Lausanne
Budget participatif : la parole est aux Lausannois
Le budget participatif de la ville de Lausanne entre dans une nouvelle phase, celle du vote. Les Lausannois doivent choisir entre 19 projets.
« Imaginez. Votez. Créer », c’est le slogan du budget participatif de la Ville de Lausanne lancé en janvier dernier. Le principe : donner l’opportunité à des Lausannois de réaliser des projets pour la vie de leur quartier. Il y en a 35 qui ont été soumis à la Municipalité qui a ensuite étudié la faisabilité et la légalité de chacun d’entre eux. Pour cette première, le municipal en charge des quartiers David Payot se dit très satisfait de l’engouement généré :
Il reste maintenant à départager les 19 projets. Ce sont les Lausannois qui sont appelés à voter jusqu’au 13 octobre. Le vote se fait en ligne ou dans plusieurs points de l’administration communale. Chaque projet représente un investissement maximum de 20'000 francs. Le nombre de projets soutenus dépendra donc du financement nécessaire pour les premiers sélectionnés, sachant que le budget total est de 100’000 francs.
Parmi la diversité des 19 projets, une tendance semble se dégager. David Payot :
Citons par exemple, le projet La Manivelle qui s'inscrit dans une démarche d'écoresponsabilité et de partage des ressources. Valentin Augsburger en est l'un des instigateurs :
Ce budget participatif est une première à Lausanne, mais aussi en Suisse. Si bien qu’il reçoit le soutien de la CFM, la Commission fédérale des migrations. Elodie Morand, responsable du Programme « Citoyenneté » au sein de la CFM :
Tous les projets du budget participatif sont à découvrir sur my.lausanne.ch/budget-participatif. Même adresse pour voter. Résultats et début des réalisations sont agendés à fin octobre.
Notons encore que le budget participatif lausannois sera reconduit en 2020. Il devrait être doté d'un montant de 200'000 francs.
Lausanne
La forêt en fête samedi à Sauvabelin
La forêt sera en fête samedi à Sauvabelin, sur les hauts de Lausanne. Au menu de cette 11e édition d'Arbracadabra, des démonstrations de débardage à cheval, des ateliers forestiers et nature, des contes et des concerts.
La manifestation a pour thème le rôle des forêts dans la protection du climat. Des professionnels de la forêt, des associations et des artistes participeront à cette journée, organisée par la ville de Lausanne en partenariat avec l'association Arbracadabra.
Une place de choix sera réservée à la filière forestière et aux métiers de la forêt. Des stands informeront sur l'actualité du plan canopée, qui vise à rafraîchir la ville, et le projet 123... Nature, qui cherche à dresser un état des lieux de la biodiversité.
Des stands de restauration et une buvette seront à la disposition du public, qui est invité à se rendre à la fête à pied ou en transports publics. Une navette est proposée depuis le parking-relais des Avettes (proche de Grand-Vennes), la Sallaz et Sauvabelin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
D'une voix, les élus lausannois montrent leur colère face aux CFF
Des élus lausannois de gauche, du centre et de droite ont exprimé leur colère ce lundi matin devant la gare de Lausanne. Réactions à l'annonce en fin de semaine dernière du nouveau retard d'importance pris par le chantier. Ils dénoncent notamment une inégalité de traitement et un grave manque de considération.
L'annonce en fin de semaine dernière du réagencement du chantier de la gare a fait des remous. Alors que vendredi, les CCF annonçaient un chantier revu, corrigé et retardé, les différents partis du Conseil communal lausannois n'ont pas tardé à réagir.
C'est avec une unité rare que des représentants des partis du législatif communal se sont exprimés pour dénoncer une inégalité de traitement, un grave manque de considération pour la Suisse romande et pour Lausanne, une gestion hasardeuse pour un des chantiers les plus importants du pays.
Les députés déplorent des investissements insuffisants dans notre région, ainsi que les nouveaux délais de la gare. "En 2038, j'aurai 45 ans" a notamment protesté la Vert'libérale Virginie Cavalli. "Ma génération qui organise sa vie autour de la gare va être clairement péjorée".
Le président du groupe UDC Valentin Christe a lui questionné la situation des petits commerces alentours, tandis que Yohan Pain, conseiller communal d'Ensemble à Gauche demande des dédommagements pour les riverains et commerçants.
Concernant les surcoûts liés à cette nouvelle planification, les CFF précisent qu’ils seront analysés ces prochains mois. Il faut des garanties pour que ces coûts ne tombent pas sur la ville ou le canton. Les partis veulent exiger du Conseil fédéral de prendre en charge les surcoûts financiers du retard.
La présidente de la section lausannoise du PLR, Mathilde Maillard, a elle exprimé des conséquences qui seront néfastes pour la ville centre qu'est Lausanne. Des retards qui portent atteintes à la vie économique, aux transports publics de la région, mais plus généralement à d'autres projets de la ville comme par exemple le futur métro M3.
Soutien de la Romandie
Les différents représentants des partis lausannois ont appelé à un engagement plus global, notamment de l'ensemble des élus lausannois, vaudois mais également romands. Faire pression pour que la gare de Lausanne puisse continuer de jouer son rôle de noeud ferroviaire important du réseau romand et suisse. Il en va de la cohésion nationale selon eux :
Rencontres avec les CFF
Des représentants des CFF étaient présents au point de presse de ce lundi matin, en qualité d'auditeurs. Ils ont constaté pour leur part un besoin de clarification et d'explications sur le projet. Ils ont ainsi invité les différents présidents des partis lausannois à une rencontre, invitation acceptée. Une date devrait rapidement être trouvée.
Le syndic de la ville de Lausanne, Grégoire Junod, était l'invité de l'actu de LFM ce 20 mars. Il réagissait au dossier de la gare :
Lausanne
Vaud: semaine de prévention pour apprendre à gérer un budget
Pour la troisième année consécutive, le Canton de Vaud participe la semaine prochaine à l'opération nationale "Swiss Money Week". Cette campagne, qui vise à sensibiliser sur des thématiques liées à l'argent, se décline en plusieurs événements gratuits.
Des stands de conseil en budget seront montés mardi dans les épiceries Caritas de Lausanne et Renens. Une ligne téléphonique, tenue par des spécialistes de la Fédération romande des consommateurs, proposera mardi et vendredi un appui personnalisé pour l'établissement d'un budget (078 940 12 29).
Organisé par l'Unité d'assainissement financier de la Ville de Lausanne, un jeu de cartes "Ciao cash" sera proposé aux personnes intéressées, mercredi au casino de Montbenon. Diverses informations spécifiques pour les jeunes seront également mises à disposition sur le site et les réseaux sociaux de "ontecoute.ch".
Hotline
L'Etat de Vaud rappelle aussi qu'il dispose du programme cantonal "Parlons Cash!". Celui-ci propose gratuitement un accompagnement en gestion de dettes, un soutien pour apprendre à faire un budget ainsi qu'une permanence téléphonique (0840 43 21 00).
Cette hotline s'adresse à toute personne, endettée ou non. Des professionnels répondent aux questions et donnent des premières pistes de solutions, poursuit le communiqué.
L'an dernier, plus de 2000 personnes ont appelé cette ligne téléphonique. Dès le 3 avril, ses horaires seront étendus à deux après-midis: elle répondra les lundis et mercredis de 8h30 à 17h00 (au lieu de 08h30 à 13h00). Les mardis et jeudis, elle continue à répondre de 08h30 à 13h00.
www.vd.ch/parlons-cash
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le chantier de la gare revu, corrigé et retardé à l'horizon 2037
Le chantier de la gare de Lausanne doit être repensé pour mieux tenir compte des besoins futurs. Cela devrait repousser la fin des travaux à 2037, soit quatre ans et demi plus tard que prévu. Canton, Ville et lobby romand du rail sont fâchés.
Le retard du chantier s'explique par la nécessité de retravailler le dossier sur des questions de statique du site, comme cela a été demandé par l'Office fédéral des transports (OFT). Mais ce n'est pas l'unique raison. Le projet doit être revu plus largement, afin de tenir compte de l'évolution du nombre de voyageurs.
Le nouveau concept prévoit ainsi un élargissement des quais. "Nous intégrons la demande du futur, ce qui n'avait pas été suffisamment fait à l'époque", a affirmé vendredi Vincent Ducrot, le patron des CFF, devant la presse au siège régional de Renens.
Le Fribourgeois a rappelé que le projet initial, imaginé en 2010, avait été le fruit d'un compromis. Il avait été élaboré avec des quais plus étroits pour éviter la démolition supplémentaire d'immeubles au sud de la gare. "Nous avons été rattrapés par ce compromis", a-t-il reconnu.
Pour éviter une saturation prématurée, les CFF et l'OFT ont préféré redimensionner les travaux pour bénéficier "d'une gare qui fonctionne sur le long terme", a ajouté M. Ducrot. C'est en diminuant l'entraxe des voies, soit la distance entre deux voies, que les quais pourront être élargis. Cet entraxe passera de 4,2 m à 3,8 m.
Calendrier remanié
Selon le nouveau calendrier du chantier, les travaux en sous-sol de la place de la gare démarreront en avril 2024. La transformation des quais devrait suivre dès 2026 avec une mise en service par étapes entre 2030 et 2036. L'aménagement des passages inférieurs devrait se terminer en 2037.
Le report des travaux est "regrettable, mais il n'y a pas d'alternative", a estimé Peter Füglistaler, le directeur de l'OFT. "Nous préférons avoir des installations sûres et viables, même si elles arrivent plus tard, plutôt qu'une gare qui n'est pas adaptée".
Les surcoûts ne sont pas encore connus. Mais M. Füglistaler a assuré qu'il y avait "des réserves" dans le crédit-cadre octroyé pour lancer le chantier. "Le projet est financé et il n'y a pas de retour en arrière possible", a-t-il assuré. Concernant les horaires et les correspondances, tant pour la région lausannoise que pour la Suisse romande en général, les CFF se veulent rassurants : ce nouveau projet ne devrait pas avoir d'influence :
Déception et inquiétudes
Si les CFF et l'OFT refusent de parler de fiasco - "cela serait mal connaître la complexité des grands projets", a affirmé le patron des CFF -, ils se sont néanmoins attiré de nombreuses critiques.
Le Conseil d'Etat vaudois et la Municipalité de Lausanne ont dit leur "grande déception et inquiétude". Ils ont été mis devant le fait accompli, selon la conseillère d'Etat en charge des transports Nuria Gorrite. Ils demandent désormais des garanties pour assurer le fonctionnement du noeud ferroviaire lausannois et de la gare.
Lors d'un point de presse séparé, Mme Gorrite a affirmé avoir appris mercredi soir les nouvelles annonces. "C'est plus qu'un nouveau planning, c'est une très grande reprise du projet initial", a-t-elle affirmé. Ce qui a été présenté aujourd'hui est un nouveau concept, mais pas encore un nouveau projet", a-t-elle bien souligné.
Horizon 2040?
La ministre s'est dite inquiète d'une éventuelle nouvelle mise à l'enquête qui pourrait retarder encore le chantier et a évoqué un possible horizon 2040. "Il y a encore un certain nombre d'inconnues".
Canton et Ville reconnaissent toutefois que le nouveau projet apparaît "comme une amélioration par rapport à l'ancien", même si cette refonte est "tardive". Mais cette rallonge de treize années est un "immense décalage avec les besoins de la population en termes de mobilité et des enjeux climatiques", a aussi jugé Mme Gorrite.
Soucieuse de ce chantier sans fin, la conseillère d'Etat a osé la formule "c'est le trou de Tolochenaz mais planifié", en référence à l'incident survenu en novembre 2021 sur la ligne Lausanne-Genève qui avait paralysé puis limité le trafic ferroviaire pendant quelques jours.
Analyser les "manquements"
Pour la Conférence des transports de Suisse occidentale (CTSO), le nouveau délai présenté par les CFF et l'OFT "sonne comme un nouveau coup de frein au développement de l'offre en transports publics de la Suisse occidentale". C'est "inadmissible", selon elle.
OuestRail estime que ce retard est "incompréhensible". Le lobby romand rappelle que ce projet, débuté en 2009 avec la signature de la convention Léman 2030, prévoyait une mise en service à l'horizon 2025. "Le retard est déjà de près de 15 ans et rien ne garantit que les besoins pour les 50 prochaines années soient couverts", s'inquiète-t-il.
Pour OuestRail, les CFF et l'OFT doivent proposer des solutions de compensation pendant cette phase de travaux. Il souhaite aussi que "les manquements dans la gestion de ce projet" soient analysés de manière indépendante par le Parlement.
Robin Jaunin avec Keystone-ATS
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