Lausanne
Chauffard de l'avenue de Rhodanie en justice
Le procès de l’automobiliste vaudois, qui avait écrasé et tué un jeune couple sur un passage piéton de Vidy en 2017, a débuté mardi à Lausanne. L’audience s’est ouverte sur les lieux du drame. Une centaine de proches des disparus se sont ensuite pressés au Tribunal.
L'automobiliste de 65 ans qui avait mortellement fauché un homme de 25 ans et sa compagne de 22 ans, le 8 avril 2017 à Lausanne fait face à ses juges depuis mardi matin. Ce Vaudois comparait pour homicide par négligence, infractions graves à la loi fédérale sur la circulation routière et conduite d'un véhicule automobile malgré une incapacité à conduire.
Le sexagénaire encourt théoriquement jusqu'à trois ans de prison, mais pourrait bien n'écoper que d'une peine avec sursis. Son procès a débuté sur les lieux du drame, à l'avenue de Rhodanie. Il s'est poursuivi devant une salle archicomble de la Cour correctionnelle de l'arrondissement de Lausanne. Une centaine de proches des disparus étaient venus.
Dépassement "à toute allure"
Le samedi de l'accident, vers 17h15, le prévenu, un forain et rentier AI, circulait en direction de la Maladière au volant de son utilitaire blanc. L'artère était très fréquentée en cette journée ensoleillée de vacances.
L'homme a tenté de dépasser une voiture qui était en train de céder le passage au jeune couple. "J'ai vu dans mes rétroviseurs un véhicule blanc arrivant à toute allure. Il m'a dépassé et a renversé le couple. Ses feux de freinage ne se sont allumés qu'après qu'il leur soit passé dessus", a raconté le conducteur de la voiture lors de l'inspection des lieux.
En chaise roulante
L'accusé, venu dans une chaise roulante, a expliqué plus tard à la barre qu'il avait passé le repas de midi et l'après-midi du drame sur les quais d'Ouchy entre amis. Ce diabétique de type 2 dit y avoir bu trois décilitres de rosé et qu'il se sentait "physiquement très bien" au moment de prendre le volant.
"J'avais mangé des sucres lents et je savais donc que je n'avais pas besoin de contrôler ma glycémie. J'ignorais que la règle aurait voulu que je le fasse tout de même. Aucun de mes médecins ne m'avait jamais rendu attentif à ça", a-t-il expliqué.
Pied coincé
L'homme se souvient que son pied handicapé s'est coincé entre les gaz et la pédale de frein après le giratoire près de Philip Morris. "Mes souvenirs sont confus, mais je sais que dans la panique je me suis cramponné au volant. Le temps de décoincer mon pied, c'était fini".
"Après les faits, l'accusé était effondré. Ses souvenirs n'étaient pas clairs. Il ne se souvenait par exemple pas de la présence de la voiture devant lui. En fin d'audition, il m'a dit qu'il regrettait profondément", s'est souvenu à la barre l'un des premiers policiers présents sur les lieux.
L'enquête confirme que le pied droit du prévenu s'est coincé une centaine de mètres avant l'impact. "Pris de panique par sa perte de maîtrise, il a donné des mouvements de volant incontrôlés qui ont provoqué un écart à gauche puis à droite et l'accident", a ajouté le policier.
Projetés au sol
L'îlot central séparant les deux voies de la chaussée et une voiture arrivant face à lui ont obligé l'accusé à se rabattre. Ce faisant, il a fauché les deux jeunes gens, mais a évité de justesse la sœur du jeune homme qui les accompagnait.
Les deux malheureux ont été projetés au sol, puis écrasés. Le fautif, qui circulait entre 50 km/h et 60 km/h d'après le conducteur de la voiture, n'est parvenu à s'arrêter que 37 mètres plus loin d'après l'acte d'accusation. Ce document précise que l'accusé était sous médicaments lors du drame. L'audience doit se poursuivre mardi après-midi et mercredi. Verdict jeudi en fin de journée.
(KEYSTONE-ATS)
Climat
Lausanne: des TL 100% électriques en 2030
Les transports publics de la région lausannoise entendent faire passer l'entier de leur flotte de véhicules à l'ère électrique d'ici environ 5 ans, à l'exception de quelques minibus. Le remplacement de 162 autobus diesel par des véhicules électriques est prévu.
A l'heure actuelle, trois quarts des 126 millions de passagers que transportent les TL chaque année voyagent à bord d'un véhicule électrique. "L'entreprise entend porter ce chiffre à 100% d'ici à l'horizon 2030", annonce-t-elle lundi. Les investissements supplémentaires liés à la décarbonation de la flotte avoisinent les 130 millions de francs. La mesure s'inscrit dans le cadre des Plans climat des collectivités publiques.
A Lausanne, la mobilité représente en effet près d'un quart des émissions directes de gaz à effet de serre. "La Ville vise zéro émission directe dès 2030 dans le domaine de la mobilité. La décarbonation de la flotte TL nous permet d'avancer vers cet objectif", a déclaré Florence Germond, citée dans un communiqué.
Nombreux défis
Les bus diesel seront remplacés "au fur et à mesure de leur fin de vie". Le délai final de 2030 sera tenu "si toutes les procédures d'achat, d'infrastructure et d'équipement nécessaires (...) peuvent être réalisées", avertissent les TL. Ceux-ci qualifient les défis techniques de "nombreux mais clairement identifiés".
Pour parvenir à leurs fins, les TL misent sur deux technologies différentes, à savoir les trolleybus avec recharge en mouvement et les autobus électriques à batterie (e-bus) avec recharge au terminus et/ou au dépôt.
Le passage au 100% électrique implique en outre une consommation accrue d'électricité pour les TL, ce qui pousse l'entreprise à des réflexions sur son approvisionnement en énergie. Un programme de production d'énergie solaire sur les bâtiments, ainsi qu'une recherche de sobriété et d'efficacité énergétiques sont prévus afin de limiter l'accroissement des besoins en électricité.
Moins de bruit et de pollution
Outre la diminution des gaz à effet de serre, la décarbonation de la flotte doit amener d'autres bénéfices à la population de l'agglomération lausannoise. Parmi ceux-ci, une "amélioration de la qualité de l'air et une réduction du bruit aujourd'hui causé par les moteurs thermiques".
Le réseau de trolleybus de Lausanne, présent depuis 1932, constitue par ailleurs le pilier de la stratégie de décarbonation des TL, souligne l'entreprise. Ce réseau, déjà en cours d'extension, va être encore étendu d'ici 2030, avec notamment le prolongement de la ligne 9, le passage de la ligne 18 en trolleybus et le prolongement de la ligne 21 au Mont-sur-Lausanne.
Yann Rossier avec Keystone ATS
Lausanne
Lausanne: trois fois plus de policiers dans les rues
La lutte contre le deal de rue se renforce à Lausanne. Police-secours et Proximité ne forme qu’une seule et même division depuis le début du mois. Une fusion qui permet de renforcer la présence policière, jour et nuit, dans les rues.
La Police de Lausanne resserre les rangs. Ses effectifs sont au cœur d’un projet-pilote depuis le début du mois : la fusion des divisions Police-secours et Proximité. L’idée est de renforcer la présence des patrouilles dans les rues. Car si jusqu’ici seuls une cinquantaine de policiers sillonnaient la ville, ils sont désormais près de 200. L’objectif : sécuriser l’espace public, alors que le sentiment d’insécurité va croissant dans la capitale vaudoise notamment face au deal de rue. Pierre-Antoine Hildbrandt, municipal chargé de la sécurité.
Aucune formation supplémentaire n’est nécessaire pour les agents, puisque l’école de police leur a enseigné tous les fondamentaux. Reste à savoir si ce renforcement des patrouilles se fait au détriment de certaines autres tâches. Réponse du Commandant du corps de police de Lausanne, le colonel Olivier Botteron.
Notons que la fusion de ces divisions Police secours et Proximité n’est qu’une première étape, selon Olivier Botteron. Pour le Colonel, il est aujourd’hui indispensable que la police innove en repensant son fonctionnement. Un fonctionnement basé, donc, davantage sur les patrouilles en villes. Mais n’y a-t-il pas un risque de simplement déplacer le problème ? Réponse du commandant du Corps de police de Lausanne.
Renforts en vue
La nouvelle division compte donc actuellement 186 équivalents plein temps. Et l’effectif sera bientôt revu à la hausse. On retrouve une dernière fois le Colonel Olivier Botteron.
Lausanne
Plan directeur cantonal: enquête pour sonder les envies des Vaudois
Via un sondage mené par l'Etat de Vaud, 6205 personnes ont donné leur avis sur le territoire vaudois à l'horizon 2050. Leurs réponses seront analysées en vue de la révision complète du Plan directeur cantonal vaudois (PDCn).
Ce vaste chantier comprend plusieurs étapes participatives sous le thème "C'est quoi le plan ?". La première s'est déroulée l'automne dernier sous la forme d'un questionnaire disponible en ligne, dont les résultats ont été publiés lundi.
Plusieurs questions à choix multiples ou ouvertes étaient soumises aux participants. Par exemple, à la question "Demain, j'aimerais vivre dans...", la majorité des personnes sondées (34%) ont répondu "dans une localité calme, proche d'une ville et facilement accessible". A l'opposé, d'autres préfèrent "une ville active qui vibre 24h sur 24" (7%) ou "un territoire sauvage" (6%).
Pour décrire à quoi devrait ressembler le territoire vaudois en 2050, les participants ont majoritairement utilisé l'adjectif "vert" (cité 632 fois), devant "naturel" (471) et "agréable" (390).
Les différents résultats de cette enquête constitueront "une des bases sur lesquelles s'appuieront les réflexions menées lors de la suite de la démarche participative" au PDCn, relève l'Etat de Vaud dans son communiqué. Sa prochaine étape réunira les acteurs du terrain: les communes, les structures d'agglomération et les associations économiques régionales. Une première série de huit ateliers se déroulera entre le 28 octobre et le 29 novembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: la Semaine olympique revient avec 40 activités
La 43ème édition de la Semaine olympique aura lieu du 13 au 17 octobre à Lausanne, notamment au Musée olympique. A cette occasion plus de 40 activités sportives et culturelles sont proposées gratuitement aux enfants de 6 à 15 ans.
"Pour cette édition, plus de 25 sports - disciplines emblématiques des Jeux olympiques ou sports émergents - encadrés par des monitrices et des moniteurs expérimentés peuvent être testés", annoncent les organisateurs lundi dans un communiqué. Des ateliers de médiations proposeront, en outre, de découvrir le journalisme sportif, la photographie sportive ou encore la nutrition des athlètes.
Des initiations au korfball ou au disc golf figurent parmi les nouveautés au programme cette année. Chaque journée proposera un thème spécial ainsi que des invités d'honneur. Le lundi donnera un coup de projecteur au basketball, le mardi à la gymnastique et le jeudi au football féminin.
Les activités sont gratuites. Une inscription est toutefois nécessaire. A noter que plusieurs activités seront ouvertes à toutes et à tous sans inscription. Les parents seront aussi invités à essayer toutes les disciplines avec leurs enfants, le dimanche 13 octobre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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