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Vaud

Inquiétude du canton à la stagnation des vaccinations

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Il manque entre 100'000 et 130'000 personnes à l'appel de la vaccination dans le canton de Vaud pour ne pas avoir de mauvaises surprises cet automne, selon les autorités. (©Keystone/LAURENT GILLIERON)

Finie la ruée sur les vaccinations contre le coronavirus dans le canton de Vaud. Inquiètes, les autorités tirent la sonnette d'alarme face à la stagnation des prises de rendez-vous pour un vaccin dans les centres. Elles lancent un appel particulier aux 20-50 ans.

"La vague des vaccinations est passée. Nous observons une chute vertigineuse des réservations depuis quelques jours. Cela nous interpelle et nous inquiète même au plus haut point", a affirmé vendredi à Keystone-ATS Denis Froidevaux, chef de l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC).

"Il serait hautement dommageable que l'on revienne à des mesures drastiques cet automne après 18 mois d'efforts et de prix payé", relève-t-il. "Si nous voulons retrouver une vie normale cet automne, il faut se réveiller", lance-t-il.

Se faire vacciner plutôt que tester

Le canton de Vaud constate que les tests rapides antigéniques et PCR ont la cote, actuellement bien plus que les vaccinations. "Seules quelques dizaines de personnes viennent se faire vacciner sans rendez-vous ces jours", déplore M. Froidevaux.

"En revanche, les tests ont du succès, notamment chez les jeunes qui veulent voyager ou se rendre à des manifestations culturelles et festives. Il y a par exemple parfois jusqu'à deux à trois heures de queue au centre de tests de Beaulieu à Lausanne", explique-t-il.

Les autorités tirent donc la sonnette d'alarme. Il faut se faire vacciner plutôt que multiplier les tests. Il manque entre 100'000 et 130'000 personnes à l'appel de la vaccination, selon lui.

Problème d'acceptation du vaccin

Le canton encourage vivement la tranche d'âge des 20-50 ans à se faire vacciner. "Actuellement, le taux de vaccination de cette population est à peine au-dessus de 50%. C'est largement insuffisant", s'inquiète le chef de l'EMCC.

Il souligne en revanche que les chiffres pour les 65 et 75 ans et plus sont "très bons et sous contrôle", avec un taux entre 75 et 80% de personnes vaccinées. Pour les 50-65 ans, le taux est plutôt "bon".

M. Froidevaux admet qu'il y a actuellement un "problème de communication, de compréhension et d'acceptation" liée à la vaccination contre le Covid-19. Selon lui, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) devrait passer à la vitesse supérieure avec une campagne d'affiches plus incisive, ciblant la catégorie des 20-50 ans.

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Économie

Swissquote a nommé un nouveau responsable opérationnel

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Le siège de la banque en ligne Swissquote, à Gland (VD) (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Swissquote s'est trouvé un nouveau responsable opérationnel (COO). Le conseil d'administration du prestataire vaudois de services financiers en ligne a désigné à ce poste Nestor Verrier. Membre de la direction générale, il prendra ses fonctions le 1er janvier prochain, succédant à Lino Finini, lequel prendra comme déjà annoncé sa retraite à la fin de l'année.

Né en France en 1979, Nestor Verrier a étudié à l'Université de Technologie de Belfort-Montbéliard ainsi qu'à l'Université de Lorraine (UFR Mathématiques, Informatique et Mécanique) à Metz. Il est titulaire d'un master en gestion et technologies de l'information, précise mercredi l'établissement de Gland (VD).

Actuellement basé au Luxembourg, Nestor Verrier oeuvre dans le Grand-Duché pour le compte de Swissquote depuis 2019 en tant que responsable général (General Manager) de Swissquote Bank Europe.

Fort d'une carrière internationale de vingt ans, M. Verrier a assumé diverses fonctions dirigeantes dans le domaine des opérations, du développement informatique et de l'analyse de sécurité. Il reprendra les attributions de Lino Finini, lequel travaille pour Swissquote depuis 2001 et a occupé différents postes de direction avant de devenir COO du groupe en 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Football

Super League: Le leader se déplace à St-Gall

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YB poursuivra-t-il sur sa lancée à St-Gall? (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le 8e acte de Super League se poursuit mercredi, avec le leader Young Boys qui se déplace à Saint-Gall. Côté romand, Servette reçoit Winterthour, alors que Lausanne Sport défie Lugano au Cornaredo.

Young Boys est encore privé de l’international helvétique Kastriot Emeri. Le Genevois souffre encore de sa blessure au ligament externe du genou droit. Le champion en titre reste toutefois sur deux victoires de rang, dont un convaincant 4-1 face au septième Lugano dimanche. Le FC Saint-Gall doit lui se passer de son capitaine, le milieu de terrain allemand Lukas Görtler, pour tenter d’améliorer sa 4e place face à des Bernois invaincus.

Servette doit se relancer après un début de saison catastrophique sur la scène helvétique. Le club grenat reste sur une grosse désillusion face au Slavia Prague en Europa League jeudi, et une troisième défaite de suite en championnat dimanche face à Lucerne. Les Genevois affrontent Winterthour, contre qui ils n’ont pas perdu lors des 12 derniers duels (9 victoires, 3 nuls).

Le Lausanne-Sport tente pour sa part d’aller chercher sa deuxième victoire de la saison, à Lugano. L’affaire s’annonce peu aisée contre des Bianconeri face à qui les Lausannois n’ont gagné qu’une fois en Super League, en 2017. Le LS reste également sur trois défaites de rang contre les Tessinois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Les députés vaudois emmanchent la question des impôts

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Le Grand Conseil vaudois s'est attaqué mardi à la question de la fiscalité des personnes physiques dans le canton (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil vaudois a entamé mardi ses débats, très attendus, sur la fiscalité des personnes physiques. Si rien de concret n'a encore été voté, les députés de droite et de gauche ont déjà pu croiser le fer.

Le Parlement doit se prononcer sur une diminution, dès l'an prochain, de l'impôt cantonal sur le revenu. Le Conseil d'Etat a suggéré une baisse de 2,5%, avant de la relever à 3,5% sous pression de la Commission des finances, dont la majorité a proposé un amendement pour aller jusqu'à 4,5%.

Vaud est un "enfer fiscal" en comparaison intercantonale et il est temps de baisser les impôts, ont martelé plusieurs députés de droite. "Notre canton a les moyens après avoir réalisé d'énormes bénéfices. Quand on perçoit trop, on doit corriger le tir et ne pas remplir ses coffres", a affirmé Yvan Pahud au nom de l'UDC, qui soutiendra une réduction de 4,5%.

Jerome De Benedictis (Vert'libéraux) a aussi défendu une baisse, mais estimé que le compromis à 3,5% du Conseil d'Etat était "acceptable" et qu'aller plus loin mettrait en péril l'équilibre budgétaire du canton. Il a révélé que tant son parti et le PLR allaient "accorder leur confiance" au gouvernement, et donc le suivre avec sa proposition à 3,5%.

Une annonce qui méritera toutefois confirmation, de nombreux députés n'ayant pas encore pu prendre position mardi, faute de temps. L'entrée en matière du projet de loi n'a d'ailleurs pas encore été votée.

Alternative

A gauche, plusieurs députés ont déjà affirmé qu'ils allaient refuser cette entrée en matière. Mais que si celle-ci devait néanmoins être acceptée - ce qui devrait être le cas étant donné la majorité de droite du Parlement -, ils proposeraient une autre méthode pour réduire l'impôt sur le revenu. A savoir: un crédit forfaitaire de 112 francs par individu à déduire de la feuille d'impôt, à la place de la réduction en pour-cent voulue par la droite.

Cette "alternative" permettrait de redonner du pouvoir d'achat "aux classes moyennes et populaires" qui en ont "vraiment besoin", a affirmé Jean Tschopp (PS). Selon lui, 95% des contribuables s'en sortiraient mieux avec ce forfait de 112 francs, alors que la diminution en pour-cent ne favoriserait que les plus aisés.

La baisse voulue par la droite relève de "l'effet d'annonce" et "rate sa cible". Elle n'aurait qu'un "effet limité" sur les ménages "qui souffrent le plus de l'inflation", a renchéri Kilian Duggan (Vert-e-s).

Fabrice Moscheni (UDC) a rétorqué en critiquant l'attitude de la gauche face aux contribuables les plus aisés. "Si ces riches que vous conspuez quittent le canton, c'est la classe moyenne qui va trinquer", a-t-il affirmé.

Motion UDC enterrée

Malgré ses divergences, le Grand Conseil a, au moins, trouvé un terrain d'entente mardi en enterrant la motion de Philippe Jobin (UDC), pourtant acceptée en mai 2022 et qui demandait une baisse de cinq points du coefficient cantonal (de 155 à 150%).

Le Conseil d'Etat, suivi à une quasi-unanimité par le Parlement, a relevé qu'il n'était "pas adéquat" d'agir sur ce coefficient. Cela entraînerait une baisse des autres impôts, notamment sur les personnes morales.

Raison pour laquelle le Grand Conseil doit désormais se prononcer sur un projet de loi qui ne touche que l'impôt sur le revenu des personnes physiques. Un projet dont les contours se préciseront la semaine prochaine avec la suite des débats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Primes d'assurance maladie: 9,9% d'augmentation sur Vaud

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Vaud connaîtra la quatrième plus forte hausse de Suisse. (image d'illustration) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les Vaudois devront assumer une hausse moyenne de leur prime d'assurance maladie de 9,9% l'an prochain. Les chiffres ont été dévoilés ce mardi par le ministre de la santé Alain Berset.

Le canton de Vaud est le champion romand de la hausse des primes d’assurance maladie. L’augmentation vaudoise se montera en moyenne à 9,9% l'an prochain, selon une annonce faite mardi par le ministre de la santé Alain Berset. Seuls trois cantons Suisses connaîtront des hausses encore plus marquées : le Tessin (10,5%), Zoug (10,2%) et Appenzell-Rhodes Extérieur (10,1%). L’augmentation moyenne en Suisse se situe, elle, à 8,7%. Alain Berset, au micro de notre correspondant à Berne, Serge Jubin.

Alain BersetMinistre de la santé

Cette hausse résulte d’une sous-estimation des coûts en 2022 et 2023, qui ne peuvent pas être couverts avec le montant des primes. Les caisses d'assurance doivent donc reconstituer leurs réserves. Le principal argument avancé pour expliquer cette flambée est la hausse des coûts de la santé, avec notamment une demande accrue auprès des cabinets médicaux et des hôpitaux. Demande accrue qui s’explique notamment par le vieillissement de la population. Affirmation forte d’Alain Berset mardi à Berne : il est possible d’agir sur ces coûts, il en faut la volonté et avoir une majorité, notamment au parlement fédéral.

Alain BersetMinistre de la santé

La pique est destinée au Parlement, qui n’a pas voulu du prix de référence des médicaments ou des réseaux de soin coordonnés.

Réforme du système demandée

Et les réactions ne se sont pas fait attendre. Les ministres latins des affaires sanitaires et sociales, donc la conseillère d’Etat vaudoise Rebecca Ruiz, ont tiré la sonnette d’alarme. Selon eux, la hausse démontre que le cadre légal actuel rend le pilotage du secteur difficile. Ils demandent de disposer de données fiables sur les coûts de la santé et à réformer le système en profondeur. Rebecca Ruiz.

Rebecca RuizMinistre vaudoise de la santé et de l'action sociale

Et le Canton de rappeler que les Vaudois peuvent toucher des subsides si les primes atteignent plus de 10% de leur revenu. Pour 2024, 828 millions ont été prévus pour cela au budget cantonal, soit 14 millions de plus qu'en 2023. Une somme qui sera insuffisante, selon Rebecca Ruiz, bien que la ministre ne semble pas inquiète.

Rebecca RuizMinistre vaudoise de la santé et de l'action sociale

Pétition pour geler les primes

Sur Vaud, une pétition a été lancée peu après l’annonce de la Confédération. « Les Engagés pour la santé » demandent le gel pur et simple des primes, en attendant de trouver une solution pour éviter la hausse des coûts. Explications de Brigitte Crottaz, membre du comité.

Brigitte CrottazMembre du comité des Engagés pour la santé

Plus d’informations sur cette pétition sur www.gel-primes.ch. La ministre de la santé, de son côté, demande aussi que des discussions soient lancées. Elle estime toutefois que le gel des primes n'est pas une solution.

 


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