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Lausanne: pétition lancée pour interdire le Grand-Pont aux voitures

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Parallèlement au lancement d'une pétition, une centaine de personnes ont manifesté samedi sur le Grand-Pont à Lausanne, le jour de sa réouverture, pour demander sa fermeture au trafic individuel motorisé. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

PRO VELO Région Lausanne, l'Association Transports et Environnement Vaud (ATE Vaud) et actif-trafiC ont lancé samedi une pétition qui demande de fermer le Grand-Pont à Lausanne au trafic individuel motorisé, tout en le laissant ouvert et accessible aux transports publics, piétons, vélos et véhicules d'urgence. Elle sera ensuite remise au Conseil communal lausannois.

La Ville de Lausanne a récemment annoncé que le Grand-Pont serait rouvert dès ce samedi à toutes les mobilités "pour une durée provisoire, mais non déterminée". "Cette réouverture annonce donc le retour des voitures sur le Grand-Pont et nuit au développement rapide d’une stratégie de mobilité durable pour Lausanne permettant un apaisement du centre-ville", écrivent les pétitionnaires.

"Le chantier de rénovation mené en 2022 et ayant entraîné la fermeture du pont durant neuf mois a pourtant montré qu'il était possible, en termes de fluidité du trafic et d'accessibilité, de limiter la circulation automobile sur cet itinéraire", ajoutent-ils.

Trafic de transit

Les pétitionnaires soulignent d'ailleurs que le Grand-Pont est essentiellement utilisé pour du trafic de transit, soit à hauteur de 72%, selon l'Observatoire de la mobilité qu'ils citent.

"Or ces véhicules ne font que traverser la ville sans s'y arrêter et ne bénéficient donc aucunement aux commerçants", note David Raedler, président de l'ATE Vaud et député écologiste au Grand Conseil vaudois.

"De nombreuses études et exemples concrets de villes européennes ont prouvé les bienfaits économiques des centres-villes avec une circulation automobile limitée ainsi que les avantages pour la santé des résidents et la convivialité des quartiers", relève pour sa part Céline Gandar, coprésidente de PRO VELO Région Lausanne.

Manifestation sur le pont

La réouverture du Grand-Pont aux véhicules motorisés est une "opportunité manquée pour augmenter l'attractivité du centre-ville pour les vélos". "Cette réouverture crée aussi inutilement des risques pour les piétons, en rendant par ailleurs leur traversée du centre-ville plus dangereuse, bruyante et désagréable", souligne encore Thibault Schneeberger, cosecrétaire romand d'actif-trafiC.

Les premières signatures ont été récoltées samedi à Lausanne. Parallèlement, une centaine de manifestants ont déambulé sur le pont durant environ une demi-heure vers 11h00, bloquant la circulation, a constaté un journaliste de Keystone-ATS. Cette action séparée était organisée par le Comité pour un centre-ville sans voitures, un comité citoyen et la Critical Mass, un mouvement de cyclistes. Ils demandent la même chose que la pétition. Le défilé était autorisé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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1 commentaire

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  1. Sergio Gracia

    3 décembre 2022 à 14:37

    Pour l'instant tu marches mais quand tu marcheras très mal elle sera ou ta banderolle

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Lausanne

Abattage d'arbres: la nouvelle loi vaudoise est jugée trop stricte

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Le Grand Conseil vaudois demande de revoir la loi pour simplifier l'abattage et l'élagage des arbres, sauf si ceux-ci sont jugés remarquables (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Entrée en vigueur depuis moins d'une année, la nouvelle loi vaudoise sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP) doit être révisée. Le Grand Conseil en a fait mardi la demande au Conseil d'Etat, estimant qu'elle est trop contraignante pour l'abattage et l'élagage de certains arbres.

Même si son règlement d'application n'est pas encore connu, cette nouvelle loi a amené "certaines surprises aux propriétaires et aux communes", a remarqué Charles Monod (PLR), auteur de la motion visant à rectifier la loi. Il a pris l'exemple de demandes d'abattage d'arbres malades ou secs qui nécessitent, selon la nouvelle loi, une mise à l'enquête publique. Jusqu'ici, une autorisation de la municipalité suffisait.

Si la protection du patrimoine arboré peut être "saluée", une application "trop stricte" entraîne "une bureaucratie inutile", a souligné le député. Selon lui, certaines communes devront même engager du personnel pour répondre à ces demandes. Il a demandé au Conseil d'Etat de réviser la LPrPNP, afin de préciser que la mise à l'enquête publique est uniquement obligatoire lorsqu'il s'agit d'abattre ou élaguer des arbres dits "remarquables". Les autres demandes doivent rester de la compétence des municipalités.

Plusieurs députés ont abondé dans le même sens, certains affirmant que le Parlement n'avait "pas vu passer le puck" au moment de voter la loi et qu'il fallait désormais "rectifier le tir". Il ne s'agit pas "d'affaiblir" la loi mais de parvenir à "une sobriété administrative", a résumé Sébastien Humbert (Vert'libéraux).

Du côté des Vert-e-s, Rebecca Joly a reconnu qu'une publication "systématique" dans la Feuille d'avis officiel (FAO) était exagérée dans certaines situations, car "coûteuse et chronophage". Elle a toutefois prévenu que l'arrêt "complet de toute enquête publique" allait "trop loin" car un "contrôle" doit rester possible pour le grand public et les organisations environnementales.

Fausses informations

Le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos a aussi dit comprendre "la surcharge administrative" liée à une publication dans la FAO, qui ne devrait être maintenue que pour les arbres remarquables. Pour le reste, il a estimé possible de revenir à l'ancienne loi avec un affichage au pilier public et sur le site internet de la commune.

Le conseiller d'Etat a aussi indiqué que le règlement d'application de la nouvelle loi était "à bout touchant". En attendant, il a tenu à démentir certaines "rumeurs" et fausses informations. Comme par exemple le fait qu'un arbre "à deux doigts de s'écrouler et représentant un danger imminent" ne pourrait pas être abattu sans mise à l'enquête.

Il a promis que les communes allaient être informées, en attendant que cette loi soit rectifiée et que son règlement d'application soit connu.

Dans un vote à mains levées, le Grand Conseil a accepté la motion de Charles Monod demandant la révision de LPrPNP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Théo Rochette au Lausanne HC jusqu'en 2026

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Théo Rochette (à gauche) en action dimanche contre Ajoie (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Théo Rochette (21 ans) a prolongé de deux ans son contrat avec le Lausanne HC, soit jusqu'au terme de la saison 2025/26. L'attaquant a inscrit 15 points (6 buts/9 assists) lors de l'exercice en cours.

Formé à la LHC Academy, Rochette avait ensuite passé plusieurs années en Amérique du Nord. Il est revenu à Lausanne au début de la saison actuelle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Plus de 62'000 visiteurs à la Fondation de l'Hermitage en 2023

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La Fondation de l'Hermitage a attiré plus de 62'000 visiteurs en 2023 (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Fondation de l’Hermitage tire un "bilan favorable" de l’année 2023. Ses expositions "Léon Spilliaert. Avec la mer du Nord..." et "Vuillard et l’art du Japon" ont attiré au total 62’286 visiteurs, soit une moyenne de 281 personnes par jour d’ouverture.

Ce résultat confirme la tendance observée ces deux dernières années d’un public en constante augmentation (+35% par rapport à 2022). Il marque "un retour prudent mais sûr vers une fréquentation d’avant pandémie", relève le musée. En 2022, la fréquentation avait été de 46'000 visiteurs (65'000 en 2021).

L'institution s'apprête à fêter ses 40 ans en 2024. L’exposition Nicolas de Staël, présentée du 9 février au 9 juin, marquera l’ouverture de cette année anniversaire. Une journée festive sera organisée dans le parc du musée le 29 juin, précise le communiqué publié lundi.

La seconde exposition de 2024 qui se déroulera du 28 juin au 3 novembre sera consacrée aux chefs-d'oeuvre du Musée Langmatt à Baden (AG). Ces trésors, majoritairement impressionnistes et postimpressionnistes, seront présentés pour la première fois hors les murs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud étoffe son offre et étend la communauté tarifaire Mobilis

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Château-d'Oex, Rossinière et Rougemont rejoignent la communauté tarifaire Mobilis dès le 10 décembre (image d'illustration). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Dès le 10 décembre, la communauté tarifaire vaudoise (CTV) s'étendra aux trois communes du Pays-d'Enhaut (Château-d'Oex, Rossinière et Rougemont), ainsi qu'au Chablais valaisan (Massongex, Collombey-Muraz, Monthey, Troistorrents). Elles seront désormais accessibles grâce à un seul titre de transport Mobilis. L'offre régionale continuera aussi de se densifier.

Soutenue par le canton, cette extension permet à la CTV de couvrir désormais l'ensemble du territoire vaudois et au-delà, relève un communiqué publié lundi. Elle "reflète la volonté de l'Etat de faciliter l'accès à la mobilité durable dans toutes les régions", conformément aux objectifs du Plan climat vaudois.

L'avantage pour les usagers: des prix plus bas via un système tarifaire par zones, ainsi que la possibilité de voyager en train, bus ou funiculaire avec un seul titre de transport, autant de fois que désiré, pendant la durée et dans le périmètre de validité de ce dernier.

A titre d'exemple, le prix d'un abonnement Château-d'Oex-Rougemont baissera d'environ 15% pour les jeunes et d'environ 10% pour les adultes.

Ces baisses de prix seront d'autant plus importantes pour des déplacements intégrant les transports urbains. Un trajet depuis le coeur de Lausanne (en combinant métros, bus et trains) jusqu'à Château-d'Oex reviendra environ 10% moins cher qu'actuellement pour un billet classique, et environ 20% moins cher pour un abonnement adulte.

Dans le cadre du Plan climat

Dans le cadre du changement d'horaire 2024, plusieurs autres améliorations seront également proposées, dont la cadence aux 30 minutes pour les trains entre Palézieux et Payerne le dimanche également. L'offre du réseau régional de bus sera enrichie sur l'ensemble du territoire cantonal.

Au total, près de 570 allers-retours seront ajoutés et financés dans le cadre des mesures du Plan climat vaudois. A titre d'exemple, une nouvelle ligne rapide (CarPostal) sera créée entre Moudon et Epalinges; 10 allers-retours (MBC) mis sur pied les dimanches entre Morges et Etoy; la ligne (TPC) reliant Leysin à Château-d'Oex sera renforcée la semaine et le week-end; ou encore dix nouveaux allers-retours (TPN) permettront de compléter la cadence à 30 minutes la semaine entre Nyon et Gingins.

Enfin, une hausse générale du nombre de courses nocturnes aux veilles de fêtes et pont de l'Ascension est notamment prévue sur l'ensemble du réseau. Afin d'informer la population, une campagne de communication essentiellement digitale sera déployée dès le mois de décembre dans le canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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