Coronavirus
Entre impatience et inquiétude, les restaurateurs prêts à rouvrir
L’addition pour les restaurants est salée après deux mois de fermeture. Lundi, ils pourront rouvrir, mais la liste du plan de protection qui a été élaborée par la branche et les offices fédéraux est longue. Témoignages.
Lundi aura pour certain un goût de normalité avec la réouverture des restaurants. Une réouverture qui ne va pas sans une série de mesures qui ont été élaborées par la branche et les offices fédéraux. Un document de sept pages qui limite à quatre le nombre de personnes par table, n’autorise que les places assises, impose une distance de deux mètres entre chaque table ou une séparation de type plexiglas, la désinfection des mains et des surfaces fréquentées. C’est donc une normalité toute relative dont la mise en pratique complique la vie des restaurateurs.
Assurer les distanciations sociales, c’est aussi très souvent réduire sa capacité d’accueil et changer un peu la nature du lieu. Thierry Wegmüller est le patron du Java et des Arches à Lausanne:
Le restaurant le Ticino va aussi rouvrir, même en capacité réduite. Avec la terrasse, il jouira d’une centaine de places contre 170 habituellement. Avec le plan de protection, ce sont de nouvelles habitudes à prendre. José dos Santos, gérant du Ticino:
Une distance de deux mètres entre chaque table ou une séparation de type plexiglas est également imposée. Les restaurateurs ont dû faire un choix.
Chez Thierry Wegmüller, il n’y aura pas de séparation en plexiglas dans ses établissements lundi, mais pour lui, la question mérite d’être étudiée :
Au restaurant le Ticino à Lausanne, le gérant a, par exemple, préféré profiter de la grandeur de son établissement pour assurer les deux mètres entre chaque table. Sauf pour deux qui seront équipées de plexiglas.
Autre mesure de protection, le masque. Lui, n’est pas obligatoire, sauf en cuisine si la distanciation sociale ne peut être respectée.
Dans un premier temps annoncée obligatoire, la saisie des données personnelles de chaque client par le restaurateur tombe. Annonce aujourd'hui de GastroVaud et "une bonne nouvelle" selon Gilles Meystre. Le client n’est donc pas tenu de fournir ses coordonnées et le restaurateur n'a plus le devoir de les récolter. Seule obligation: récolter les données de ceux qui, volontairement, voudraient les fournir. Le tout à des fins de traçage en cas de détection d'un cas positif au coronavirus.
Regarder vers l'avant
Lundi, les restaurants rouvrent. Reste que des questions, la faîtière des restaurateurs, en reçoit encore par dizaines.
Et si certains hésitent à ouvrir, c’est qu’ils ne sont pas certains de rentrer dans leurs frais. En cause, les distanciations sociales qui diminuent souvent la capacité d’accueil et la crainte que la clientèle ne soit pas au rendez-vous. Pour José dos Santos, cela vaut la peine d’ouvrir :
Pour Thierry Wegmüller, il s’agit de trouver l’équilibre :
Selon le président de GastroVaud, les restaurateurs donnent tout pour rouvrir dans les meilleures conditions possibles. Il s’agit maintenant pour eux de regarder vers l’avant. Un regret néanmoins pour Gilles Meystre :
Tous les restaurateurs, sont sur le front ces jours pour mettre en application toutes les mesures du plan de protection. Mais cela ne signifie pas qu’il n’y a plus d’ombres au tableau. Loin de là. Thierry Wegmüller, patron du bar terrasse des Arches et du restaurant Le Java à Lausanne qui rouvriront et du D!Club qui, lui, doit encore rester fermé :
Selon GastroVaud, un cinquième de ses membres a pu obtenir un arrangement pour son loyer actuellement. Autre source de frais importante, le personnel. Pour l’heure, les établissements de Thierry Wegmüller ont conservé tout leur personnel grâce aux réductions d'horaire de travail, les RHT. Ils reprendront lundi en tournus pour que tout le monde puisse retravailler. Pareil au restaurant Le Ticino qui assure qu'il pourra en tout cas garder tout son personnel jusqu'en septembre. Le gérant José dos Santos est confiant pour son établissement, mais les inquiétudes demeurent :
Coronavirus
Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19
La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.
En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.
La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.
Protéger les vulnérables
Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).
"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).
La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.
Certificat à garder
Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.
Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".
Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour
Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.
Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."
Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.
Les opposants déjà actifs
Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).
Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19
Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".
La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.
Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.
Une loi inutile
Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".
Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.
Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.
"Rapport de guerre"
De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.
Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.
Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.
"Mensonges" des autorités
Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.
De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.
Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.
Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.
Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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