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Coronavirus

Deux décès de plus dans le canton de Vaud

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La conseillère d'Etat Rebecca Ruiz a tiré un nouveau bilan de la situation sanitaire dans le canton (archives). (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)
Le canton de Vaud enregistre deux nouveaux décès dus au coronavirus, ce qui porte à sept le nombre total. 140 personnes sont hospitalisées, dont 32 aux soins intensifs.

Le nombre de personnes testées positives au virus s'élève à plus de 1200 cas. Les personnes hospitalisées sont réparties dans tous les établissements du canton, dont une grande partie au CHUV à Lausanne (61) et au nouvel hôpital de Rennaz (20); 52 personnes ont pu regagner leur domicile après un séjour à l'hôpital :

Eric MassereyMédecin cantonal vaudois adjoint

Sur les sept personnes décédées à ce jour, trois ont péri au Pôle santé de la Vallée de Joux. Le CHUV, Payerne, Morges et Nyon déplorent également un décès.

La courbe des cas poursuit une progression régulière. Elle s’explique aussi par la politique de dépistage des autorités :

Eric MassereyMédecin cantonal vaudois adjoint

Dans tout le canton

Pour répondre à cette vague qui s'annonce - le pic n'est pas encore proche - le dispositif sanitaire est en train de monter en puissance dans tout le canton, avec l'appui de la Protection civile et de l'armée. Des centres ambulatoires renforcés (3 à 4 par région, adossés à des cabinets de médecine générale), des équipes mobiles et des centres de dépistages sont en train de se déployer.

Ces équipes mobiles - des infirmiers avec l'appui d'un médecin de garde - se rendent sur les lieux de vie des malades, en EMS ou à domicile. "Nous voulons éviter de déplacer la personne. Nous essayons de la prendre en charge là où elle vit", a expliqué Stéfanie Monod, directrice générale du Service de la santé publique.

Etudiants en renfort

Pour faire face à la pandémie, le canton a besoin de renfort. Il a lancé un appel à volontaires, auprès des professionnels de la santé, notamment des écoles d'infirmiers, d'aides en pharmacie ainsi que des étudiants de dernière année de la faculté de médecine.

Ces étudiants seront introduits dans le dispositif avec un encadrement. Les personnes expérimentées seront placées dans les lieux de décision les plus difficiles, a précisé Mme Monod.

Collaboration des cliniques

L'entier des lits du canton - hôpitaux publics et cliniques privées - font partie du dispositif. "La collaboration est excellente avec les cliniques privées", a relevé la conseillère d'Etat Rebecca Ruiz. "Elles ont spontanément proposé de se mettre à disposition".

L'approvisionnement en masques de protection pour les soignants suscite toujours des inquiétudes :

Rebecca RuizConseillère d'Etat en charge de la santé

Chantiers et parcs

La situation sur les chantiers reste compliquée. Le canton et la ville de Lausanne ont fermé ceux dont ils sont les maîtres d'oeuvre. Il est souvent "quasiment mission impossible" de respecter les consignes de distanciation et d'hygiène, a relevé Denis Froidevaux, chef de l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC). Une réunion est prévue lundi entre le conseiller d'Etat Philippe Leuba, les entrepreneurs et les partenaires sociaux.

Le canton a procédé à deux dénonciations de groupes de jeunes qui ne respectaient pas les règles en matière de regroupement. Rebecca Ruiz a indiqué que le Conseil d'Etat allait examiner "extrêmement rapidement" la question de la fermeture des parcs et places de jeu, une des marges de manoeuvre que la Confédération laisse aux cantons.

Concernant le confinement strict des plus de 65 ans - comme l'a décidé Uri - le Conseil d'Etat doit encore examiner les dernières dispositions annoncées vendredi par la Confédération :

Rebecca RuizConseillère d'Etat en charge de la santé

L'Etat de Vaud a aussi répété qu'il n'allait pas instaurer de confinement généralisé à sa population :

Rebecca RuizConseillère d'Etat en charge de la santé

La Confédération a annoncé pour sa part une interdiction des rassemblements de plus de 5 personnes et des amendes pour les contrevenants. Le Conseil fédéral veut par ailleurs débloquer 32 milliard de francs supplémentaires pour soutenir l’économie.

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Coronavirus

Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19

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La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.

En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.

La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.

Protéger les vulnérables

Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).

"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).

La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.

Certificat à garder

Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.

Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".

Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour

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La loi Covid permet toujours de délivrer des attestations, par exemple pour des voyages au Japon. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/Ti-Press/PABLO GIANINAZZI)

Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.

Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."

Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.

Les opposants déjà actifs

Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).

Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19

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La loi Covid permet de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid. Des mesures qui créent une "société à deux vitesses" et "discriminent" une partie de la population, selon les Amis de la Constitution (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".

La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.

Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.

Une loi inutile

Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".

Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.

Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.

"Rapport de guerre"

De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.

Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.

Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.

"Mensonges" des autorités

Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.

De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.

Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.

Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.

Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré la fin de l'urgence internationale sur le coronavirus (archives), (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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