupées sur un seul site ultra sécurisé à Lausanne. Le siège administratif de l'ECA a accueilli jeudi la dernière qui manquait, à savoir la centrale de police vaudoise et lausannoise.

La future centrale de gestion coordonnée du trafic de l'agglomération Lausanne-Morges (GCTA) doit encore suivre à fin 2024. A ces centrales viendront encore s'ajouter les infrastructures de gestion de crise de l'Etat de Vaud: le poste de commandement des opérations de l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC), ainsi que les locaux de conduite de la Protection civile vaudoise (PCi).

Ce grand "Alarm Receiving Center" (ARC) qui a coûté quelque 34 millions de francs sera alors à 100% au complet. Il se situe dans un même vaste espace au nouveau siège de l'Etablissement cantonal d'assurance (ECA) inauguré en 2021 près de la Blécherette (ECAvenir). Les opérateurs resteront structurés par centrales et métiers.

"Montée en puissance"

Après la centrale de traitement des alarmes (118) en avril dernier, la centrale des appels sanitaires urgents (CASU) 144 et la centrale téléphonique des médecins de garde (CTMG) pour Vaud et Neuchâtel, c'est donc au tour de la centrale vaudoise police (CVP) de rejoindre l'ARC. Le déménagement a été effectué avec "succès" dans la nuit de mercredi à jeudi, a indiqué le Canton dans un communiqué.

"Cette réunification permet une montée en puissance lors des prises en charge d'événements d'importance et améliore la capacité des acteurs sécuritaires à répondre de façon coordonnée", souligne-t-il.

Dans sa nouvelle structure, la CVP est composée de 80 personnes dont 48 opérateurs 117 (inspecteurs de police judiciaire, policiers et gendarmes), 10 opérateurs de trafic professionnels (OTP), 11 opérateurs du Bureau renseignement police (BRP) et 11 personnes pour des tâches de gestion administrative et de conduite.

Pour rappel, chaque année en moyenne, quelque 250'000 appels au 117 sont enregistrés, 135'000 appels au 118, 237'000 au 144 et plus de 250'000 à la CTMG, auxquels viennent s'ajouter 66'000 alarmes du système Sécutel. Depuis le début de cette année, la CVP a enregistré plus de 260'000 appels 117, soit en moyenne près de 800 urgences par jour, ce qui représente une augmentation de 10% par rapport à 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

La Municipalité de Prilly visée par une enquête administrative

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Des tensions semblent agiter la Municipalité de Prilly (VD). Ici le bâtiment de l'administration communale de la ville de l'Ouest lausannois (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Canton de Vaud a ouvert une enquête administrative concernant le fonctionnement de la Municipalité de la commune de Prilly, sur fond de tensions présumées au sein de l'exécutif. L'information relayée par le journal Le Temps a été confirmée à Keystone-ATS par le directeur général des affaires institutionnelles et des communes Jean-Luc Schwaar.

"Nous avons reçu un signalement de la part d'une membre de la Municipalité (...) L'enquête administrative n'est pas dirigée contre une personne, elle ne vise pas à accuser quelqu'un en particulier, mais à établir des faits sur le fonctionnement de la Municipalité", explique M. Schwaar. L'enquête a été confiée au préfet du district de Riviera-Pays-d'Enhaut Roland Berdoz, a-t-il aussi confirmé.

Son rapport pourrait être remis dans le courant du mois de janvier 2024. Selon Le Temps, le signalement a été fait par la vice-syndique écologiste de Prilly, Rebecca Joly, et concernerait le service de l'urbanisme du syndic libéral-radical Alain Gillièron pour non respect de la loi sur les marchés publics. Cité dans le média, celui-ci rejette des "accusations sans aucun fondement".

Il y a une année, la municipale de l'enfance, de la jeunesse, des sports et des affaires sociales, Anne Bourquin Büchi, avait annoncé sa volonté de quitter l'exécutif. Dans sa lettre de démission, elle avait écrit que depuis le début de la législature (2021-2026, ndlr), le style de travail était "trop agressif" à son goût. Elle avait ajouté ne plus arriver à travailler de manière "collégiale et consensuelle" et vivre "mal les tensions" au sein de la Municipalité.

La commune de l'Ouest lausannois, qui a basculé à gauche lors des dernières élections générales, a été agitée par des turbulences politiques ces derniers mois. La volonté du nouvel exécutif d'exercer son droit de préemption sur un terrain d'une valeur de 62 millions de francs en faveur d'une coopérative d'habitation a notamment fait des vagues.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Elu à Berne, l'UDC Yvan Pahud renonce à son mandat cantonal

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L'UDC Yvan Pahud (à gauche) a été élu le 22 octobre dernier au Conseil national (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le député UDC Yvan Pahud quittera le Grand Conseil vaudois à la fin de l'année pour mieux se consacrer à son mandat fédéral. Le siège du vice-syndic de Sainte-Croix sera repris par l'UDC Olivier Agassis.

"Je quitterai le Grand Conseil avec un pincement au coeur", a déclaré Yvan Pahud jeudi dans les colonnes du journal "La Région". L'entrepreneur forestier, élu au Conseil national le 22 octobre, siègera pour la dernière fois le 19 décembre au Parlement vaudois.

L'UDC-Vaud n'interdisant pas le cumul des mandats, M. Pahud avait dans un premier temps indiqué vouloir assumer ces deux charges.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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