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Lausanne

Cats&Dogs: mobilisation à Lausanne en raison de salaires non versés

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Des salariés vaudois de la chaine de magasins Cats & Dogs ont manifesté samedi à Lausanne avec le syndicat Unia suite au non-paiement de leur salaire. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Des travailleurs vaudois, neuchâtelois et genevois de la chaîne Cats&Dogs se sont mobilisés samedi à Lausanne pour défendre leurs conditions de travail. Ils ont décidé de suspendre collectivement leur activité, faute d'avoir reçu leur salaire d'octobre. Un tiers de magasins affiche ainsi porte close.

Distribuant des tracts, près d'une quinzaine d'employés ont mené leur action de protestation devant le magasin Cats&Dogs du centre commercial des Terreaux, suite au non-paiement de leur salaire au 4 novembre. Et ce n'est pas une première, selon Unia Vaud qui les accompagne.

Cela fait des années que les salariés de la société Cats&Dogs rencontrent des difficultés au quotidien, l'entreprise ayant vécu plusieurs vagues de crise. Or, suite à la pandémie de Covid-19, la situation est devenue intenable, explique Unia.

Les salaires sont souvent versés tardivement, a expliqué Tamara Knezevic, secrétaire syndicale, à Keystone-ATS. Ce mois-ci, 26 personnes sur la quarantaine que compte la chaîne en Suisse romande ne l'ont pas reçu. Les salariés ayant suspendu leur prestation reprendront le travail lorsqu'il aura été versé.

Management de surveillance

La question salariale n'est cependant que la pointe de l'iceberg, relève Unia. Les magasins sont sous-approvisionnés, le personnel se fait régulièrement agresser par des clients mécontents. Sans compter des conditions de travail insalubres, des surfaces de vente dans un état pitoyable.

Selon le syndicat, le responsable de cette situation est l'employeur de Cats&Dogs, sa "gestion désastreuse des magasins", ainsi que son "management de surveillance". Le patron - qu'aucun employé n'a jamais vu - ne communique que par un groupe whatsapp, au moyen duquel il met quotidiennement la pression sur les collaborateurs, rapporte Tamara Knezevic.

Unia précise que les employés tirent aujourd'hui la sonnette d'alarme, mais qu'ils sont dévoués et veulent sauvegarder leurs emplois. Ils tiennent à ce que la société fonctionne correctement.

Contactée pas Keystone-ATS, la direction n'a pour l'heure pas répondu.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Yoko Ono est bien propriétaire de la montre offerte à John Lennon

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Le Tribunal fédéral confirme la décision rendu en 2023 par la Cour de justice genevoise sur la montre offerte par Yoko Ono à John Lennon. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Yoko Ono est bien propriétaire de la montre offerte à John Lennon deux mois avant l'assassinat du fondateur des Beatles. Le Tribunal fédéral rejette le recours d'un collectionneur contre la décision de la justice genevoise. Il avait acquis l'objet en Allemagne en 2014.

Pour la 2e Cour de droit civil, il n'est pas contesté que Yoko Ono a hérité de la montre après le décès de son mari le 8 décembre 1980. La justice genevoise a retenu sans arbitraire que l'objet avait été volé par la suite par son ancien chauffeur. Aucun élément ne permet de retenir que l'artiste l'aurait offert à ce dernier.

Dès lors que la montre a été volée, le recourant ne pouvait pas en acquérir légitimement la propriété. Selon le droit allemand applicable en la matière, la bonne foi de l'acheteur quant à l'origine de l'objet ne joue aucun rôle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Deal de rue dans les villes: le PLR exige plus de fermeté

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Les représentants PLR lors de la conférence de presse (de gauche à droite): Philippe Gruet, conseiller communal d'Yverdon, Florence Bettschart-Narbel, présidente cantonale, Mathilde Maillard, présidente lausannoise, Grégory Bovay, vice-président cantonal et Sandra Marques, cheffe de groupe à Vevey. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le PLR Vaud et ses sections de Lausanne, Vevey et Yverdon-les-Bains plaident pour des mesures urgentes et renforcées afin de s'attaquer au deal de rue. Ils vont déposer plusieurs textes au sein des conseils communaux ainsi qu'au Grand Conseil pour exiger des actions "fermes et efficaces" pour lutter contre l'insécurité dans l'espace public.

Ces annonces faites jeudi à Lausanne s'inscrivent dans le contexte de la recrudescence du trafic de drogue dans les rues des trois villes vaudoises. Particulièrement concernées par cette problématique, leurs Municipalités avaient écrit une lettre au Conseil d'Etat pour notamment demander la tenue d'assises de la chaîne pénale et de la santé publique.

La réaction s'est aussi faite au niveau de la population avec le lancement, mi-août, d'une "pétition citoyenne" demandant au gouvernement cantonal d'en faire davantage. Intitulé "Le deal de rue, ça suffit! Tolérance zéro!", le texte a réuni plus de 6000 signatures électroniques et papiers.

En octobre dernier, le ministre en charge de la sécurité Vassilis Venizelos avait annoncé devant le Grand Conseil que le Canton avait mis en place une "task force" sur le deal de rue. Plus grande présence dans la rue de la police, opérations "coups de poing", interdictions de périmètre et intensification des renvois de trafiquants incarcérés en fin de peine font partie des nouvelles mesures du volet répressif.

Municipalités de gauche critiquées

Jeudi, c'est donc le PLR cantonal et des villes touchées qui ont affiché leur intention "de faire bouger les choses et de mettre la pression sur les exécutifs" municipaux et cantonal, selon la présidente du PLR Vaud et députée Florence Bettschart-Narbel. "La situation se péjore depuis des années et nous avons été surpris et choqués de l'appel à l'aide des Municipalités de gauche, alors même qu'elles ont fait preuve de laxisme", a-t-elle dit.

Leurs politiques favorisent un environnement où la consommation de drogues et le deal de rue prospèrent au détriment de la tranquillité publique et de la sécurité des habitants. Le PLR considère que ce n'est pas en organisant des assises que la situation va s'améliorer, a-t-elle poursuivi en substance. "Ce n'est pas le temps des assises, car les problèmes ont été identifiés, mais celui des mesures et des actions fermes et efficaces", a-t-elle insisté.

Des interpellations et un postulat

Plusieurs interpellations et un postulat seront ainsi prochainement déposés au sein des conseils communaux et du Grand Conseil. Un texte demande par exemple de mettre en place une meilleure collaboration entre la police et les assistants sociaux. Un autre exige que les critères d'entrée dans les lieux à bas seuil soient réservés aux habitants du canton, voire des villes concernées.

Par ailleurs, les prisons étant pleines, des solutions provisoires doivent être trouvées pour faire face à la surpopulation carcérale, via des espaces modulaires voire des conteneurs ainsi qu'en augmentant la pose de bracelets électroniques. Un accent doit être mis sur la prévention peu existante à notre avis, estime le PLR.

Enfin, la police et les autres intervenants "feux bleus" (ambulanciers, pompiers) doivent être soutenus par les différents pouvoirs publics lorsqu'ils subissent des violences et être informés de leurs droits.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coopération entre gymnases vaudois et zurichois

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Vaud et Zurich vont signer lundi une convention pour favoriser la coopération entre leurs gymnases (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les autorités vaudoises vont signer lundi au gymnase de Morges une déclaration avec leurs homologues zurichoises pour favoriser les échanges entre les gymnases des deux cantons. Ce texte fait suite à la déclaration d'intention signée en 2021 et qui a déjà donné lieu à des accords pour l'école obligatoire et la formation professionnelle.

L'annonce a été faite jeudi par l'Etat de Vaud, en marge de la deuxième Semaine nationale de l'échange. Cette initiative, qui concerne des écoles obligatoires dans tout le pays, implique cette année 43 classes vaudoises. Celles-ci vont échanger avec des classes d'Argovie, de Lucerne et du Tessin.

"Qu'il s'agisse de lettres, d'une excursion dans un musée, d'un atelier d'improvisation théâtrale ou d'accueillir chez soi une ou un correspondant pour une nuit, l'important est de permettre aux élèves de tisser des liens et de délier leur langue", écrit l'Etat de Vaud dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Accueil de jours des enfants: des lacunes dans le pilotage

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La Cour des comptes vaudoise recommande de mieux mutualiser les ressources et uniformiser les pratiques dans la gestion de l'accueil de jour des enfants (photo symbolique). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

La Cour des comptes vaudoise a audité la gestion du dispositif d'accueil de jour des enfants par la Fondation pour l'accueil de jour des enfants (FAJE) et les réseaux de prise en charge. Tout en relevant l'augmentation rapide du nombre de places (+51% de 2015 à 2022), elle constate surtout des lacunes dans le dispositif, qui manque notamment de clarté et d'harmonisation.

"S'il y a encore beaucoup de travail d'amélioration à faire, le développement de l'accueil de jour s'est fait de manière considérable ces dernières années. Il y a un réel désir et effort de la FAJE à répondre à la demande des parents", a résumé devant les médias Nathalie Jacquerod, présidente de la Cour.

Outre le subventionnement des réseaux d'accueil de jour existant dans le canton, la FAJE a pour mission d'évaluer les besoins, de coordonner l'organisation de l'accueil de jour et de favoriser la création de places. Elle n'exerce en revanche aucune activité opérationnelle dans les réseaux.

En 2022, le coût global de l'accueil de jour s’est élevé à 628 millions de francs, financé principalement par les parents (38%), les communes (37%) et la FAJE (21%), elle-même financée par l'Etat de Vaud (53%) et les employeurs (36%). Ce montant est en croissance constante depuis la mise en place du dispositif en 2006, découlant de la loi sur l'accueil de jour (LAJE), entrée en vigueur la même année.

Renforcer le pilotage

"Le système a fait ses preuves, il s'est professionnalisé en près de 20 ans. Il faut toutefois perfectionner le pilotage de la FAJE, renforcer le soutien aux 33 réseaux avec l'objectif d'uniformiser les pratiques ainsi qu'améliorer leur gestion financière", a affirmé Mme Jaquerod. La Cour adresse d'ailleurs neuf recommandations à la FAJE, qui sont toutes acceptées.

Dans son audit, la Cour s'est principalement concentrée sur des aspects touchant à l'occupation et la facturation des places d'accueil existantes ainsi qu'à la gestion des coûts, auditant six réseaux. Principaux reproches: un manque de clarté du système jugé trop complexe et décentralisé; un système tarifaire illisible; des objectifs stratégiques de la FAJE trop généraux; et une mutualisation des outils de gestion et d'exploitation trop faible.

La Cour souligne que ce sont toutefois les communes qui jouent un rôle prépondérant dans le développement de l'offre de places, en se regroupant en réseaux. "Très indépendants", ils regroupent les structures d'accueil qui gèrent l'activité quotidienne et la qualité des plus de 20'000 places subventionnées.

Tarifs inexplicables

Elle constate aussi que des objectifs et dispositions de la loi (LAJE) ne sont pas suffisamment définis. Les réseaux interprètent et appliquent ces éléments de façon différente, ce qui est difficilement compréhensible pour les parents et les contribuables. Chaque réseau fixe par exemple à sa manière ses grilles tarifaires.

Du fait de l'absence de principes comptables harmonisés et de comptabilité analytique, le coût moyen d'une place n'est pas comparable entre les réseaux ni parfois entre les structures d'un réseau. "Les écarts importants qui en résultent sont ainsi difficiles voire impossibles à expliquer. Or une telle analyse permettrait d'identifier des économies", souligne Mme Jaquerod.

Le rôle et le positionnement de la FAJE elle-même vis-à-vis des réseaux ne sont pas non plus clairement établis. Ses objectifs stratégiques sont formulés de manière générale et ne sont pas assortis de cibles et de délais. "La future révision de la loi par le Conseil d'Etat devra permettre de clarifier le rôle de la FAJE pour qu'elle puisse mieux imposer ses objectifs", a dit Mme Jaquerod.

Unifier le mode de calcul

Au-delà du subventionnement d'une partie des charges salariales du personnel éducatif et de tâches de surveillance prévues par la loi, la FAJE a développé plusieurs subventions incitatives visant notamment à soutenir l'ouverture de nouvelles places, favoriser l'accessibilité financière ou renforcer la gestion administrative des réseaux. La performance de ces subventions est peu questionnée, relève aussi l'audit.

Chaque réseau choisit en outre son organisation et sa gestion administrative en toute autonomie. Il existe peu d'initiatives visant à mutualiser les ressources et réaliser des économies d'échelle, constate aussi la Cour. C'est le cas dans le domaine de l'informatique, où la grande majorité des réseaux recourent pourtant au même fournisseur sans mener des négociations groupées.

Deux autres critiques sont encore formulées. Les critères d'attribution des places sont disparates. La prise en compte du taux d'activité des parents, qui est impérative, n'est pas appliquée uniformément.

Les éléments à considérer dans le calcul du revenu déterminant pour la facturation aux parents sont, eux aussi, déterminés par les réseaux. La Cour est d'avis que le dispositif gagnerait en transparence et en efficience si ce mode de calcul était unifié.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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