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Vaud

Kevin Grangier présidera l'UDC Vaud

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Kevin Grangier a été facilement élu à la tête de l'UDC vaudoise. (©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Kevin Grangier a été élu jeudi soir à la présidence de l'UDC Vaud. Il promet un style plus offensif avec au premier plan la préférence nationale.

Kevin Grangier, 34 ans, a été élu facilement, remportant 111 voix lors d'un congrès à Palézieux (VD). Autre candidat déclaré, le peu connu Gabor Fonyodi est arrivé loin derrière avec 16 voix.

"Je veux faire de l'UDC le parti de la préférence nationale, et ceci dans tous les domaines", a expliqué Kevin Grangier à Keystone-ATS, en marge de l'assemblée. "Je souhaite par exemple que les Suisses soient prioritaires pour bénéficier du filet social. Je veux une AVS forte, mais avec le mot d'ordre: les Suisses d'abord".

Médias et relève

Pour accompagner ce discours fort, il prône une présence médiatique renforcée, marquant ainsi sa différence: "Je vois les médias comme une opportunité et non comme un risque pour valoriser nos membres et nos idées", ajoute-t-il. Il prévoit d'organiser régulièrement des conférences de presse sur les sujets du moment avec, à chaque fois, d'autres personnalités. Une manière aussi de profiler de nouveaux visages et de favoriser la relève.

Cette posture offensive doit permettre à l'UDC Vaud de regagner du terrain. Le parti vient de perdre un siège au Conseil National, passant de quatre à trois élus, et n'a pas réussi à revenir au Conseil d'Etat depuis le décès de Jean-Claude Mermoud en 2011. L'objectif est de redresser la barre d'ici la prochaine grande échéance électorale, les communales de mars 2021.

Jeune en politique

Kevin Grangier, père de trois enfants, fêtera ses 35 ans en janvier prochain. Cet indépendant, actif dans le conseil en relations publiques, a grandi à Noville, où il s'est lancé en politique avec son voisin et ami Dylan Karlen, municipal UDC à Villeneuve.

Dès ses débuts, il s'engage pour l'indépendance de la Suisse - face à l'Union européenne notamment - , et est membre de l'Association pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN). "La souveraineté de la Suisse est au coeur de mon engagement politique", explique-t-il.

Carrière

Militant dès l'âge de 15 ans, il a cofondé, avec notamment le conseiller national Michael Buffat, les jeunes UDC vaudois en 2002. A 22 ans, en 2008, il est devenu porte-parole adjoint de l'UDC Suisse, puis secrétaire général de l'UDC Vaud de 2014 à fin 2017. Il a dirigé plusieurs campagnes aux niveaux cantonal et fédéral.

Il a quitté son poste de secrétaire général du parti vaudois pour divergences de vues avec la direction qu'il ne trouvait pas assez combative. Il nuance: "j'étais d'accord avec la stratégie, mais j'estimais que le parti ne se donnait pas les moyens de ses ambitions", précise-t-il. Kevin Grangier succède au conseiller national Jacques Nicolet, qui a dirigé le parti durant quatre ans.

Complémentaire de février

En début de soirée, l'assemblée s'est également penchée sur l'élection complémentaire du 9 février au Conseil d'Etat vaudois, après la démission de Jacqueline de Quattro. L'UDC a renoncé à une écrasante majorité à présenter un candidat. Le parti a apporté son soutien à la candidature PLR par 97 voix sans opposition et 13 abstentions.

Le PLR doit désigner son candidat le 5 décembre prochain. Pressentie depuis plusieurs années, la députée et syndique de Payerne Christelle Luisier est la seule en lice. Elle pourrait affronter dans les urnes un militant de la grève du climat. Ces derniers ont annoncé qu'ils se lanceront dans la course. Un candidat sera tiré au sort dans leurs rangs.

Congé paternité

La section vaudoise de l'UDC a également donné ses mots d'ordre pour les votations du 9 février prochain. Elle s'oppose à l'initiative pour des logements abordables et laisse la liberté de vote au sujet de l’extension de la norme contre le racisme aux discriminations et incitations à la haine en raison de l’orientation sexuelle, indique le parti dans un communiqué. L'UDC vaudoise s'écarte ainsi du parti suisse qui a rejeté ce texte à l'unanimité.

Le Comité central a en outre décidé de ne pas soutenir le référendum contre les deux semaines de congé paternité, fait encore savoir le parti. Cela renforce le Röstigraben qui se dessine au sein de l'UDC sur le sujet. Alors que le parti suisse appuie le référendum, les sections cantonales valaisanne et genevoise ont déjà annoncé qu'elles soutiendraient le congé paternité de deux semaines.

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Vaud

80 millions pour la protection de l’enfance

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Manon Schick, directrice générale de l'enfance et de la jeunesse, et le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos ont annoncé jeudi les nouvelles mesures vaudoises pour la protection des mineurs. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Vaud renforce sa politique de protection des mineurs. Il va débloquer 80 millions de francs supplémentaires sur quatre ans qui permettront notamment d'augmenter les effectifs éducatifs et les places en accueil de jour.

"C'est un plan massif et ambitieux, essentiel, attendu et nécessaire. Il s'agit de réponses structurelles et non ponctuelles, une vision à long terme, pour faire face à un système sous tension", a déclaré jeudi devant les médias à Lausanne le ministre de la jeunesse Vassilis Venizelos.

Le canton de Vaud a présenté sa nouvelle politique socio-éducative. L'enveloppe de 80 millions de francs annoncée vise à répondre à une situation tendue: plus de 8000 enfants sont suivis, un record.

Parmi les mesures phares pour pallier cette problématique, la création de 140 postes éducatifs dans les foyers et 100 nouvelles places en accueil de jour d’ici 4 ans.

Manon SchickDirectrice du département de l'enfance et de la jeunesse pour le canton de Vaud

Le nombre de jeunes sans solution durable de protection est donc en hausse: de 2016 à 2023, l'augmentation du nombre d'enfants qui ont besoin d'une protection est de 21%. Des dizaines d’enfants se retrouvent alors placés à l’hôpital, faute de mieux. Pour le ministre vaudois de la jeunesse Vassilis Venizelos, cette situation doit changer. 

Vassilis VenizelosConseiller d'Etat vaudois chargé de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité

Près de 120 hospitalisations sociales ont eu lieu en 2023, d'urgence et de courtes périodes, 45 enfants et adolescents sont actuellement en attente d'un placement et 15 sont en attente d'une famille d'accueil, selon les chiffres de la DGEJ.

Créer des postes

L'autre mesure phare est la création de postes supplémentaires. 34 millions seront alloués à 140 postes à temps plein pour renforcer les équipes éducatives dans les foyers, actuellement de 710 postes, soit donc une hausse de 20% des effectifs.

Pour la protection de l'enfance, environ 70% des institutions sont en manque d''éducatrices et d'éducateurs en 2023. Vassilis Venizelos a relevé "une difficulté de recrutement". D'ailleurs, 47 places avaient dû être gelées – elles rouvriront progressivement –, dont un foyer entièrement fermé qui devrait rouvrir d'ici cet été.

Manon SchickDirectrice du département de l'enfance et de la jeunesse pour le canton de Vaud

A cela s'ajoute la volonté de réduire les délais d'attente en matière de droit de visite (lieu de médiation) à trois mois au maximum, au lieu de six à huit mois actuellement.

Sur ces 80 millions de francs dédiés à la protection de l'enfance, trois millions permettront au Canton de Vaud de mieux suivre l'évolution des besoins sur l'ensemble du territoire. Notamment avec une plateforme pour gérer les demandes de placement.

Le gouvernement avait déjà pris des mesures urgentes l'an passé, débloquant 5,8 millions de francs pour soutenir les institutions à court terme et recruter 50 nouvelles familles d'accueil. Il avait aussi prévu une enveloppe de 15 millions pour revaloriser les salaires de l'ensemble du secteur social parapublic, avec pour résultat concret une hausse de 300 francs en moyenne par pois pour les éducateurs à temps plein.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

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Économie

Vetropack à St-Prex (VD): nouvelle mobilisation des employés

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Employés et syndicats se sont mobilisés encore une fois jeudi devant Vetropack à St-Prex. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plusieurs dizaines d'employés de Vetropack, soutenus par les syndicats, se sont une nouvelle fois mobilisés jeudi après-midi devant l'usine de St-Prex (VD), menacée de fermeture. Ils ont redemandé une prolongation de la procédure de consultation jusqu'au 30 avril.

La direction "campe sur ses positions" et refuse la prolongation du délai de consultation exigé à plusieurs reprises, indique le syndicat Unia dans un communiqué. A l'heure actuelle, la fin de la procédure de consultation est prévue pour le 12 avril.

Les syndicats reprochent aussi à l'entreprise de ne pas fournir "toutes les informations nécessaires au bon déroulement" de la consultation. Ils aimeraient notamment consulter "les études de faisabilité" mentionnées par la direction, lorsque celle-ci a annoncé début mars qu'il n'y avait pas d'autres options que la fermeture pour l'usine de St-Prex, indique Abdou Landy, secrétaire syndical chez Unia, contacté par Keystone-ATS.

Il ajoute que, de manière générale, il faut "plus de temps" pour trouver des solutions et maintenir la dernière verrerie de Suisse. Il rappelle que les partenaires sociaux, mais aussi une task force mise en place entre le canton et la commune de St-Prex, sont en train de chercher des pistes.

L'annonce des dirigeants de Vetropack remonte à début mars. Selon eux, l'usine de St-Prex n'est plus rentable. Plus que centenaire, elle souffre de sa taille, des contraintes liées à son emplacement au coeur d'une zone urbanisée et de sa compétitivité.

Son four à fusion doit aussi être remplacé, mais cet investissement ne serait pas viable sur le plan économique. Le site pourrait déjà fermer durant le deuxième semestre 2024. Environ 180 emplois sont menacés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Salle de sport: crédit de 24,5 millions pour le site de Marcelin

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La nouvelle salle de gym de Marcelin est attendue pour 2026 (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Conseil d'Etat vaudois sollicite auprès du Grand Conseil un crédit d'investissement de 24,5 millions de francs pour le site de Marcelin à Morges. Il servira à la construction d'une nouvelle salle de sport double et d'une salle polyvalente supplémentaire pour le gymnase et le centre d'enseignement professionnel.

Ces constructions doivent profiter à quelque 2000 élèves, qui ne disposent pas actuellement d'installations adéquates en matière de sport à l'école. Ce projet vise ainsi "à améliorer significativement l'offre d'éducation physique" pour ces élèves et à "répondre aux exigences légales en matière de sport au secondaire II", écrit jeudi le Conseil d'Etat dans ses décisions hebdomadaires.

Le lauréat du concours d'architecture avait été présenté en 2021 et la mise en service était annoncée pour 2023. Le projet a toutefois subi des modifications, notamment pour "renforcer l’exemplarité de l'Etat" en matière de climat et durabilité.

Il intègre ainsi "des éléments tels qu'une structure porteuse de toiture en bois provenant des forêts vaudoises, un chauffage à distance pour la production de chaleur, et une installation solaire photovoltaïque", poursuit le Conseil d'Etat.

Selon le nouveau calendrier, le feu vert du Grand Conseil est attendu pour juin prochain, tandis que le chantier devrait démarrer en juillet. La mise en service est prévue pour août 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Le TAS rejette le recours du Servette FC

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Takuma Nishimura demeurera la seule recrue officielle du SFC dans le mercato hivernal (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le Tribunal arbitral du sport a rejeté le recours du Servette FC concernant la décision prise fin février par la Commission des transferts de la Swiss Football League.

Celle-ci n'avait pas accordé de dérogation aux Grenat pour radier deux joueurs supplémentaires hors délai et pouvoir aligner ainsi deux nouvelles recrues.

Servette avait déposé un appel urgent auprès du TAS afin d'obliger la SFL à radier Boubacar Fofana et Chris Bedia du contingent genevois, ou à accorder au club une dérogation afin d'inscrire Bassirou Ndiaye et Omar Rekik dans son effectif officiel. Parmi les recrues hivernales, seul le Japonais Takuma Nishimura Takuma Nishimura a intégré le cadre servettien en bonne et due forme.

Une procédure accélérée a été menée par le TAS, dont le siège se situe à Lausanne, et les parties ont été entendues le 22 mars au cours d'une audience. Le Tribunal arbitral sportif souligne dans son communiqué que "les motifs de la sentence arbitrale seront notifiés aux parties à une date ultérieure."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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