Vaud
Hôpital de Rennaz, les syndicats veulent du changement
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Nouvelle charge contre l'Hôpital Riviera-Chablais (HRC): les syndicats exigent un "renouvellement immédiat" de sa direction. Ils l'accusent d'être responsable d'une "dérive autoritaire et inopérante" dans la gestion de l'établissement de Rennaz (VD). Pour eux, la confiance est rompue. La direction de l'hôpital se dit "étonné" et "réitère sa confiance dans le dialogue social".
"Aujourd'hui, le constat est clair: le dialogue entre les syndicats et la direction n'existe plus", écrivent au contraire mardi les syndicats SSP, Syna et SCIV ainsi que l'Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI) dans un communiqué conjoint. Selon eux, la direction de l'HRC "refuse désormais toute réelle négociation".
"Les négociations ont été mises au point mort par la direction, d'abord au prétexte du déménagement, ensuite pour le post-déménagement, puis pour la crise sanitaire et maintenant en raison du programme d'économies. Baladés depuis trop longtemps par des directeurs de plus en plus arrogants, les quatre syndicats constatent que la confiance est désormais irrémédiablement rompue", dénoncent-ils.
Conseillères d'Etat averties
Entre 2015, date de la fusion entre les hôpitaux de la Riviera et du Chablais, et aujourd'hui, le personnel s'est réuni plus de 20 fois en assemblée et a transmis plusieurs résolutions à la direction, expliquent les syndicats. A chaque fois, la direction "n'a pas été capable ou n'a pas voulu admettre des revendications simples et vitales pour le bon fonctionnement d'un hôpital".
"Convaincus que cet hôpital est précieux pour la population des deux cantons, que son personnel est compétent, nous demandons un renouvellement immédiat de la direction responsable de cette dérive autoritaire et inopérante dans la gestion de notre hôpital", déclarent-ils. Il s'agit pour eux de rétablir la confiance auprès du personnel, de la population et des instances politiques.
Les syndicats disent avoir fait part de leur position mardi matin lors d'une rencontre avec les deux conseillères d'Etat responsable du dossier, Rebecca Ruiz pour le canton de Vaud et Esther Waeber-Kalbermatten pour celui du Valais. Ils attendent désormais une prise de position formelle de la part de la direction de l'HRC.
Autorités de l'hôpital surprises
Le Conseil d’établissement et la direction de l’Hôpital Riviera-Chablais Vaud Valais ont pris connaissance avec étonnement d’un communiqué syndical affirmant péremptoirement que le dialogue social était rompu dans l’institution, écrivent-ils dans un communiqué mardi soir. Ils contestent vigoureusement cette interprétation et disent vouloir rencontrer prochainement les représentants du personnel.
Le conseil et la direction de l'HRC entendent ainsi élaborer avec eux les bases d’un retour crédible et stable à l’équilibre financier, précisent-ils. Et de rappeler les "très nombreuses discussions avec le personnel et ses divers représentants", ainsi que le fait qu’ils ont "largement tenu compte des revendications légitimes exprimées tout au long du développement du projet".
Les échanges se sont poursuivis pendant la crise du Covid-19, en séance et par courrier. Une réunion avec les syndicats a eu lieu encore le 5 mai, suivie d’un courrier de la direction qui reste à ce jour sans réponse, d'après l'HRC. Ces derniers jours, des rencontres directes entre le personnel et le directeur général ont eu lieu, en toute transparence, est-il encore précisé dans le communiqué qui tient lieu de déclaration unique.
Regrettant les termes excessifs et vindicatifs utilisés dans le communiqué syndical, qui ne peuvent que contribuer à affaiblir l’institution au moment où elle doit au contraire faire corps, les autorités de l'HRC réaffirment au contraire avec force leur confiance dans un dialogue social constructif, responsable et porteur de solutions pour l’avenir de l’institution.
Commission d'enquête parlementaire
Au niveau politique, la droite vaudoise réclame la création d'une Commission d'enquête parlementaire (CEP) pour "faire toute la lumière" sur la "situation financière catastrophique" de l'hôpital de Rennaz. Les partis PLR, UDC et Vert'libéraux devaient déposé mardi après-midi leur requête devant le Grand Conseil.
Le 12 mai dernier, les députés avaient accordé dans l'urgence une garantie d'emprunt complémentaire de 60 millions de francs pour permettre à l'hôpital de payer les salaires de son personnel. Non sans émettre de vives critiques concernant la gouvernance et le management de l'HRC.
Fin avril, les cantons de Vaud et du Valais ont ordonné des audits sur les coûts de construction, les finances et la gouvernance. L'un a été confié au Contrôle cantonal des finances (CCF) vaudois, en collaboration avec l'inspection des finances valaisanne. L'autre à la société BDO Visura. Les résultats sont attendus d'ici l'été.
Inauguré l'été dernier, le site à Rennaz a accueilli en novembre ses premiers patients. Dès ses débuts, il a fait l'objet de critiques, notamment pour des problèmes d'absentéisme, de démissions en cascade, temps d'attente aux urgences ou d'annulations d'opérations.
Vaud
Champions du monde de la fondue titrés à Tartegnin (VD)
Le petit village de Tartegnin, sur La Côte vaudoise, a accueilli samedi soir la cinquième édition du Mondial de la fondue. Près de 200 participants, dont 70% d'amateurs, ont participé à la compétition.
Au terme du concours, Benedikt Wüthrich, maître fromager exploitant de la fromagerie d’Auboranges (FR), l'a emporté chez les professionnels, tandis que Frédéric et Lucie Gay, de Thônex (GE), ont raflé la mise chez les amateurs.
Les concurrents venaient essentiellement de Suisse, mais pas seulement. La France a aussi été représentée, de même que le Canada et le Brésil, où des pré-sélections avaient été organisées pour participer au Mondial de Tartegnin.
Les cuisiniers en lice ont dû apporter tous les ingrédients pour préparer deux fondues, une pour les qualifications et l'autre pour la finale (500 g). Avec une règle principale: la recette devait contenir au minimum 50% de Gruyère AOP.
Les différents jurys, présidés par le chef genevois Philippe Chevrier, ont jugé les fondues sur la base d'une dégustation avec le même pain. Cinq critères ont été évalués, à savoir le goût, l'apparence visuelle, la consistance, l'homogénéité et l'impression générale.
Lancer du caquelon
Le Mondial de la fondue ne se limite toutefois pas à la compétition du samedi soir. La manifestation, entamée vendredi et qui se poursuit jusqu'à dimanche, propose diverses animations, entre musique folklorique, rallye dans le village ou démonstration de découpe à la tronçonneuse.
Quant aux fondues, elles se dégustent à plusieurs endroits du village, et même au-dessus des toits de Tartegnin dans une nacelle de ballon accrochée à une grue. Parmi les autres nouveautés de cette édition, les organisateurs ont imaginé un concours de lancer de caquelon. Et plus précisément d'un caquelon en bronze de 24,580 kg.
Télés étrangères
Le Mondial de la fondue se déroule tous les deux ans. "Notre objectif est d'attirer 15'000 personnes. Mais nous serions déjà ravis d'en avoir 12'000, comme lors de la précédente édition de 2023. Faire venir autant de monde dans un village de 249 habitants, c'est déjà un sacré exploit", relève Graziella Jayet, porte-parole de la manifestation, contactée par Keystone-ATS.
Elle ajoute que la compétition est désormais connue au-delà des frontières suisses, avec "une demande médiatique en forte hausse". Une télévision néerlandaise est par exemple venue jusqu'à Tartegnin, tout comme plusieurs émissions françaises phare, à l'image de Sept à huit (TF1) ou Quotidien (TMC).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Lausanne: 30 ans de migrations dans l'objectif d'un photographe
Le Forum de l'Hôtel de Ville, à Lausanne, donne un coup de projecteur sur la migration jusqu'au 27 novembre. Le photographe maltais Darrin Zammit Lupi a documenté durant plus de trois décennies les réalités migratoires en Méditerranée et en Europe.
L'exposition "Migration - L'avenir en rétrospective" a vu le jour en 2024 à l’occasion du 30e anniversaire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Suisse. Elle fait escale à Lausanne après avoir été présentée dans plusieurs villes suisses.
Darrin Zammit Lupi, né à Malte en 1968, a saisi la complexité des parcours migratoires: la fuite et les épreuves, mais aussi les gestes de solidarité, la résilience et l’espoir. "Ses images, à la fois intimes et universelles, interpellent sur la dignité humaine, sur l’accueil et sur l’avenir que nous construisons ensemble", observe la Ville de Lausanne dans un communiqué.
Le photojournaliste collabore depuis les années 1990 avec l’agence Reuters. Ses images ont été publiées dans de nombreux médias internationaux, comme The New York Times, The Guardian, Paris Match ou Der Spiegel. Il a notamment couvert des guerres (Bosnie, Kosovo, Libye), des catastrophes naturelles (tsunami en Asie du Sud-Est, tremblements de terre), ainsi que de nombreuses crises migratoires.
Vivant à Malte, un point névralgique de la migration en Méditerranée, il a développé un regard intime et engagé sur ce phénomène, souligne le communiqué. En accueillant cette exposition, la Ville de Lausanne, par le biais de son Bureau lausannois pour les immigrés, souligne combien son histoire est liée aux migrations successives. Elle réaffirme ainsi son engagement en faveur d’une société "inclusive, solidaire et respectueuse des droits humains".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
La Suisse obtient un point face à la France
L'équipe de Suisse M21 n'est pas passée loin de l'exploit vendredi à Lausanne.
Les joueurs du coach Sascha Stauch doivent toutefois se contenter d'un match nul (1-1) face à la France, grande favorite du groupe C des qualifications de l'Euro 2027.
Les espoirs helvétiques, qui avaient égaré deux points face à l'Islande à Lucerne en octobre, ont livré une première mi-temps quasi parfaite au stade de la Tuilière devant seulement 5000 spectateurs. Mais ils regretteront leur manque d'efficacité.
La Suisse a ainsi très logiquement ouvert la marque à la 38e minute sur une réussite du co-meilleur buteur de Super League Alessandro Vogt (St-Gall), après un centre du Xamaxien Noah Streit. Elle a ensuite enchaîné les occasions franches, mais sans parvenir à doubler la mise.
Entré en jeu après sept minutes seulement à la suite de la blessure du titulaire Robin Risser, le gardien Ewen Jaouen s'est mis en évidence en fin de première période. Il a tout d'abord détourné un coup franc de Marc Giger (46e), avant d'annihiler une triple opportunité helvétique avec l'aide de ses défenseurs (48e).
Les Helvètes ont poursuivi sur leur lancée au retour des vestiaires. Mais Vogt a manqué le coche à deux reprises, ratant son duel avec Jaouen à la 54e après un une-deux avec Giger avant de manquer de quelques centimètres un centre de Zachary Athekame (58e). Et le vent a ensuite très vite tourné.
Dangereuse jusqu'au bout
Les changements opérés par le coach français Gérald Baticle ont fini par payer. A la 66e, Eli Junior Kroupi égalisait sur le premier tir cadré de son équipe, grâce à un assist involontaire - un tacle manqué - de Liam Chipperfield. A la 68e, le portier suisse Silas Huber était sauvé par son poteau sur un tir de Wilson Odobert.
La France a dominé les trente dernières minutes, multipliant les tirs. Mais l'équipe de Suisse est restée dangereuse jusqu'au bout, Ethan Meichtry manquant ainsi de peu le cadre sur son tir lointain de la 89e. Elle saura se satisfaire d'un point, et cherchera à confirmer cette excellente prestation mardi au Luxembourg.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Découverte d'une villa de la fin de l'époque romaine à Bex
Les vestiges d'une villa de la fin de l'époque romaine ont été découvertes à Bex (VD) lors de fouilles archéologiques sur le chantier d'un EMS. Ce site de l'Antiquité tardive révèle plusieurs bâtiments d'habitation et d'artisanat organisé autour d'une cour centrale.
La commune de Bex et la Direction de l'archéologie cantonale ont présenté vendredi lors d'une journée portes ouvertes les premiers résultats des fouilles toujours en cours à l'emplacement du futur établissement médico-social de La Résidence Grande-Fontaine. "Les vestiges remarquablement conservés de la villa romaine représentent un site inédit et d'une valeur scientifique majeure pour le Chablais vaudois", écrit le canton dans un communiqué.
"Cette découverte enrichit l'histoire de toute la population vaudoise. Elle éclaire la vie de celles et ceux qui ont habité ce territoire bien avant nous et rappelle combien notre patrimoine commun est une ressource précieuse à partager", a déclaré la conseillère d'Etat Isabelle Moret, en charge du patrimoine, citée dans le communiqué.
Fouilles depuis juillet
Restés inconnus jusqu'à ce jour, ces vestiges ont été détectés grâce à l'application de l'article 41 de la loi sur la protection du patrimoine culturel immobilier. Cette loi impose une vérification archéologique préalable pour tout projet de construction affectant une surface supérieure à 5000 m2. Prescrite par la Direction de l'archéologie, la fouille a été entreprise en juillet 2025 et se poursuivra encore jusqu'en décembre.
Elle s'étend sur près de 6800 m2 et fait suite à la découverte de structures antiques lors des sondages préliminaires réalisés en 2024. Les investigations sont menées par le bureau Archeodunum Investigations Archéologiques SA.
Récipients, monnaies, outils et bracelets
Les fouilles ont permis de dégager de nombreux murs dessinant le plan de plusieurs bâtiments ordonnés autour d'une cour, explique le Canton. L'organisation de ces constructions, leur orientation et la qualité des maçonneries indiquent qu'il s'agit "très probablement" d'une villa de la fin de l'époque romaine, centre d'un domaine rural.
Au sud, la présence de foyers et de fours, à l'intérieur comme à l'extérieur de vastes pièces, témoigne d'une activité artisanale et peut-être d'un usage de stockage. A l'opposé, les salles plus petites, dotées de sols en mortier et de murs soigneusement appareillés, traduisent un espace résidentiel sans doute réservé aux occupants principaux du domaine.
Parmi les nombreux éléments figurent des tessons de céramique, des récipients en pierre ollaire, des monnaies, des outils en métal et des ossements d'animaux. On y trouve aussi des objets rares et raffinés, tels que des fragments de statuettes, perles, bracelets, fibules et un peigne en os.
Affiner encore la datation
"L'étude détaillée de ces découvertes, prévue pour 2026, permettra d'affiner la datation du lieu, de mieux comprendre la vocation des espaces et, peut-être, le statut social de ses habitants", explique le Canton. "Les indices recueillis jusqu'ici suggèrent une occupation remontant au Bas-Empire romain, entre la fin du IIIe et le Ve siècle après J.-C."
Si cette datation est confirmée, le site de Bex constituera une "découverte majeure", selon les autorités vaudoises. "Les villae créées à une époque aussi tardive sont rares. Aucune fouille d'ampleur comparable n'avait, jusqu'ici, révélé dans le canton de Vaud autant de vestiges de cette période, et dans un état de conservation aussi remarquable".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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