Vaud
Échandens se lance aussi dans la transition écologique
La commune vaudoise d'Échandens a lancé cette semaine le projet "Horizon 2026". Treize objectifs y sont listés, incluant autant la Municipalité que ses habitants.
Échandens déclare la lutte contre les changements climatiques. Il s'agit d'un des points prioritaires du programme de législature de la Municipalité. Cette semaine, la commune vaudoise a ainsi lancé un projet pour poursuivre sur le chemin de la transition écologique.
Treize objectifs sont ainsi mentionnés, concernant autant la biodiversité, les déchets, la mobilité ou encore l'énergie et la vie sociale. Le projet est également accompagné d'un site internet, qui veut proposer des pistes d'actions concrètes pour tous, mettre en avant des initiatives personnelles ou encore des partages d'expérience. L'occasion, aussi, de permettre aux personnes intéressées de se regrouper autour de projets.
Une occasion de recréer du lien social entre les habitants de la commune.
Un site pour suivre l'évolution
Le lancement d"Horizon 2026" s'accompagne également d'un site internet, qui permet de suivre en temps réel l'avancée des objectifs. La Municipalité se veut exemplaire sur le sujet et souhaite contribuer à la durabilité. Les différents indicateurs seront ainsi souvent mis à jour, afin de permettre à tout un chacun d'évaluer les progrès du projet.
Le syndic souligne l'intérêt des habitants de la commune sur le sujet de la transition écologique, avec notamment les "Assises pour le Climat" organisés en novembre dernier, ou encore un groupe de jeunes du village.
Lausanne
L'impôt sur les successions en ligne directe remis en question
L'impôt vaudois sur les successions et les donations pour les conjoints et les descendants en ligne directe est remis en question. Le Grand Conseil a pris en considération mardi une motion UDC finalement transformée en postulat demandant au gouvernement d'étudier les différents aspects d'une éventuelle suppression de cet impôt.
La motion de l'ancien député UDC Julien Cuérel demandait au Conseil d'Etat de mettre en oeuvre la suppression de cet impôt qualifié de "ridicule". "Cet impôt sur la mort permet de taxer des biens qui ont déjà été taxés lors du vivant du précédent propriétaire. C'est choquant et totalement injuste", affirmait-il lors du dépôt du texte.
Passé en commission, il a été transformé en postulat moins restrictif, sans l'accord du motionnaire. C'est cette voie-là qui a été acceptée par 74 oui contre 53 non et aucune abstention en plénum.
A gauche, on a critiqué une mesure qui ne profiterait qu'à une petite minorité de contribuables très fortunés et qui coûterait environ 16 millions de francs par an à l'Etat. C'est au contraire un impôt juste sachant que les personnes qui héritent n'ont pas travaillé pour gagner cet argent, a dit en substance l'élue EP Céline Misiego.
Soucis pour les entreprises
A droite, il a été rappelé que la fortune transmise a déjà été taxée une fois durant la vie du donateur. D'autres députés, à l'instar du PLR Philippe Miauton, ont argué que l'impôt pouvait décourager la transmission d'entreprises au sein d'une famille. "On a envie qu'elles perdurent et non qu'elles périclitent", a-t-il affirmé.
De son côté, la ministre des finances Valérie Dittli a dit qu'elle pouvait soutenir la transformation de la motion en postulat. Mais le Conseil d'Etat s'est déjà montré défavorable à la suppression de cet impôt, non sans s'interroger, de manière plus large, sur d'autres aspects connexes au texte UDC. Le gouvernement a désormais une année pour fournir un rapport sur la question et prendre une éventuelle mesure.
A noter que seuls trois cantons pratiquent actuellement un impôt sur les successions ou donations entre parents et enfants, donc descendants directs: Vaud, Neuchâtel et Appenzell Rhodes-Intérieures.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Grand Conseil vaudois: 120 francs de plus demandés pour les apprentis
Les apprentis pourraient bientôt toucher 120 francs de plus par année. C'est en tout cas ce que demande une députée socialiste au Grand Conseil vaudois. Carine Carvalho a déposé mardi une initiative demandant d'augmenter la prime versée aux apprentis pour leurs frais professionnels. La proposition sera étudiée en commission.
Les apprentis doivent être mieux soutenus financièrement. Cet appel a été lancé mardi au Grand Conseil vaudois par la députée socialiste Carine Carvalho. Son initiative a été renvoyée à une commission. Concrètement, le texte demande que la prime versée par les entreprises formatrices et écoles de métiers aux apprentis soit augmentée de 10 francs par mois. Destinée à participer aux frais professionnels, elle passerait ainsi de 960 francs par année à 1080 francs. Ceci alors que le montant n’a pas été modifié depuis 13 ans. Pour Carine Carvalho, cette augmentation ne serait que justice. On écoute l’élue socialiste.
Mais 120 francs de plus par année est-il réellement suffisant au regard de l’inflation généralisée ? Pourquoi ne pas demander une hausse de salaire plutôt qu’une hausse de la prime ? On retrouve Carine Carvalho.
Carine Carvalho désire donc maintenant que son projet soit directement intégré dans la révision de la loi sur la formation professionnelle, qu'elle évoque. D'autant que ce n'est pas la première fois que les socialistes mettent cette augmentation de la prime sur la table du Parlement vaudois. Carine Carvalho.
Cette initiative doit maintenant être étudiée en commission avant d'être soumise au vote du Grand Conseil vaudois pour une transmission au gouvernement.
Lausanne
Lausanne vendra du cannabis à la fin de l'année
L'essai-pilote lausannois de vente régulée de cannabis récréatif entre dans sa phase concrète. Un point de vente ouvrira d'ici la fin de l'année à la rue du Maupas au centre-ville. 200 personnes se sont déjà inscrites pour participer au projet Cann-L.
"Avec l’ouverture des inscriptions et celle du lieu de vente vers la fin de l’année, c’est un projet majeur du programme de législature de la Municipalité qui se concrétise aujourd’hui", se réjouit Émilie Moeschler, municipale en charge des sports et de la cohésion sociale. Et d'ajouter que trouver un local n'a pas été une tâche facile.
Ce choix n'est donc pas lié, selon la municipale et Addiction Suisse, à la présence de trafiquants à la place Chauderon, mais à l'accessibilité de l'emplacement. Une discussion a été engagée lundi avec le voisinnage, qui semble bien accueillir la nouvelle. Reste maintenant à compléter l'équipe de vente et à aménager les lieux.
Ouverture pour la fin de l'année
Le magasin devrait selon toute vraisemblance ouvrir ses portes en décembre ou janvier. Il vendra le cannabis bio produit par une exploitation genevoise. La récolte devrait être réalisée dans les prochaines semaines.
Si près de 2500 personnes ont manifesté leur intérêt sur le site internet du projet, 1800 d’entre elles sont potentiellement éligibles. Progressivement contactées par courriel depuis le 21 septembre dernier, 200 d'entre elles ont déjà pris rendez-vous pour un premier entretien obligatoire et 25 l'ont déjà mené, a affirmé Frank Zobel, directeur adjoint d’Addiction suisse, qui mène le volet scientifique du projet. En tout, 1'200 personnes seront sélectionnées pour participer, bien que toutes ne prendront pas part au projet dès le début. Le nombre de participants dépendra surtout du fruit de la première récolte.
S'adapter au marché
Rappelons l’objectif de cette étude : mieux comprendre la consommation de cannabis tout en renforçant la prévention. Un volet recherche scientifique est ainsi piloté par Addiction Suisse.
Mais ce projet devrait aussi avoir un effet sur le marché noir. Le directeur adjoint d'Addiction suisse a affirmé que les impacts seront analysés, notamment concernant le déplacement du deal ou le prix du cannabis. Dans le magasin Cann-L, le gramme sera vendu à environ 10 francs. C'est plus cher qu'au marché noir, selon certains potentiels participants à l'étude. N'y a-t-il pas un risque de perdre des participants en cours de route pour des raisons financières? Frank Zobel, directeur adjoint d'Addiction Suisse.
Et la cocaïne?
Bien que le projet ne se soit pas encore concrétisé, Cann-L a déjà donné à réfléchir à Lausanne. Ce mardi soir, Ensemble à gauche a déposé un postulat au Conseil communal. Le groupe demande à la Municipalité d'étudier la possibilité de lancer un point de vente régulée de cocaïne. Réaction de la municipale Emilie Moeschler.
Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS
Économie
Textura: des textiles recyclés en chiffons pour l'industrie locale
Textura lance une nouvelle ligne de production de chiffons d'essuyage à destination de l'industrie. Au lieu d'être exportés, une partie des textiles récoltés dans ses containers seront recyclés pour une utilisation locale, afin de favoriser une économie circulaire.
La coopérative vaudoise à but non lucratif collecte quelque 1800 tonnes de textiles par an. Cette marchandise est amenée dans une halle à Beaulieu, où elle est triée et traitée. Une partie est revendue dans des magasins de seconde main, notamment chez Ateapic.
"Nous écoulons environ 20'000 pièces de textile chaque mois" explique Emmanuelle Rossier, responsable de Département chez Démarche, la coopérative dont fait partie Textura. Mais, faute de capacités, tout ne peut être trié et revalorisé à Lausanne.
Nouvel élan
La nouvelle filière inaugurée mardi permettra de prendre en charge une partie de cette marchandise. "L'idée n'est pas nouvelle, mais cela ne se faisait quasiment plus en Suisse, de sorte que les entreprises devaient se fournir à l'étranger", relève Mme Rossier.
Ces chiffons industriels sont triés, lavés et coupés. Ils servent au dépoussiérage, nettoyage humide, lustrage ou à l'application de crèmes et autres produits de nettoyage. "N'importe quelle entreprise qui a une machine a besoin de chiffons", résume la spécialiste.
Nouvelles machines à Beaulieu
Textura a récemment agrandi et modernisé son espace de tri. Elle a dû modifier ses processus et s'équiper des machines nécessaires pour la production de ces chiffons destinés à l'industrie.
A l'avenir, la société aimerait disposer de davantage de ressources pour pouvoir traiter plus de matériel, voire l'entier de la marchandise qu'elle collecte dans le canton. Pour ce surplus, elle travaille actuellement avec des recycleurs belges et suisses et affirme être "très attentive" à ce qui est fait avec ces textiles.
En juillet dernier, une enquête de la RTS sur cette industrie du recyclage avait montré que des montagnes d'habits usagés atterrissent dans des décharges à ciel ouvert en Afrique ou Asie. Et ceci après avoir parcouru des milliers de kilomètres.
Transparence et traçabilité
Textura veut continuer à développer ses partenariats industriels afin de s'assurer que la majeure partie des textiles qu'elle récolte soit traitée "de manière transparente et traçable", ajoute Mme Rossier. Pour rappel, Textura est active depuis 1992 dans la collecte et le recyclage des textiles sur territoire vaudois.
Cette institution subventionnée a aussi pour mission de favoriser la réinsertion professionnelle. Elle encadre et forme plus de 600 personnes par année dans une quinzaine de métiers.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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