Économie
Chauffages électriques: une motion veut relancer le débat
Dans le canton de Vaud, le débat sur la fin des chauffages électriques n'est pas terminé. Une motion parlementaire a été déposée cette semaine afin de prolonger le délai de leur remplacement de 2033 à 2040. Le texte PLR défendu par une cinquantaine de députés de droite exige aussi d'autres nouvelles dérogations.
Le glas des chauffages électriques avait sonné dans le canton en décembre 2022. Le Grand Conseil avait en effet accepté en troisième débat la proposition du Conseil d'Etat les interdisant, après plusieurs rebondissements et de longues discussions en plénum, notamment autour de la question d'exclure du décret les chauffages décentralisés, c'est-à-dire les radiateurs branchés directement sur le courant (environ 80% de la consommation).
Le décret prévoyant l'éradication de ces chauffages et des chauffe-eau électriques équipant des bâtiments existants est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Il met donc définitivement un terme à l'utilisation de ce type d'installations et fixe un délai pour leur remplacement au 1er janvier 2033, sauf exceptions. Un délai de six mois est prévu pour s'annoncer. De 16'000 à 20'000 logements seraient concernés.
Mesures "incomplètes"
Très engagé lors des débats, le député et électricien Guy Gaudard (PLR) revient à la charge avec une motion qui sera officiellement présentée le 25 février. "Les conséquences de cette interdiction ont mal été présentées par le Conseil d'Etat, ce qui a rendu impossible à certains parlementaires de mesurer les conséquences économiques, techniques, voire sociales d'une telle décision", estime l'élu de droite.
Selon lui, les mesures et dérogations proposées par le gouvernement sont "incomplètes". Sa motion exige des modifications et dérogations supplémentaires, parmi lesquelles des délais de remplacement des chauffages électriques centralisés fixés aux mêmes dates que ceux à énergie fossile, soit 2040, et non 2033.
Le texte demande aussi que les systèmes de chauffages électriques décentralisés soient exemptés du décret, moyennant un remplacement des convecteurs existants par des systèmes dits intelligents et efficients. Il suggère également que ces chauffages décentralisés des habitations individuelles puissent être conservés jusqu'à la vente du bien immobilier, d'une succession, d'une donation, voire d'un viager.
Débat animé en vue
Autre voeu: la possibilité que les installations de chauffages électriques à accumulation puissent être installées en remplacement des chauffages décentralisés. Ils seront alimentés par des panneaux solaires en toiture ou en façade qui couvriront leur consommation nocturne.
La motion sera renvoyée en commission pour examen avant de retourner devant le plénum, où un nouveau débat animé se profile.
Parallèlement à l'étape politique, le démontage des chauffages électriques a aussi connu un volet juridique. Après un premier recours en 2023 sur la loi elle-même, auprès de la Cour Constitutionnelle vaudoise (CCst) puis devant le Tribunal fédéral (TF), tous les deux rejetés, l'association vaudoise Choc électrique a, à nouveau, saisi la justice sur la directive entrée en vigueur le 1er janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Eternit: la cour suprême italienne annule la condamnation de Schmidheiny
La Cour de cassation italienne a annulé vendredi la condamnation de Stephan Schmidheiny pour homicide involontaire dans le dossier des victimes de l'amiante. L'homme d'affaires suisse avait été condamné en première instance à quatre ans de prison.
Cette peine avait été réduite à un an et huit mois de prison en appel. Le milliardaire suisse était poursuivi pour la mort d'un employé de la fabrique de Cavagnolo (Piémont) du groupe italien Eternit.
Ce verdict pourrait avoir des conséquences importantes sur les autres procès Eternit, a déploré Ezio Bonanni, président de l'Observatoire national de l'amiante et avocat de la famille de la victime, cité samedi par l'agence Ansa. Selon lui, le risque est que tout soit touché par la prescription.
Pour les défenseurs de M. Schmidheiny aussi, un nouveau procès en appel est peu probable, le cas atteignant la limite de la prescription le 25 avril prochain.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / ans
Économie
L'aéroport de Heathrow à nouveau "pleinement opérationnel"
L'aéroport londonien de Heathrow est "pleinement opérationnel", a déclaré un porte-parole samedi matin. Sa fermeture en raison d'une panne d'électricité avait entrainé le chaos vendredi dans le transport aérien mondial.
Heathrow, qui est l'un des aéroports les plus fréquentés au monde, a dû fermer vendredi après une panne d'électricité provoquée par un incendie dans la nuit de jeudi à vendredi dans le poste de transformation électrique de Hayes, dans la banlieue ouest de Londres, qui dessert l'aéroport.
La police de Londres et les pompiers ont indiqué vendredi soir qu'ils ne considéraient pas cet incendie comme suspect.
La fermeture de Heathrow a entraîné des perturbations en chaîne dans le trafic aérien mondial, avec de nombreux vols supprimés ou reroutés. Les vols ont commencé à reprendre vendredi soir. Il s'agissait principalement de "vols de rapatriement" pour "les passagers qui ont été déroutés vers d'autres aéroports européens", selon l'aéroport.
Le porte-parole de Heathrow a indiqué que "des centaines" d'agents supplémentaires étaient présents samedi dans les terminaux. "Nous avons ajouté des vols au programme d'aujourd'hui", a-t-il ajouté, précisant que 10'000 passagers supplémentaires étaient attendus à l'aéroport.
Il a conseillé aux voyageurs de "vérifier auprès de leur compagnie aérienne" les dernières informations concernant leur vol. La compagnie British Airways, la plus importante à Heathrow, a indiqué s'attendre à ce que "85%" de ses vols prévus puissent circuler.
Au moins 200'000 personnes touchées
Vendredi, plus de 100'000 clients de British Airways ont été affectés par la fermeture de l'aéroport. Au total, au moins 200'000 personnes ont été touchées. Quelque 1350 avions devaient initialement atterrir ou décoller à Heathrow vendredi.
Samedi matin, le mot "chaos" barre la une de plusieurs journaux britanniques, qui se demandent comment un tel incident a pu se produire.
Le directeur de l'aéroport, Thomas Woldbye, a présenté vendredi soir ses excuses "aux nombreuses personnes dont les déplacements ont été perturbés". "Nous sommes vraiment désolés pour tous les désagréments", a-t-il dit, soulignant que cet incident "majeur" était "sans précédent".
L'aéroport dispose de plusieurs sources d'électricité pour son alimentation, ainsi que de générateurs de secours. Mais ces systèmes ne sont pas conçus pour assurer une exploitation complète de l'infrastructure, selon son opérateur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
UE: le Conseil fédéral adopte 14 mesures pour protéger les salaires
Le Conseil fédéral a adopté vendredi un train de mesures pour protéger les salaires dans le cadre du paquet avec l'UE. Les partenaires sociaux s'étaient accordés en février sur 13 d'entre elles. Une 14e protège les représentants des salariés contre les licenciements.
Toutes les parties partagent l'avis que des mesures nationales sont requises pour compléter le résultat des négociations avec l'Union européenne pour garantir la protection des salaires. En février, patronat, syndicats et cantons s'étaient mis d'accord sur plusieurs points. Ils ont aussi convenu qu'il fallait prendre des mesures complémentaires.
Depuis, des discussions ont été menées avec le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) et ont permis de préciser le dispositif. Les quatorze mesures ciblent les secteurs dans lesquels il convient d’agir pour garantir le niveau de protection des salaires, en particulier la construction. Elles s’adressent en premier lieu aux entreprises de détachement provenant de l’UE.
Lorsqu'elles concernent les entreprises suisses, elles reposent sur ce qui existe déjà, ne créent pas de nouvelles contraintes majeures pour les entreprises suisses, ni ne restreignent la flexibilité du marché du travail.
Le Conseil fédéral a ajouté une 14e mesure au paquet qui avait été discuté par les partenaires sociaux. Il propose une amélioration de la protection contre le licenciement pour les représentants élus des travailleurs. Cette mesure fait partie intégrante du train de mesures visant à garantir la protection des salaires.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'immobilier résidentiel suisse continue de flamber
Le secteur de l'immobilier résidentiel en Suisse a poursuivi sa croissance l'année dernière, porté par la forte demande et la baisse des taux d'intérêt. Mais la poursuite de cette tendance est remise en question par les bouleversements géopolitiques actuels.
En 2024, les logements ont gagné en moyenne 2,5% en valeur sur l'ensemble du pays, après avoir quasiment stagné (+0,1%) l'exercice précédent, a indiqué vendredi le centre de recherche immobilière Cifi dans une étude. La performance de placement de ce segment a atteint 5,3% (2,9% en 2023).
L'immobilier de bureaux et commercial est quant à lui parvenu à quasiment se stabiliser, enregistrant un repli de valeur de 0,1%, après une chute de 1,5% en 2023. La performance s'est elle établie à 2,9%, après 1,4% l'année précédente.
Côté locataires, les loyers ont affiché une progression médiane de 4,5%, après +2,4% en 2023, "la plus forte hausse des loyers des 20 dernières années", ont souligné les experts du Cifi. Cette augmentation s'explique par les relèvements du taux de référence hypothécaire qui est venu se répercuter avec un décalage sur les loyers existants en 2024. Les nouveaux loyers ont également connu un net coup d'accélérateur.
Quant aux bureaux et surfaces commerciales, ils ont vu leurs loyers progresser de 2,9%, contre +2,7% en 2023.
La hausse des coûts du logement est notamment le fruit du manque de surfaces locatives disponibles. L'année dernière, le taux de vacance est resté fixé à 2,2% en moyenne nationale. Alors que Zurich (1,5%) souffre particulièrement de cette pénurie, Lausanne et Berne (toutes les deux 2,1%) se situent dans la moyenne, tandis qu'à Genève (2,3%) et Bâle (3,3%) la situation est un peu plus détendue.
Face aux chamboulements géopolitiques qui se profilent - avec la guerre commerciale lancée par Washington et les incertitudes quant à l'issue de la guerre en Ukraine - les experts du Cifi s'interrogent sur la durabilité de la tendance haussière.
La Banque nationale suisse (BNS) a certes apporté un répit sur les taux à court terme avec sa décision jeudi d'abaisser son taux directeur de 0,25 point de pourcentage à 0,25%. Mais la hausse attendue des rendements des obligations de la Confédération à dix ans signale "un accroissement des incertitudes sur le marché des capitaux quant à l'évolution économique à plus long terme".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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