Lausanne
Cigarettes électroniques: le Canton va interdire les "puffs"
Vaud se dirige vers une interdiction de la vente des cigarettes électroniques ou "puffs" (jetables) aux mineurs. Le Grand Conseil a accepté mardi en premier débat le projet de modification de trois lois afin que ces produits soient soumis au même cadre légal que les cigarettes normales et le tabac.
Les députés ont très largement voté en faveur du projet du Conseil d'Etat, l'interdiction en tant que telle faisant consensus. Seule la question de la publicité pour ces produits a suscité, en revanche, des discussions nourries entre la gauche et la droite.
Les trois lois touchées par les modifications sont celles sur l'exercice des activités économiques (LEAE), sur les procédés de réclame (LPR) et sur l'interdiction de fumer dans les lieux publics (LIFLP). Un deuxième débat sera donc nécessaire pour confirmer l'interdiction, sans doute la semaine prochaine. Le Canton de Vaud rejoindra ainsi les autres cantons romands, qui avaient déjà franchi le pas avec les "puffs".
Comme des denrées alimentaires
Jusqu'ici, les cigarettes électroniques, les puffs et autres produits apparentés, nicotinés ou non, n'étaient pas soumis aux législations propres aux "produits du tabac", mais à la loi sur les denrées alimentaires. Ils pouvaient donc être vendus librement, y compris aux mineurs.
Les moins de 18 ans avaient ainsi accès en toute légalité à des produits addictifs et nocifs qui les exposent à devenir des consommateurs réguliers. Ils étaient de surcroît exposés à de la publicité pour ces articles. L'interdiction est élargie à tous produits du même type qui arriveront encore sur le marché.
La loi sur l'interdiction de fumer dans les espaces publics ne s'appliquait en outre pas à ces produits même si des particuliers interdisent leur consommation dans des espaces collectifs tels que des bureaux.
"Désastre écologique"
Le projet du gouvernement répondait à une motion transformée en postulat de la députée vert'libérale Graziella Schaller, massivement acceptée en 2019 par le plénum. L'élue s'est dite très satisfaite du projet présenté. Elle a rappelé qu'en Suisse, le tabac provoquait jusqu'à 12'000 morts par année et que les coûts de la santé liés au tabac s'élevaient entre 6 à 10 milliards de francs par an.
De la ministre de la santé Rebecca Ruiz à plusieurs parlementaires, l'argument primordial qui a été avancé est de "protéger la jeunesse et notamment les mineurs". Des députés verts et vert'libéraux ont aussi mis en avant le "désastre écologique" de ces "puffs", souvent directement jetés à la poubelle alors qu'ils contiennent un élément électronique.
Le PLR choque la gauche
C'est la question de la publicité qui a donc fait le plus débat. L'élu de la gauche radicale Hadrien Buclin a proposé un amendement visant à interdire complètement la publicité de ces produits, alors que le projet du Conseil d'Etat stipulait que "les publicités sont interdites sur le domaine public et sur le domaine privé visible du domaine public. Un amendement PLR demandait, lui, de fixer au contraire une exception pour les points de vente (kiosques, etc).
L'ensemble de la gauche et les Vert'libéraux ont fait front commun contre la proposition "choquante" du PLR. Ils ont opposé "l'influence et l'impact agressifs" des publicités et stratégies marketing de l'industrie du tabac à la "responsabilité individuelle et la force de caractère" de choisir librement, défendues notamment par le libéral-radical Philippe Miauton.
Mme Schaller a aussi tenu à rappeler que la population vaudoise avait accepté à 67% l'initiative populaire sur l'interdiction de la pub pour le tabac en février 2022. Le projet de loi fédérale prévoit d'ailleurs aussi l'interdiction dans les points de vente.
Lobbying?
C'est elle aussi ainsi que Jean Tschopp (PS) qui ont évoqué le "lobbying de l'industrie du tabac" auprès de certains élus de "la droite dure". La première a même fait référence au financement de la campagne PLR par cette industrie lors des élections fédérales.
Au final, le plénum a d'abord refusé l'amendement PLR puis également celui d'Ensemble à Gauche pour en rester à la version initiale du Conseil d'Etat.
Toujours autour du tabagisme, une motion a été déposée mardi par le député écologiste Yannick Maury pour limiter la fumée sur les plages du canton. Elle a été renvoyée en commission pour examen.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Cinq cures historiques du canton ont été rénovées
L'Etat de Vaud a fini de rénover cinq cures historiques du canton. Après celles de Bière, de Dommartin, de Romainmôtier et de Rougemont, c'est celle de Vufflens-le-Château qui a été inaugurée vendredi par les autorités cantonales et communales. Un crédit de près de 6 millions de francs avait été consacré à cet effet.
Ce vaste programme de réhabilitation prévoyait la rénovation des façades, toitures, ouvertures, isolations et installations techniques. Les travaux ont aussi permis de réduire la consommation énergétique des bâtiments. Un alliage de préservation du patrimoine et de durabilité, résume le Canton dans un communiqué.
"La remise en état des cinq édifices a permis de redonner tout leur lustre à des structures érigées entre le 17e et le 19e siècles, tout en respectant leur conception originelle. L'authenticité de chaque bâtiment a été conservée, est-il souligné. Ces cures de jouvence ont été conduites en collaboration avec des artisans locaux.
Même s'il en a déjà vendu plusieurs ces dernières années, l'Etat de Vaud reste propriétaire de 130 cures sur son territoire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
La Ville de Lausanne évalue l'empreinte carbone de ses sols
La Ville de Lausanne a fait évaluer l'empreinte carbone de ses revêtements recouvrant les surfaces extérieures. Sept familles de sols et matérieux ont été analysés et l'étude révèle une "belle marge" de manoeuvre en termes d'émissions de gaz à effet de serre, de lutte contre les îlots de chaleur et de ville éponge.
"Choisir judicieusement les revêtements recouvrant les surfaces extérieures est un levier d'action majeur et très concret pour répondre aux enjeux climatiques des villes", indique vendredi la Municiplaité dans un communiqué, publiant la synthèse de l'étude commandée à ce sujet.
Celle-ci avait pour mission d'évaluer à la fois l'empreinte carbone des revêtements et de définir les principes d'aménagement les plus pertinents pour lutter contre le réchauffement de la ville et améliorer sa perméabilité, selon la Ville. Sept types de matériaux ont été étudiés par l'institut de recherche Energy de la Haute école d'ingénierie de Fribourg (HEIA-FR) et par l'entreprise Ecoscan SA.
De grosses différences
Le Plan climat lausannois s'est intéressé aux revêtements des surfaces extérieures (pavés en pierre naturelle, enrobés bitumineux, terre végétalisée, etc) pour deux raisons. Un, ils contribuent aux changements climatiques en raison des émissions de gaz à effet de serre que leur production et leur transport génèrent, expliquent les autorités lausannoises.
Deux, ils peuvent renforcer ou au contraire atténuer les effets négatifs des changements climatiques que sont les vagues de chaleur en milieu urbain et le ruissellement des eaux de pluie lors de violents orages.
"Cette étude présente des résultats extrêmement intéressants, avec des écarts significatifs entre les familles de revêtements considérés allant parfois jusqu'à un facteur 20. Ils confirment donc que des leviers d'action existent sous l'angle de l'empreinte carbone, de la lutte contre la surchauffe estivale et la perméabilité des sols", a pu constater la Municipalité.
Le béton coulé, lanterne rouge
Sans surprise, le classement établi par l'étude attribue la première place à la terre végétale comme plus faible empreinte carbonne. Le gravier-gazon et le stabilisé naturel (argilo-calcaire) complète ce trio de tête, respectivement deuxième et troisième.
Suivent ensuite dans l'ordre décroissant: le pavé/dalle (pierre naturelle suisse non cimentée), l'enrobé bitumeux, le pavé/dalle en béton non cimenté et le pavé/dalle cimenté ou importé. Le béton coulé ferme la marche de ce classement.
"Ces résultats confirment le bien-fondé de certaines options déjà retenues par la Ville, notamment dans le cadre de son Plan climat. Les considérations climatiques devraient donc peser lors de la conception des aménagements, au même titre que les considérations esthétiques, d’accessibilité universelle ou financières par exemple", est-il relevé.
Distance des transports
L'étude montre également qu'associer arborisation et sélection judicieuse des revêtements - clairs ou à faible conductivité thermique - est nécessaire pour réaliser des îlots de fraicheur là où cela est possible et rendre la ville perméable.
Elle rappelle aussi que l'empreinte carbone totale des revêtements est particulièrement sensible à la distance de transport de ces matériaux lourds depuis leur lieu d'extraction ou de production. Il s'agit donc de privilégier les matériaux locaux, souligne la Ville. Quant aux surfaces en dur comme alternative aux enrobés bitumeux, il est préconisé de retenir les matérialités en pierre naturelle, en pose non liée (non cimentée).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Voltenauer et Feuz signent un premier roman à quatre mains
Ils avaient semé des indices dans leurs polars et sur les réseaux: Marc Voltenauer et Nicolas Feuz livrent le 27 février "Ultimatum", leur premier roman à quatre mains. L'intrigue mêle menaces terroristes, procès retentissant, cabales militaires et duplicité fédérale.
Nicolas Feuz et Marc Voltenauer, stars du polar romand, ont réuni pour la première fois dans un récit leurs deux enquêteurs fétiches: le procureur neuchâtelois Norbert Jemsen, et, respectivement, l'inspecteur vaudois Andreas Auer.
Alors que le procès imminent d'un haut responsable de l'armée pour viol met la Suisse en émoi, Norbert Jemsen est nommé procureur spécial dans cette affaire jugée à Lausanne. Or, la plaignante est assassinée la veille du procès au marché de Noël de Montreux. L'inspecteur Auer est chargé de l'enquête.
Toujours à la veille des Fêtes, un nouvel incident secoue le pays: des terroristes lancent un ultimatum aux autorités fédérales, menaçant de commettre des attentats en Suisse, si un "saint homme" de l'Etat islamique n'est pas libéré des geôles helvétiques.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Vaud: 3,6 millions pour la requalification d'une route sur la Côte
Le Conseil d'Etat vaudois va présenter au Grand Conseil une demande de crédit de 3,6 millions de francs afin de financer la part cantonale des travaux de rénovation et de requalification de la route de Crassier sur le territoire d'Eysins, à côté de Nyon. Le projet prévoit notamment la réalisation d'un itinéraire dédié aux mobilités actives. Séparé de la chaussée, il améliorera la sécurité de tous les usagers.
Chaque jour, environ 13'000 véhicules empruntent cette portion de la RC 11 d'une longueur de 1 km entre deux giratoires sur la commune d'Eysins. Le crédit cantonal porte sur les 500 mètres hors de la localité, indique jeudi le gouvernement vaudois dans un communiqué.
Ce trafic important a entraîné une dégradation progressive de la chaussée, qui présente aujourd'hui des signes de détérioration avancés. Les travaux prévus visent à rénover la route, à adapter son gabarit aux normes actuelles et à la doter d’un revêtement phonoabsorbant afin de réduire les nuisances sonores, explique le Canton.
Bande végétalisée
La route de Crassier est par ailleurs une pièce essentielle du puzzle du réseau cyclable cantonal. Sa requalification permettra d'assurer la continuité de ce maillage en connectant les itinéraires cyclables grâce, notamment, à l'aménagement d'un itinéraire dédié aux mobilités actives et séparé du trafic motorisé par une large bande végétalisée, poursuit le communiqué.
Le projet intègre également des cheminements piétonniers incluant des prolongations de trottoirs et des traversées sécurisées, ainsi que des quais d'arrêts de bus adaptés aux personnes à mobilité réduite, détaille encore le Conseil d'Etat. Une voie dédiée aux transports publics sera également créée, en direction de Nyon.
Cette requalification est au bénéfice d’un cofinancement fédéral octroyé dans le cadre du projet d’agglomération du Grand Genève de 3e génération. Sous réserve de l'approbation du Grand Conseil et des procédures en cours, les travaux devraient débuter cet automne, pour une durée d'environ deux ans.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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