Grand Conseil
Le Grand Conseil refuse de surtaxer les véhicules électriques puissants
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Le Grand Conseil vaudois s'est encore longuement penché ce mardi matin sur la nouvelle taxe des véhicules. Un amendement des Verts, visant à taxer plus durement les voitures électriques en fonction de leur puissance, a été âprement discuté avant d'être écarté.
"Tous les véhicules électriques ne se valent pas", a martelé David Raedler, à l'origine de cet amendement. Se référant à des études, l'écologiste a affirmé que le choix d'une voiture puissante n'était pas lié au lieu de résidence ou à la situation familiale, mais uniquement au revenu. Il en découle, selon lui, "une utilisation pas raisonnée" des véhicules électriques puissants, particulièrement gourmands en matériaux rares.
Plusieurs députés des Verts et de la gauche radicale ont pris la parole pour défendre cet amendement, visant à "rendre moins attractifs" ces véhicules, à "taxer les comportements les plus polluants" ou à "prendre l'argent là où il se trouve."
La droite s'est fermement opposée à cette idée. "Cette hausse du barème vise juste à taxer les plus riches et n'incitera pas les usagers à changer de comportement", a estimé le PLR Nicolas Suter. Certains de ses collègues ont été encore plus virulents en dénonçant une "chasse aux sorcières" ou encore "une proposition idiote."
Respecter le compromis
D'autres ont critiqué une volonté, via cet amendement et les nombreux autres déposés sur cette thématique, de "détricoter" le consensus qui a été obtenu sur ce projet en commission. Même si la nouvelle loi n'est "pas idéale", elle reste largement préférable au statu quo, ont-ils affirmé en substance.
La conseillère d'Etat Nuria Gorrite a aussi insisté sur la nécessité de s'en tenir au compromis qui s'est dégagé pour élaborer cette nouvelle loi sur la taxe des véhicules et bateaux (LTVB). Même si le projet n'est pas "parfait", il repose sur "des équilibres" et apporte "de vrais progrès", a-t-elle insisté. Et il est le résultat d'un débat long, technique et complexe :
La ministre a notamment rappelé que la nouvelle loi "consacrait" un calcul de la taxe selon des critères de poids/puissance, ainsi qu'un système de bonus/malus basé sur les émissions CO2. Un rabais allant jusqu'à 90% pourra être accordé aux voitures les moins polluantes. A l'inverse, celles qui émettent le plus de CO2 pourront être pénalisées d'un malus de 50% au maximum (mais d'abord plafonné à 25%).
Au vote, l'amendement Raedler a été refusé par la majorité de droite du Grand Conseil, qui a aussi pu compter sur plusieurs abstentions dans les rangs des socialistes (41 oui, 75 non, 21 abstentions).
Collègue de parti de David Raedler, le député vert Didier Lohri n'a pas mâché ses mots durant le débat. Il parle notamment de consensus inutile. Il regrette l’ajout dans les discussions de points qui se détournent trop du sujet initial selon lui.
Troisième débat à venir
D'autres amendements ont été étudiés durant cette troisième session consacrée à la révision de la LTVB. Le PLR Xavier de Haller a été suivi par la majorité des députés lorsqu'il a demandé que le Conseil d'Etat, en plus des bornes de recharge, soutienne les colonnes à hydrogènes. Il reconnait également un débat technique et complexe.
Echec en revanche pour Hadrien Buclin (Ensemble à Gauche - POP), qui souhaitait qu'une partie de l'enveloppe dégagée par la majoration de la taxe (5 millions de francs au total) serve à financer les transports publics.
Le texte initialement porté sur la taxe automobile a finalement élargi le cadre de ces discussions avec tous ces amendements. Presque trop selon Nuria Gorrite, conseillère d’Etat chargée des infrastructures :
Le deuxième débat sur ce projet de loi est désormais achevé. Un troisième sera encore nécessaire.
Grand Conseil
Tensions au parlement vaudois: les débats pour le budget 2026 sont lancés
Les députés vaudois sont entrés en matière sur le budget 2026 du canton. Pour l'heure, les discussions sont restées générales, mais elles ont déjà confirmé que le projet du Conseil d'Etat ne contentait personne.
L'entrée en matière a donné lieu ce mardi après-midi, à l'attendu duel de "grandes déclarations" entre la droite et la gauche, entre une partie de l'hémicycle réclamant une meilleure maîtrise des charges et une autre exigeant une hausse des revenus avec une augmentation des impôts pour les plus riches.
Le projet de budget du Conseil d'Etat prévoit un déficit de 331 millions de francs, malgré des mesures d'économie (305 millions) et le recours à la fortune cantonale (493 millions). En tout, six journées sont prévues pour l’examen de ces coupes. Mais les Vert-e-s et les socialistes ont annoncé leur refus du budget, avant même qu’il soit traité en commission. Le socialiste Julien Eggenberger, le vice-président de la Commission des finances, nous en donne les raisons.
Une position « relativement mal perçue » par la droite, selon la présidente de la commission, la députée PLR Florence Gross. La PLR espère que le budget puisse être mis sous toit d’ici le 17 décembre.
Le projet d’entrée en matière a été accepté par 127 voix, contre 12 et 9 abstentions. Le Grand Conseil entamera demain un premier débat.
« Pour négocier, il faut être deux. »
En parallèle aux débats, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant le parlement vaudois pour une nouvelle semaine de mobilisation qui a réuni plusieurs organisations syndicales (SSP, FSF et SUD) et des collaborateurs de l'Etat. Ils contestent les baisses fiscales de ce "budget d'austerité", et notamment les baisses de salaires de 0,7% annoncées pour la fonction publique et parapublique.

Plusieurs centaines de fonctionnaires se sont réunis devant le parlement vaudois ce mardi en parallèle des débats pour le projet de budget 2026. (© LFM)
Pour les syndicats des services publics (SSP), le Conseil d’Etat ne veut toujours pas assumer ses responsabilités.
Une deuxième journée de mobilisation est prévue demain devant le parlement vaudois. A noter que la caisse de grève du syndicat SSP Vaud remboursera l’intégralité des pertes salariales des collaborateurs des secteurs publics et parapublics qui feront grève ce jeudi 4 décembre 2025.
Sophie Vassutine & KEYSTONE ATS
Grand Conseil
Le parlement vaudois lance sa chaîne WhatsApp
Le Grand Conseil lance sa chaîne WhatsApp. L’objectif : rendre compte de l’essentiel des décisions qui sont prises au Parlement de manière directe, chronologique et sans filtre algorithmique. Le canal s'adresse au grand public.
La vie parlementaire en un coup d’œil. C’est l’idée de la nouvelle chaîne WhatsApp lancée par le Grand Conseil vaudois. Son but : communiquer autour des décisions politiques pour suivre de près la vie parlementaire. Chaque semaine, la chaîne WhatsApp sera alimentée par du contenu en lien notamment avec les décisions prises au Grand Conseil, les travaux parlementaires ou les communiqués de presse. Chiara Meynet, responsable communication du Grand Conseil vaudois, revient sur les raisons qui ont poussé le Parlement à ouvrir la chaîne au grand public.
Après une phase test, le canal a été ouvert au Grand public pour la rentrée parlementaire. Elle vise à offrir une information directe à toute personne qui s’intéresse à l’actualité politique du canton. Faut-il y voir la volonté d’intéresser davantage la population à la vie politique vaudoise ?
Les abonnés peuvent réagir aux messages à l’aide des emojis mais pas publier de commentaire. Pourquoi avoir choisi l’application de messagerie WhatsApp parmi d’autres messageries ? On retrouve Chiara Meynet.
Depuis lundi, la chaîne dénombre un peu plus de 400 abonnés.
A noter que l’abonnement est anonyme, les gestionnaires de la chaîne n’ont pas accès aux noms, numéros de téléphone ou informations personnelles des abonnés. Pour suivre la chaîne, rendez-vous directement sur le site de l’État de Vaud.
Grand Conseil
Coupes budgétaires dans la santé: appel à faire marche arrière
Les coupes budgétaires dans la santé vaudoise annoncées par le gouvernement cet été ont vivement fait réagir le Grand Conseil. Les députés ont très largement voté mardi une résolution demandant au Conseil d'Etat de faire marche arrière sur la coupe globale de 20 millions de francs, craignant pour les hôpitaux régionaux et donc les soins de proximité.
A l'heure où la situation financière du Canton de Vaud impose des mesures d'assainissement, des réductions de subventions pour l'ensemble des partenaires de la Direction générale de la santé (DGS) sont nécessaires. Des courriers ont été envoyés aux partenaires concernés, avait confirmé mi-juillet le Département de la santé et de l'action sociale (DSAS).
La Fédération des hôpitaux vaudois (FHV), qui chapeaute les douze hôpitaux régionaux du canton, s'était alors dit sous le choc. Plusieurs partis et syndicats avaient aussi réagi dans la foulée, tous inquiets pour les prestations à la population et pour le personnel de ces établissements de régions périphériques.
Certaines structures comme les Pôles santé du Pays-d'Enhaut et de la Vallée de Joux pourraient perdre jusqu'à 25 à 30% de leur budget, selon la FHV. De nombreux licenciements pourraient en découler, sachant que le 70-75% des coûts de ces établissements hospitaliers est constitué par le personnel.
"Mise à mort"
Mardi au Grand Conseil, ces inquiétudes ont été relayées par la députée UDC Céline Baux et la résolution qu'elle a défendu devant le plénum. "Le ciel est tombé sur la tête de ces établissements régionaux (...) Ces 20 millions d'économies imposées à la FHV se font sur le dos des régions périphériques", a-t-elle affirmé. "Cela équivaut à la mise à mort de ces Pôles santé", a ajouté l'élue du Pays-d'Enhaut.
"La mission des Pôles de santé ont un coût certain, mais ils sont nécessaires aux soins de proximité", a-t-elle insisté. Sa résolution veut donc inciter le Canton à faire marche arrière sur les coupes annoncées. "Il en va de l'équité entre la population vaudoise en matière d'accès aux soins", a-t-elle souligné.
Chaque groupe politique a ensuite pris la parole, tous les partis soutenant la résolution. Députée PLR et présidente de la FHV, Carole Dubois, a évoqué des "conséquences graves", des "prestations qui seront supprimées" voire "un risque de fermeture des deux Pôles de santé (Vallée de Joux et Pays-d'Enhaut). Elle a exigé l'ouverture d'un dialogue avec le gouvernement sur le montant des coupes.
Pour sa part, la députée PLR Florence Gross a regretté que certains établissement soient mis de côté par la résolution.
A gauche, on a dénoncé des "mesures court-termistes", "une ineptie aux conséquences graves et directes", "une inégalité renforcée quant à l'accès aux soins" ou encore "une médecine à deux vitesses". "Il faut renforcer et non pas casser le service public", a résumé l'élu de la gauche radicale (EP) Vincent Keller. "On ne peut pas couper arbitrairement dans les petits hôpitaux de proximité", a dit pour sa part le député UDC Cédric Weissert.
"Manque de courage, finesse et exemplarité"
De nombreux élus sont intervenus dans le débat. Plusieurs ont dénoncé la manière de communiquer en plein été. "Un manque de finesse", a affirmé le Vert'libéral David Vogel, ajoutant "un manque de courage et un manque d'exemplarité", en référence respectivement au côté "débrouillez-vous, faites moins avec 25-30%" et à "l'incapacité du gouvernement à imposer lui-même des baisses de coût et de charges" au sein de l'administration cantonale.
Seule représentante du Conseil d'Etat au moment du débat, la ministre centriste Valérie Dittli, qui n'est pas en charge de la santé, n'a pas souhaité prendre la parole au nom du gouvernement sur le sujet. Au vote, la résolution a été acceptée par 117 oui et seize abstentions.
Pour mémoire, le Conseil d’Etat a annoncé des mesures d'assainissement à hauteur de 94 millions en 2025. Le budget 2026 sera, lui, fortement impacté avec des économies d'environ 300 à 400 millions pour respecter le cadre légal du petit équilibre.
KEYSTONE ATS avec Sophie Vassutine
Grand Conseil
UNIL: le changement de logo est "superflu" pour des députés
L'Université de Lausanne modernise son logo. Ce changement s'inscrit dans la nouvelle identité visuelle présentée par l'institution lors du Dies Academicus, le 23 mai dernier. L'opération n'est pas au goût de plusieurs députés vaudois. Une interpellation a été déposée au Grand Conseil vaudois.
L'UNIL va changer de logo. Le style manuscrit va être abandonné pour des caractères typographiques blancs sur fonds bleu, avec un point à la fin. Cette refonte s'inscrit dans la nouvelle identité visuelle présentée par l'institution lors du Dies Academicus, le 23 mai dernier à Lausanne. Une interpellation intitulée "Logo de l'UNIL ou l’art du superflu, chose très nécessaire ?" a été déposée au Grand Conseil vaudois par le député David Vogel et consorts au nom Florence Beetschart-Narbel, Denis Corboz, Kilian Duggan et Fabrice Moscheni.
Ce changement visuel complète la refonte du sites web institutionnel, bientôt suivies des sites facultaires. Une opération qui n'est pas au goût de plusieurs députés vaudois qui questionnent le design du logo et ses conditions de création, comme le relate David Vogel, député Vert'libéral.
Sa réalisation a été confiée à une entreprise externe, l'agence Base Design basée à Genève. Montant évoqué : 120'000 CHF. Pour les signataires, cette "coûteuse opération nuit à l'image de l'institution". La pertinence de cet investissement est remise en question par le député David Vogel, à l’heure des coupes dans des projets d’enseignements et de recherche.
Le nouveau code visuel sera déployée progressivement dès la rentrée de septembre. Le député Vert’libéral n’exclut pas que l’Université de Lausanne fasse marche arrière. On retrouve David Vogel.
A noter que L’UNIL a changé cinq fois de logo depuis 1981, la dernière remonte à 2005.
Le texte rappelle également que la seule modification du nom des bâtiments de l’UNIL avait, en son temps, coûté "plusieurs centaines de milliers de francs".
Le sujet sera discuté demain au Grand Conseil vaudois.
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