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La santé mentale des jeunes vaudois inquiète les autorités

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Les conseillères d'Etat du canton de Vaud Rebecca Ruiz, droite, et Cesla Amarelle, gauche, parlent lors d'une conférence de presse sur l'impact de la pandémie du COVID-19 sur la santé mentale des jeunes et plan de mesures. (©KEYSTONE/Sandra Hildebrandt)

Une augmentation de 200% des messages évoquant le suicide ou l’automutilation, c’est l’inquiétant constat de la plateforme de soutien aux jeunes ciao.ch entre les neuf premiers mois de l’année 2020 et 2021. Alarmé par ce chiffre, mais aussi d’autres études cantonales et nationales, Vaud annonce de nouvelles mesures urgentes pour soutenir les jeunes affectés par la crise du Covid-19.

Le canton de Vaud prend de nouvelles mesures urgentes pour soutenir les jeunes affectés par la crise du Covid-19. Forte hausse des états dépressifs, des troubles alimentaires ou encore des addictions aux écrans. Voilà quelques-uns des éléments d’études qui ont poussé le gouvernement à agir. Il a présenté ce matin un plan d'action doté d'environ cinq millions de francs pour intervenir à différents niveaux. Départements de la jeunesse et de la santé travaillent ensemble sur cette question. Il y a urgence à agir, c’est ce qu’a affirmé ce matin la ministre vaudoise de la santé Rebecca Ruiz:

Rebecca RuizConseillère d’Etat en charge de la santé et de l'action sociale, VD

Des enveloppes seront ainsi attribuées aux différentes écoles du canton. Cela doit notamment permettre d'élargir les appuis scolaires, de lutter contre l'absentéisme ou encore de soutenir des activités permettant la décompression et la création du lien social. La présence d’infirmières et de psychologues scolaires est également renforcée au secondaire 2. Cesla Amarelle, ministre de la jeunesse et de la formation:

Cesla AmarelleConseillère d’Etat en charge de la formation, de la jeunesse et de la culture, VD

Sur cette urgence de la santé mentale des jeunes, le département de la formation et de la jeunesse ne travaille pas seul.

Rebecca RuizConseillère d’Etat en charge de la santé et de l'action sociale, VD

Il s’agit donc d'améliorer notamment la prise en charge et de réduire le délai d'attente dans certaines structures. C’est le cas par exemple avec le centre de consultation pour les victimes de violences en milieu familial Les Boréales au CHUV.

Rebecca RuizConseillère d’Etat en charge de la santé et de l'action sociale, VD

Augmentation des messages liés au suicide ou à l’automutilation

Plusieurs associations bénéficieront d'un soutien supplémentaire, à l'instar de « Stop Suicide » ou des plateformes de soutien aux jeunes ciao.ch et ontecoute.ch. De quoi agir concrètement selon la directrice de l’association ciao.ch Marjory Winkler:

Marjory WinklerDirectrice de l’association ciao.ch

Et la plateforme est confrontée à un afflux massif de sollicitations inquiétantes. Elle a constaté une augmentation de 200% des messages évoquant le suicide ou l’automutilation entre les neuf premiers mois de l’année 2020 et 2021.

Marjory WinklerDirectrice de l’association ciao.ch

Les chiffres manquent encore pour savoir si cela se traduit par une hausse des passages à l'acte. Reste que le canton de Vaud souhaite "agir avec célérité sous peine de devoir assumer des conséquences dramatiques", a souligné Rebecca Ruiz.

Mise en oeuvre parfois complexe

A plusieurs reprises, l’importance du lien à l’école et du lien social entre les élèves a été soulignée. D’ailleurs, les 5 millions vont aussi servir à soutenir les activités permettant la décompression et le renforcement de la socialisation. Pas simple pourtant de maintenir ces activités en temps de Covid. Il y a quelques jours, les communes de l’Entente scolaire d’Yverdon et région ont décidé de remplacer les camps de ski pour l’année scolaire en cours par des activités sportives à la journée. La réaction de Cesla Amarelle:

Cesla AmarelleConseillère d’Etat en charge de la formation, de la jeunesse et de la culture, VD

Le département de la formation tient également à augmenter les cours d'appui. Alors même qu'il n'y a pas de décrochage scolaire en hausse. Pourquoi?

Cesla AmarelleConseillère d’Etat en charge de la formation, de la jeunesse et de la culture, VD

Reste désormais à appliquer, puis à mesurer l'efficacité des mesures annoncées ce jour. Tant Rebecca Ruiz que Cesla Amarelle ont estimé que le canton de Vaud avait réagi à temps face ce problème, en prenant des mesures dès "les premières alertes" puis en renforçant aujourd'hui leur plan d'action.

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Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19

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La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.

En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.

La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.

Protéger les vulnérables

Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).

"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).

La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.

Certificat à garder

Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.

Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".

Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour

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La loi Covid permet toujours de délivrer des attestations, par exemple pour des voyages au Japon. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/Ti-Press/PABLO GIANINAZZI)

Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.

Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."

Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.

Les opposants déjà actifs

Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).

Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19

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La loi Covid permet de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid. Des mesures qui créent une "société à deux vitesses" et "discriminent" une partie de la population, selon les Amis de la Constitution (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".

La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.

Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.

Une loi inutile

Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".

Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.

Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.

"Rapport de guerre"

De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.

Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.

Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.

"Mensonges" des autorités

Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.

De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.

Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.

Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.

Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré la fin de l'urgence internationale sur le coronavirus (archives), (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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