Vaud
Conseil national - Entrée en fonction avancée d'une semaine pour Raphaël Mahaim
Hospitalisé suite à une chute, le conseiller national vert vaudois Daniel Brélaz ne pourra pas prendre part comme prévu à la première semaine de session parlementaire de mars. A sa demande, l’entrée en fonction de son successeur, Raphaël Mahaim, est avancée d’une semaine, sous réserve que les démarches administratives puissent être accomplies à temps par le canton.
L’état de santé de Daniel Brélaz, hospitalisé suite à un accident domestique le 1er février, s’améliore grandement. L'écologiste de 72 ans s’apprête à quitter le CHUV pour poursuivre sa convalescence dans un lieu adapté, écrivent les Verts vaudois lundi dans un communiqué.
Son rétablissement complet n’interviendra toutefois pas assez tôt pour qu’il puisse siéger lors de la première semaine de session du Conseil national, du 28 février au 3 mars. Sa retraite parlementaire sera donc avancée d'une semaine. Une page historique se tourne ainsi pour les Verts, comme le rappelle Alberto Mocchi, président des écologistes vaudois.
La relève
C'est en effet Raphaël Mahaim qui succédera à Daniel Brélaz. Son assermentation aura lieu le 28 février et non le 7 mars 2022, comme prévu initialement, afin d'éviter de laisser le siège vacant pendant une semaine. Et l'avocat vaudois le sait: ce ne sera pas une mince affaire de prendre la suite de l'emblématique politicien.
Mais quelle sera la patte de Raphaël Mahaim à Berne? On retrouve le futur conseiller national.
Le Conseil d'Etat vaudois a accepté ce changement par voie de circulaire, en raison des vacances scolaires durant lesquelles il ne siège pas, a déclaré Alberto Mocchi, président des Verts vaudois à Keystone-ATS. Une annonce formelle du canton doit suivre.
Hommages officiels
Les Verts vaudois précisent qu'un hommage officiel à Daniel Brélaz sera rendu au Conseil national à la fin de la troisième semaine de session. Ils se réjouissent eux aussi de pouvoir prochainement le remercier comme il se doit de son engagement politique exceptionnel pour l’écologie.
Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS
Lausanne
Le Conseil Communal lausannois ne se mêle pas de la crise du Musée romain
Le dossier du Musée romain de Lausanne-Vidy n'est pas clos. Le Syndicat suisse des services publics (SSP) a interpelé hier le conseil communal lausannois afin que des mesures soient prises pour améliorer la situation.
Depuis près de deux ans, le personnel du musée est en crise. Le Syndicat suisse des services publics dénonce des conditions de travail qui se sont dégradées. Une situation qui coïncide avec le changement de direction de l'établissement. Actuellement, sure sept employés fixes, trois personnes en congé maladie, une est engagée dans une procédure judiciaire et deux ont annoncé leur retraite anticipée. Le SSP a donc interpellé le Conseil Communal lausannois mardi soir. Vanessa Monney, secrétaire syndicale au SSP nous explique ce qui a été demandé.
Des membres de l'équipe du musée étaient également présents. Vanessa Monney a d'ailleurs salué leur courage de se présenter à visage découvert.
D'autant plus qu'ils semblent se heurter à un mur. La réaction mardi du syndic Grégoire Junod de satisfait pas, mais elle n'étonne pas non plus.
Cette prise de parole lors du Conseil Communal avait aussi pour but de rallier des soutiens politiques. Mais peu d'élus se sont manifestés pour le personnel du Musée romain de Lausanne-Vidy.
Le dossier n'est donc pas près d'être réglé. Pour la suite, le SSP continuera de soutenir le personnel dans ce bras de fer.
Économie
Le système régional du sac à ordure taxé présente des failles
La Cour des comptes vaudoise épingle le système régional de la taxe au sac et l'élimination des ordures. Dans un audit publié mercredi, elle estime nécessaire de repenser la gouvernance et d'harmoniser la gestion pour limiter les risques d'erreurs. La Cour note aussi que le principe du "pollueur-payeur" n'est pas respecté. Elle formule un total de 24 recommandations.
"C'est un audit hors normes de par le nombre d'entités auditées et de séances, de par la longueur de l'enquête", n'a pas caché la vice-présidente de la Cour des comptes Valérie Schwaar devant les médias. "C'est un domaine extrêmement compliqué et il est difficile pour les communes de comprendre toutes les subtilités du système", a-t-elle résumé.
Pour faire court, "c'est un système complètement dépourvu de pilote", a affirmé la magistrate. Elle a rappelé que dans le canton de Vaud, l'élimination des ordures était déléguée aux communes. Ces dernières sont réparties en neuf périmètres (sous forme de sociétés anonymes ou de collaborations intercommunales) de gestion des déchets chargés de la coordination entre elles. Ils correspondent donc grosso modo aux dix districts du canton.
Plus de 30 millions par an
A fin 2023, plus de 85% de la population vaudoise, répartie dans 237 communes (sur 300 au total), utilise le sac à ordures "Trier, c'est valoriser" proposé par le système régional de la taxe au sac (TAS). Introduit en 2013, celui-ci encaisse annuellement un montant total de plus de 30 millions de francs, destinés à financer l'élimination des ordures, a expliqué Mme Schwaar.
Son but est la vente de sacs taxés uniformes à un prix unique et la rétrocession de la taxe aux communes adhérentes en fonction du poids des ordures collectées. Sa mise en oeuvre est assurée par un Collège des présidents et sa Cellule financière, organes formés de représentants de six périmètres participant au système et par l'usine d'incinération Tridel, à Lausanne, mandatée en qualité de prestataire de services.
Au niveau cantonal, le Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité (DJES) exerce la haute police en la matière, alors que la Direction générale de l'environnement (DGE) est chargée de l'exécution de l'ensemble du droit de l'environnement, dont fait partie la gestion des déchets.
Conflits d'intérêts?
La Cour des comptes a mis le doigt sur plusieurs problèmes et dysfonctionnements. Bien que le Collège des présidents soit garant du bon fonctionnement de l'ensemble du système et soit compétent pour prendre les décisions stratégiques, il ne se considère pas comme organe dirigeant. Il n'a, en effet, aucune existence au sens juridique. C'est le mandataire Tridel qui encaisse le produit de la taxe en provenance du fabricant des sacs, relève l'audit.
"Il y a donc un manque centralisé de vision stratégique, de pilotage et de surveillance du système. Il y a en plus un risque de conflits d'intérêts, car Tridel siège au Collège des présidents et plusieurs présidents sont au Conseil d'administration de Tridel", relève Mme Schwaar. Elle souligne aussi que la convention instituant la taxe au sac n'est plus à jour et que le prix du sac n'a jamais été réévalué.
Bien que les six périmètres visent une gestion harmonisée du système, la Cour constate que chaque commune ne bénéficie pas d'un montant identique rétrocédé par tonne d'ordures. Elle relève aussi que "les risques d'erreurs dans la répartition de la taxe aux communes ne sont pas suffisamment gérés".
Canton aussi épinglé
Le canton, via le DJES, est aussi épinglé. "Alors qu'il appartient au DJES, chargé de la haute police, de jouer un rôle de régulateur et de contrôler les pratiques, il ne s'assure pas de la bonne application du cadre légal et règlementaire par les communes au travers de contrôles périodiques. Il n'a aucune visibilité sur le système TAS", écrit la Cour.
Elle observe aussi que les administrations publiques ne sont pas systématiquement facturées pour leurs déchets urbains. Dès lors, le principe du "pollueur-payeur" n'est pas appliqué à ces entités. "Les coûts d'élimination de ces déchets sont par conséquent répercutés sur les personnes et entreprises assujetties aux taxes".
La gestion des déchets urbains doit être financée exclusivement par des taxes et devrait donc constituer un domaine autofinancé. La Cour constate toutefois que cinq des six communes auditées recourent au revenu de l'impôt pour financer la gestion de ces déchets urbains.
La Cour adresse sept recommandations au Collège des présidents, qui en refuse deux. Huit recommandations sont formulées à destination des six communes auditées. Seule une commune en refuse une. Sept recommandations sont adressées à la DGE, qui les accepte toutes, et deux au DJES, qui en refuse une.
Yann Rossier avec Keystone ATS
Vaud
Moudon: un octogénaire décède au volant après un probable malaise
Un accident de la circulation est survenu mardi vers 13h40 sur l’avenue de la gare à Moudon (VD). Une automobile en a percuté une autre arrêtée devant un passage à niveau. L'un des conducteurs, un homme de 80 ans, est décédé sur les lieux, vraisemblablement suite à un malaise.
Le conducteur de la voiture percutée a été légèrement blessé. Des témoins ont tenté de réanimer la victime, a communiqué la police cantonale mercredi. L'octogénaire domicilié dans la région est décédé sur les lieux de l'accident. Le Ministère public a été informé et le procureur de service a ouvert une instruction pénale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Forum EPFL: Lausanne recherche nouveaux talents
La Ville de Lausanne recherche de nouveaux talents. Début octobre, elle tiendra deux stands au Forum EPFL, l'un en son nom, l'autre en celui des Services industriels de Lausanne (SiL) qui sera plus spécifiquement dédié à la transition énergétique. Elle y présentera ses métiers techniques et atouts en tant "qu’employeuse responsable et engagée".
Pour réaliser ses projets, l’administration lausannoise recherche régulièrement des personnes formées dans les domaines techniques: environnement, électricité, thermique, mobilité, physique des bâtiments, génie civil, technologies industrielles ou encore mécanique, électronique, informatique, chimie ou encore microbiologie.
Dans le cadre du Forum EPFL, des collaboratrices et collaborateurs actifs dans des métiers techniques partageront leur enthousiasme pour les projets qu’ils mènent. Du personnel des ressources humaines sera également présent pour renseigner les personnes intéressées, indique la Ville mercredi dans un communiqué.
Les étudiants qui s’intéressent aux missions de service public pourront postuler aux postes de travail ouverts. Forte d’une équipe de 5600 personnes actives dans plus de 300 métiers, la Ville de Lausanne est l’un des plus gros employeurs de la région, rappelle-t-elle.
Le Forum EPFL, plus grand salon de recrutement estudiantin d'Europe, se tient dès lundi et jusqu'au 11 octobre au SwissTech Convention Center.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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