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Vaud

Hôpital de Rennaz, les syndicats veulent du changement

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Les syndicats exigent un changement de direction au sein de l'Hôpital Riviera-Chablais, à Rennaz. (©Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)
Nouvelle charge contre l'Hôpital Riviera-Chablais (HRC): les syndicats exigent un "renouvellement immédiat" de sa direction. Ils l'accusent d'être responsable d'une "dérive autoritaire et inopérante" dans la gestion de l'établissement de Rennaz (VD). Pour eux, la confiance est rompue. La direction de l'hôpital se dit "étonné" et "réitère sa confiance dans le dialogue social".

"Aujourd'hui, le constat est clair: le dialogue entre les syndicats et la direction n'existe plus", écrivent au contraire mardi les syndicats SSP, Syna et SCIV ainsi que l'Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI) dans un communiqué conjoint. Selon eux, la direction de l'HRC "refuse désormais toute réelle négociation".

"Les négociations ont été mises au point mort par la direction, d'abord au prétexte du déménagement, ensuite pour le post-déménagement, puis pour la crise sanitaire et maintenant en raison du programme d'économies. Baladés depuis trop longtemps par des directeurs de plus en plus arrogants, les quatre syndicats constatent que la confiance est désormais irrémédiablement rompue", dénoncent-ils.

Conseillères d'Etat averties

Entre 2015, date de la fusion entre les hôpitaux de la Riviera et du Chablais, et aujourd'hui, le personnel s'est réuni plus de 20 fois en assemblée et a transmis plusieurs résolutions à la direction, expliquent les syndicats. A chaque fois, la direction "n'a pas été capable ou n'a pas voulu admettre des revendications simples et vitales pour le bon fonctionnement d'un hôpital".

"Convaincus que cet hôpital est précieux pour la population des deux cantons, que son personnel est compétent, nous demandons un renouvellement immédiat de la direction responsable de cette dérive autoritaire et inopérante dans la gestion de notre hôpital", déclarent-ils. Il s'agit pour eux de rétablir la confiance auprès du personnel, de la population et des instances politiques.

Les syndicats disent avoir fait part de leur position mardi matin lors d'une rencontre avec les deux conseillères d'Etat responsable du dossier, Rebecca Ruiz pour le canton de Vaud et Esther Waeber-Kalbermatten pour celui du Valais. Ils attendent désormais une prise de position formelle de la part de la direction de l'HRC.

Autorités de l'hôpital surprises

Le Conseil d’établissement et la direction de l’Hôpital Riviera-Chablais Vaud Valais ont pris connaissance avec étonnement d’un communiqué syndical affirmant péremptoirement que le dialogue social était rompu dans l’institution, écrivent-ils dans un communiqué mardi soir. Ils contestent vigoureusement cette interprétation et disent vouloir rencontrer prochainement les représentants du personnel.

Le conseil et la direction de l'HRC entendent ainsi élaborer avec eux les bases d’un retour crédible et stable à l’équilibre financier, précisent-ils. Et de rappeler les "très nombreuses discussions avec le personnel et ses divers représentants", ainsi que le fait qu’ils ont "largement tenu compte des revendications légitimes exprimées tout au long du développement du projet".

Les échanges se sont poursuivis pendant la crise du Covid-19, en séance et par courrier. Une réunion avec les syndicats a eu lieu encore le 5 mai, suivie d’un courrier de la direction qui reste à ce jour sans réponse, d'après l'HRC. Ces derniers jours, des rencontres directes entre le personnel et le directeur général ont eu lieu, en toute transparence, est-il encore précisé dans le communiqué qui tient lieu de déclaration unique.

Regrettant les termes excessifs et vindicatifs utilisés dans le communiqué syndical, qui ne peuvent que contribuer à affaiblir l’institution au moment où elle doit au contraire faire corps, les autorités de l'HRC réaffirment au contraire avec force leur confiance dans un dialogue social constructif, responsable et porteur de solutions pour l’avenir de l’institution.

Commission d'enquête parlementaire

Au niveau politique, la droite vaudoise réclame la création d'une Commission d'enquête parlementaire (CEP) pour "faire toute la lumière" sur la "situation financière catastrophique" de l'hôpital de Rennaz. Les partis PLR, UDC et Vert'libéraux devaient déposé mardi après-midi leur requête devant le Grand Conseil.

Le 12 mai dernier, les députés avaient accordé dans l'urgence une garantie d'emprunt complémentaire de 60 millions de francs pour permettre à l'hôpital de payer les salaires de son personnel. Non sans émettre de vives critiques concernant la gouvernance et le management de l'HRC.

Fin avril, les cantons de Vaud et du Valais ont ordonné des audits sur les coûts de construction, les finances et la gouvernance. L'un a été confié au Contrôle cantonal des finances (CCF) vaudois, en collaboration avec l'inspection des finances valaisanne. L'autre à la société BDO Visura. Les résultats sont attendus d'ici l'été.

Inauguré l'été dernier, le site à Rennaz a accueilli en novembre ses premiers patients. Dès ses débuts, il a fait l'objet de critiques, notamment pour des problèmes d'absentéisme, de démissions en cascade, temps d'attente aux urgences ou d'annulations d'opérations.

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Lausanne

Un candidat à la naturalisation obtient gain de cause

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Le candidat à la naturalisation exploite un restaurant à Arth (SZ) depuis 2007. (archives) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La suspension de la naturalisation d'un Turc établi en Suisse depuis 30 ans mais condamné après un accident n'est pas conforme au droit, estime le Tribunal fédéral. La pratique schématique de l'administration ne tient pas compte de l'ensemble des circonstances.

Le candidat à la naturalisation s'était endormi au volant en juin 2020 et avait heurté un lampadaire. La collision avait provoqué des dégâts matériels uniquement. Le quinquagénaire avait écopé de 40 jours-amendes, avec sursis pendant 2 ans, et d'une amende.

L'accident était survenu durant la procédure de naturalisation. En conséquence, le Département de l'intérieur du canton de Schwytz avait suspendu la demande jusqu'à l'expiration du sursis puis l'avait transmise au Secrétariat d'Etat aux migrations. Mais ce dernier avait pris en compte l'inscription au Casier judiciaire et prolongé de 3 années supplémentaires le délai d'attente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

La menace des escroqueries aux faux policiers persiste en Valais

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La police cantonale valaisanne alerte une nouvelle fois la population au sujet de la recrudescence des escroqueries commises par de faux policiers (photo symbolique). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Malgré les efforts de sensibilisation, les escroqueries perpétrées par de faux policiers continuent de sévir en Valais romand. Entre le 11 et le 15 mai 2025, sept cas ont été recensés, entraînant un préjudice avoisinant les 40'000 francs, a indiqué mercredi la police cantonale. Grâce à la vigilance de la population, deux suspects ont pu être interpellés, mais d'autres continuent d'agir, selon elle.

"Les victimes, des personnes âgées, sont contactées téléphoniquement par un homme se faisant passer pour un policier. Sous prétexte d'une enquête en cours ou autres excuses, il incite les personnes âgées à remettre des informations sensibles, des codes bancaires, des cartes bancaires ou de l'argent liquide. Un ou une complice se présente au domicile de la victime pour récupérer les cartes bancaires, les bijoux ou de l'argent", avertit la police dans un communiqué.

Les deux individus interpellés et placés en détention provisoire sont une Française âgée de 21 ans et d'un Congolais de 18 ans, précise la police valaisanne. Le Ministère public a ouvert une instruction.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les locataires sont plutôt satisfaits de leur logement (enquête)

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L'enquête montre aussi que 83% des locataires vaudois n'ont jamais subi de résiliation de bail (photo symbolique). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Les locataires vaudois se déclarent globalement satisfaits, voire très satisfaits, de leurs conditions de logement, selon une enquête publiée mercredi. La majorité estime également que le loyer payé est correct.

Cette enquête a été réalisée en avril dernier par l'institut M.I.S. Trend pour le compte de la Chambre vaudoise immobilière (CVI) et l'Union suisse des professionnels de l'immobilier Vaud (USPI Vaud). Un échantillon représentatif de 1122 locataires âgés de plus de 18 ans a été interrogé (marge d'erreur de plus ou moins 2,9%), indiquent les deux faîtières dans un communiqué.

Sur une échelle de 1 (très insatisfait) à 10 (très satisfait) sur leurs conditions de logement, 32% des sondés ont opté pour les notes 9 et 10, 27% pour la note 8, 18% pour la note 7 et 11% pour un 6. Seuls 12% ont attribué des notes entre 1 et 5, selon l'enquête. Questionnés sur leur loyer, les participants estiment à 67% qu'il est "correct, voire plutôt bon marché".

Efforts à poursuivre

"Ces données, qui témoignent de relations globalement harmonieuses entre les locataires et les propriétaires, vont à l'encontre de certains préjugés véhiculés à l'envi par certains lobbys", commentent la CVI et l'USPI. Les deux faîtières considèrent toutefois que les efforts des propriétaires et des professionnels de l'immobilier en vue de répondre aux attentes des locataires doivent se poursuivre dans un contexte de pénurie de logements susceptible de produire davantage d'insatisfaction notamment en termes de loyers.

L'enquête montre aussi que 50% des locataires souhaiteraient acquérir un jour leur propre logement (64% d'entre eux voudraient une maison, 25% un appartement et 11% sont indécis).

Parmi ceux qui souhaitent devenir propriétaires, 72% déclarent qu'il leur manque les fonds propres nécessaires. Pour 60%, ce sont des revenus insuffisants qui les empêchent d'acheter un bien.

Interrogés sur les avantages que présenterait l'installation d'une borne de recharge électrique dans l'immeuble dans lequel ils vivent, 68% des locataires indiquent qu'ils ne sont pas intéressés par un tel équipement. Par ailleurs, 78% des locataires ne sont guère attirés par le concept à la mode de "co-living", consistant à partager des espaces communs tels que la cuisine, le séjour et la terrasse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Huit nouveaux trains à crémaillère pour les Rochers-de-Naye

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Huit nouveaux trains à crémaillère permettront de relier Montreux aux Rochers-de-Naye d'ici 2029 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les Transports Montreux-Vevey-Riviera (MVR) ont commandé huit nouveaux trains à crémaillère à Stadler. Ces automotrices de conception entièrement nouvelle emmèneront les passagers de Montreux au sommet des Rochers-de-Naye à partir de 2029.

La commande a été signée mardi. Elle porte sur un montant d'un peu plus de 100 millions de francs, a déclaré à Keystone-ATS Georges Oberson, directeur de la compagnie Montreux-Oberland bernois (MOB) qui exploite les lignes des MVR.

Ces automotrices de conception entièrement nouvelle doivent remplacer une flotte vieille de 40 ans sur la ligne reliant Montreux au sommet des Rochers-de-Naye, à plus de 2000 mètres d'altitude. Elles seront mises en service à partir de 2029.

Les huit trains à crémaillère seront construits dans l'usine Stadler de Bussnang, en Thurgovie, a annoncé l'entreprise. Ils seront conçus avec des fenêtres panoramiques spéciales "offrant une vue optimale sur les Alpes et le Léman pendant le trajet".

Designer italien

Une rame mesure environ 40 mètres de long et peut accueillir 216 passagers au total. Le MOB et Stadler ont collaboré avec le designer italien Pininfarina pour sa conception.

Dès le printemps 2029, la ligne bénéficiera également de nouvelles cadences passant à 30 minutes sur la partie mobilis entre Montreux et les Hauts de Caux. Une même cadence sera offerte jusqu’au sommet durant la haute saison touristique, raccourcissant ainsi de quinze minutes le parcours entre la station du sommet et celle de Montreux. A noter que le réseau gardera toutes les haltes actuelles.

L'achat de ces rames fait partie d'un projet de réfection complet de la ligne, d'un montant de 300 millions, a précisé Georges Oberson. Toute l'électrification sera notamment changée. Le courant passera de 900 volts à 1500 volts, ce qui permettra de récupérer l'énergie produite à la descente. L'électricité pourra être réinjectée dans le réseau.

Depuis 1892, les trains à crémaillère gérés par la compagnie des MVR relient Montreux à la station sommitale des Rochers-de-Naye en passant par les villages de Glion et Caux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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