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Vaud

La grève du climat crée le débat au Grand Conseil

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Une délégation de gymnasiens a remis une pétition au président du Grand Conseil pour que des mesures soient prises en faveur du climat. (Photo: DR)

Une délégation de jeunes vaudois devrait être intégrée à la discussion sur le plan climat en cours d'élaboration. Une motion en ce sens, très discutée, a été renvoyée au Conseil d'Etat.

La grève du climat de la semaine dernière fait des émules au Grand Conseil vaudois. Après un débat intense, les députés ont accepté hier une résolution de Raphaël Mahaim. Celle-ci invite le Conseil d'Etat à auditionner, à brève échéance, une délégation de jeunes qui se mobilisent pour le climat et à prendre en compte leurs revendications dans le plan climat cantonal en cours d'élaboration. Un amendement, accepté, du député PDC Axel Marion inclut également la commission cantonale des Jeunes à la discussion. Pour le député Verts Raphaël Mahaim, les instances politiques se devaient de répondre à l’appel envoyé par les jeunes :

Raphaël Mahaim Député vaudois, Les Verts

La résolution n’a rien de contraignant en soi. Il appartient désormais au Conseil d’Etat de l’appliquer, tout ou partie. A la fin de la séance du Grand Conseil hier, une délégation de gymnasiens a donné au président Rémy Jaquier une banderole de la manifestation signée par un millier de personnes. Une pétition a également été remise. Plus de 8'000 jeunes ont pris part à la grève du climat à Lausanne vendredi dernier. Ils étaient 22’000 en Suisse.

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Football

Le Pogam: "Comparer, c'est la pire chose à faire aujourd'hui"

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Kevin Carlos (gauche) revenait pour la première fois au Stade Municipal sous ses nouvelles couleurs. L'ancien Yverdonnois a marqué le 4e but du FC Bâle. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Nouvelle soirée difficile pour Yverdon Sport. Devant leur public, les Nord-vaudois se sont inclinés 1-4 face au FC Bâle de Xherdan Shaqiri.

Stade plein au coup d'envoi de ce match entre Yverdon et Bâle. L’ambiance dans les kops de supporters battait son plein, même si les Rhénans, bien plus nombreux, ont quelque peu étouffé les chants yverdonnois.

Sur le terrain en revanche, la rencontre a mis du temps à être un tant soit peu excitante. Le premier fait marquant étant l'expulsion d’Anthony Sauthier à la 19e minute. L’Yverdonnois, dans sa course, a écrasé le mollet de Bénie Traoré. L’arbitre qui avait d'abord sorti le carton jaune a revu son jugement après avoir visionné les images à la VAR. C’est sévère, mais c’est juste. Dommage car le milieu de terrain fêtait sa 100e sous les couleurs d’YS.

À 10 contre 11, la tâche n’a été que plus compliquée pour Yverdon. Bâle en a profité pour définitivement prendre le dessus. Le 0-0 a tout de même tenu un peu, notamment grâce aux arrêts de Bernardoni et à des angles de tir pas assez précis de la part des hommes de Fabio Celestini.

William Le Pogam a d’ailleurs offert la plus grande chance à Yverdon à la 31e. Le milieu de terrain a directement renvoyé le centre de Marley Aké en direction du but. Mais sa frappe de l'intérieur du pied n'était pas assez puissante.

C'est donc le FCB qui a ouvert le score. L’action est partie de Xherdan Shaqiri qui a envoyé le ballon sur la droite à Joe Mendes. Celui-ci a remis au centre sur Dominik Schmid qui a pris sa chance et tiré malgré le trafic entre lui et la cage. Dans le but, Paul Bernardoni, pourtant bien placé mais probablement masqué, a regardé le ballon passer juste à côté de lui sans bouger (32e).

C'est aussi pour voir Xherdan Shaqiri qu'une partie des 4'250 spectateurs avait fait le déplacement au Stade Municpal. C'était la deuxième fois que l'ex-international disputait un match dans le nord-vaudois. La première fois, c'était pour un match de Coupe de Suisse... en 2010! ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Les Bâlois ont continué de mettre la pression et sont passés tout près du 0-2 avec cette tête de Kevin Carlos qui a terminé sa course juste à côté du but. À l’autre bout du terrain, la défense rhénane ne s'est pas laissé impressionner le moins du monde par les quelques attaques nord-vaudoises.

Les hommes d’Alessandro Mangiarratti ont regagné le vestiaire dans la pire des situations: en encaissant le 0-2 dans le temps additionnel. Bernardoni avait repoussé un excellent ballon. La possession est toutefois restée bâloise et il n’a rien pu faire pour arrêter le tir à la volée de Traoré (45+1).

Soirée à oublier

Yverdon s'est ensuite effondré en seconde mi-temps. Bâle a continué de creuser le score grâce à Leon Avdullahu. Un shoot semblable au premier but. Le ballon a traversé tout ce qui se trouvait devant le milieu pour finir au fond des filets. Bernardoni, une fois de plus, a été spectateur du goal. Il n’a certainement pas vu partir le tir.

Le coup de grâce a été asséné par l’ancien Yverdonnois Kevin Carlos. Un but qui aurait peut-être pu être évité puisqu'il émane d'une très mauvaise passe en retrait de Aké, interceptée par un Bâlois. Ça n’a été qu'un jeu d’enfant pour Carlos de mettre le ballon au fond des filets.

Mauro Rodrigues a néanmoins sauvé l'honneur en toute fin de match avec une belle frappe sur la ligne des 16m pour ramener son équipe à 1-4 (89e).

Garder le moral

Yverdon Sport signe ainsi sa troisième défaite consécutive. Après le match, c’est William Le Pogam qui est venu affronter les journalistes. Visiblement ému, le capitaine nord-vaudois est revenu sur cette soirée compliquée.

William Le PogamMilieu de terrain et capitaine d'Yverdon Sport

Cette deuxième saison en Super League semble de manière générale plus difficile à gérer que l’année dernière. 8e, avec seulement 4 victoires en 14 matchs pour 7 défaites, YS est dans une situation délicate. Six points séparent actuellement les hommes d’Alessandro Mangiarratti du bas du classement. En tant que capitaine, William Le Pogam a-t-il un travail supplémentaire à réaliser pour que l’équipe de sombre pas sur le plan mental?

William Le PogamMilieu de terrain et capitaine d'Yverdon Sport

Il est donc impératif de rapidement passer à autre chose et profiter de la pause internationale pour recharger toutes les batteries.

William Le PogamMilieu de terrain et capitaine d'Yverdon Sport

Même si un tel match, face à une grande équipe, avec un Shaqiri dans l’effectif, fait rêver, le capitaine fait en sorte que ses coéquipiers gardent les pieds sur terre. “Bâle c’est l’image du foot suisse, et certains aimeraient bien peut-être qu’Yverdon le devienne. Mais il ne faut pas être trop gourmand et être patient.” Le milieu de terrain rappelle que les deux équipes “ne sont pas du même standing, donc il ne faut pas forcément comparer. Comparer, c’est la pire chose à faire aujourd’hui je pense.”

Une philosophie qui profite au business

Lorsque l’on demande à William Le Pogam ce qui manque à Yverdon par rapport aux équipes du haut de classement, le capitaine répond sans hésiter: “plus de qualité, ils ont de supers joueurs, des internationaux et sur certains détails, ça fait la différence.”

Le milieu de terrain rappelle néanmoins qu’Yverdon est une équipe jeune, avec de nouveaux joueurs qui doivent progresser. “Je ne sais pas si vous vous rappelez, les six premiers mois, Kevin Carlos, il ne jouait pas trop et on était sceptique par rapport à ses performances et à son réel niveau.” L’attaquant avait fini meilleur buteur de Super League et “aujourd’hui, à Bâle, il flambe”, sourit Le Pogam.

“On est un club de transition”, ajoute-t-il. Ce qu’il faut, c’est donc du temps et “que la structure grandisse avec nous.” Un souhait difficile à réaliser lorsque l’effectif change en grande partie à chaque début de saison.

William Le PogamMilieu de terrain et capitaine d'Yverdon Sport

En attendant de voir cette philosophie se diriger vers quelque chose de plus favorable à l’équipe, Yverdon Sport retrouvera la Super League le 24 novembre, après la trêve internationale. Les Nord-vaudois se rendront à St-Gall.

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Culture

Ecoquartier lausannois: fouilles archéologiques aux Prés-de-Vidy

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Des investigations préliminaires l'an dernier dans le secteur du futur écoquartier des Près-de-Vidy, au sud-ouest de Lausanneavaient, ont révélé la présence d'une nécropole romaine comportant plusieurs milliers de sépultures et de traces d'occupation datant de l'époque mésolithique. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne a organisé samedi une journée portes ouvertes sur le site des Près-de-Vidy, au sud-ouest de la capitale vaudoise, pour faire le point sur le futur écoquartier du projet Métamorphose. C'était aussi l'occasion de montrer au public les fouilles archéologiques effectuées actuellement et pour quatre ans, après la découverte d'une nécropole romaine dans ce secteur.

Ces fouilles, nécessaires avant le lancement des travaux de l'écoquartier, ont démarré en septembre dernier, indique la Municipalité dans un communiqué. Des investigations préliminaires l'an dernier avaient, en effet, révélé la présence d'une nécropole romaine comportant plusieurs milliers de sépultures et de traces d'occupation datant de l'époque mésolithique.

Leur analyse offrira des informations très attendues notamment en matière de rites et croyances funéraires, d'organisation sociale et de mode de vie des premiers occupants des lieux, explique la Ville. Ces démarches sont conduites sous l'autorité scientifique de l'archéologie cantonale. Les découvertes les plus significatives devraient à terme être exposées au Musée romain de Lausanne-Vidy.

"Ces fouilles archéologiques sont non seulement indispensables pour la transformation de ce site stratégique mais également très attendues pour renseigner des pans entiers de notre histoire", commente le syndic Grégoire Junod, cité dans le communiqué.

Maison d'information

Pour proposer un lieu de rencontres dans ce quartier du sud-ouest de la ville, tout au long des chantiers et à proximité des fouilles, une maison du projet Métamorphose a été aménagée. Elle a aussi été pensée comme un lieu d'information lors des futurs évènements liés au projet urbain des Prés-de-Vidy.

Situé sur deux sites de part et d'autre de l'avenue du Chablais, cet écoquartier accueillera quelque 2000 habitants et 1500 emplois à l'horizon 2029 (premiers logements) - 2032 (fin des chantiers). Réalisé en étroite relation avec le développement urbain de l'ouest du quartier de la Bourdonnette, ce quartier durable se situe à un emplacement stratégique du territoire lausannois.

"Véritable porte d'entrée de la ville, il est au c½ur de l'agglomération. Il doit jouer un rôle de transition entre le secteur des hautes écoles et les quartiers voisins", souligne la Municipalité.

Un quartier, deux secteurs

Le premier secteur de l'écoquartier, nommé "Les Jardins de Vidy", se trouve sur le site de l'établissement horticole de la Ville de Lausanne. Symbole identitaire du quartier, cet établissement est maintenu au c½ur du quartier, sous une forme concentrée, permettant de poursuivre les activités horticoles tout en laissant place aux nouveaux bâtiments. Des travaux d'optimisation du lieu sont prévus prochainement. Les chantiers seront lancés ensuite, dès 2026.

Le second secteur, nommé "Vidy La Romaine", se situe au sud de l'avenue du Chablais, sur le site archéologique. Le lancement des chantiers des futurs bâtiments est prévu dès 2028, au terme des quatre ans de travaux de fouilles archéologiques.

Le coût de ces fouilles et des travaux préparatoires est devisé à 34,9 millions de francs (dont une partie, entre 12 et 19 millions de francs, sera financée par le Canton). A terme, Lausanne possèdera donc deux écoquartiers: celui des Prés-de-Vidy et celui, plus vaste, des Plaines-du-Loup, dans les hauts de la ville, où, dans une première étape, environ 2000 habitants se sont déjà installés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Fondation Michalski: le geste artisan photographié au féminin

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Une exposition à la Fondation Michalski à Montricher (VD) présente le travail de 19 artisanes romandes. (© @Vincent Guignet)

Dix-neuf artisanes de Suisse romande ont ouvert les portes de leurs ateliers ou de leurs chantiers au photographe Vincent Guignet et à l'écrivain Blaise Hofmann. Une exposition en témoigne du 14 novembre au 5 janvier à la Fondation Michalski à Montricher (VD).

L'exposition "Artisanes", en contrepoint de l'ouvrage paru aux éditions Noir sur Blanc, propose un parcours dans les univers de dix-neuf femmes de métier à l'oeuvre. Photos inédites, lectures, ainsi qu'un choix d'objets de leur main permettent une immersion dans la fabrique du beau, où le temps long de l'artisanat dessine un espace de liberté et de résistance.

Forgeronne-designer, tatoueuse, sellière, factrice d'orgues, mosaïste, luthière, costumière, restauratrice d'art, relieuse, vitrailliste, couturière, céramiste, découpeuse d'art, courtepointière, bijoutière-joaillière, linograveuse, horlogère, tisserande et souffleuse de verre: leurs métiers égrenés laissent entendre les mains qui travaillent, qui savent, pensent, créent, réparent.

Engagement des corps, ballet des outils, orchestration des mouvements, métamorphose de la matière apprivoisée: l'exposition raconte le geste artisan au féminin, enraciné dans des traditions vivantes, parfois séculaires, inlassablement répété jusqu'à la maîtrise et la réinvention.

Regards et discussions croisés

Les images sont signées Vincent Guignet. Le photographe suisse spécialisé en paysages, événements et portraits, avec une prédilection pour le noir-blanc, travaille tant pour la scène culturelle que sportive, couvrant notamment le championnat du monde MotoGP depuis 2016. Ses images ont été publiées dans la presse internationale.

Blaise Hofmann, écrivain et vigneron, a lui mis les mots sur les gestes. Auteur d'une quinzaine de romans et récits, dont "Faire paysan" (2023, prix culturel vaudois de littérature), il est également l'un des deux librettistes de la Fête des Vignerons 2019.

Plusieurs événements sont organisés autour de l'exposition. Parmi eux, une discussion croisée sur la création du livre réunira, lors du vernissage du 14 novembre, Vincent Guignet et Blaise Hofmann, ainsi que trois artisanes: Valérie de Roquemaurel, souffleuse de verre, Christel Falconnier, bijoutière-joaillière, et Marianne Dubuis, découpeuse d'art.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les mères travaillent plus et les jeunes veulent moins d'enfants

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Les pères sont plus investi dans les tâches domestiques, notamment en ce qui concerne les soins apportés aux enfants. ©APA/HANS KLAUS TECHT

Les modèles familiaux ne bougent pas vraiment depuis 10 ans dans le canton de Vaud. Les femmes sont néanmoins plus actives professionnellement après avoir eu un enfant. Le non désir d'enfant augmente lui fortement.

C’est ce qui ressort d’une étude publiée par Statistique Vaud. Les mères sont 84% à travailler avant la naissance de leur premier enfant, c’est 18% de plus qu’il y a 10 ans. "Parmi les femmes qui travaillaient à plein temps avant la naissance de leur premier enfant, 45% d’entre elles ont continué à occuper leur poste au même taux, 42% sont passées à un temps partiel entre 50% et 89% et 14% ont descendu leur taux à moins de 50%", peut-on lire dans le rapport. 

Après avoir eu un enfant, le modèle familial le plus répandu est donc celui où le père continue son activité à temps plein alors que la mère réduit son taux de travail. Comment expliquer cela?

Amélie de FlaugerguesStatisticienne et cheffe de projet à Statistique Vaud

En revanche, la répartition des tâches ménagères s’est équilibrée.

Amélie de FlaugerguesStatisticienne et cheffe de projet à Statistique Vaud

On voit néanmoins un certain changement de mentalité du côté des pères.

Amélie de FlaugerguesStatisticienne et cheffe de projet à Statistique Vaud

Le fait que les femmes travaillent plus après avoir eu un enfant peut s’expliquer par le contexte économique et les prix qui augmentent, mais pas que. 

Amélie de FlaugerguesStatisticienne et cheffe de projet à Statistique Vaud

Dans seulement 20% des cas, les deux parents travaillent à plein temps. 

Les jeunes ne veulent pas d'un enfant unique

Près de la moitié des jeunes désirent avoir deux enfants. Un quart en veut 3 ou plus et 9% ne souhaitent avoir qu’un enfant. Concernant les jeunes qui ne veulent pas d’enfants, ils étaient 6% il y a 10 ans. Un chiffre qui a fortement augmenté aujourd’hui.

Amélie de FlaugerguesStatisticienne et cheffe de projet à Statistique Vaud

L’indicateur conjoncturel de fécondité était de 1,33 en 2023. Pour assurer le renouvellement de la population, il devrait être d’environ 2,1.

L'enquête permet également d'identifier certains besoins des familles.

Amélie de FlaugerguesStatisticienne et cheffe de projet à Statistique Vaud
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