Lausanne
De la dioxine découverte dans des sols de places de jeux
Des teneurs en dioxines et furanes ont été détectées dans les hauts de Lausanne. Dix-huit sites en ville dépassent la valeur limite dont plusieurs places de jeu et de loisirs. L'accès à neuf d'entre eux considérés comme sensibles a été restreint.
La pollution aux dioxines a été constatée dans le cadre du projet de parc agro-écologique sur les parcelles de la Ville entre Chailly et la Sallaz. "Le dossier est sérieux, mais nous ne sommes pas dans un état de crise alarmante", a déclaré Natacha Litzistorf, directrice lausannoise du logement, de l'environnement et l'architecture, mercredi devant la presse.
Héritage du passé
Suite à cette découverte, la Ville s'est tournée vers le canton qui a mené des analyses complémentaires sur 49 sites à proximité. Les autorités se veulent rassurantes: en respectant les mesures de prévention d'usage, cette ancienne pollution ne présente pas de menace imminente pour la santé. Elle est probablement liée à l'ancienne usine d'incinération du Vallon qui a cessé ses activités en 2005, a ajouté Mme Litzistorf. Des analyses sur le site permettront d'en savoir plus.
Les dioxines sont des substances organiques persistantes en principe générées par un processus de combustion et déposées sur le sol par l'air. Restant en surface, elles étaient générées entre les années 1920 à 1970. Aujourd'hui, ces rejets ont été réduits de plus de 90%, a poursuivi Cornélius Neet, directeur général de l’Environnement du canton.
Les installations actuelles - l'usine d'incinération de Tridel, la STEP de Vidy et le crématoire de Montoie - ne sont pas en cause. L'alimentation en eau potable de la Ville n’est pas non plus menacée par cette pollution.
Des mesures sur neuf sites
Sur les 18 lieux où la valeur-limite de 100 ng/kg (nanogrammes équivalent toxique par kilogramme de sol), édictée par la Confédération, est dépassée, neuf sites dits sensibles nécessitent des mesures d'urgence. Notamment pour protéger les enfants en bas âge susceptibles d'ingérer de la terre, a expliqué M. Neet.
Il s'agit essentiellement des abords de places de jeux et des terrains de sport, par exemple à Sauvabelin, à l'Hermitage ou encore à la Place du Nord, a précisé Mme Litzistorf. A titre préventif, des panneaux informatifs et des barrières seront mis en place d'ici une semaine.
"Il faudrait cependant qu'un enfant absorbe quotidiennement de la terre pour que cela constitue un danger", a expliqué le professeur David Vernez, chef du Département Santé, travail et environnement à Unisanté, chargé d'évaluer les risques de cette contamination.
Risques faibles
La zone où des terrains sont susceptibles de contenir cette dioxine va de l'Usine du Vallon au secteur de Victor-Ruffy et peut concerner des jardins privés. Il est recommandé de laver et éplucher les légumes et de se laver les mains après le jardinage. Les molécules ne se fixent pas sur les légumes, a précisé le professeur. La consommation de cucurbitacées est en revanche déconseillée.
La dioxine s'accumulant dans les graisses animales, il vaut mieux éviter de manger de la viande ou des oeufs de poules produits sur ces terrains. La Ville demande d'ailleurs au public de ne pas consommer les rillettes de cochons laineux de Sauvabelin et de les rapporter dans leurs lieux s'achat.
Si l'ingestion de terre polluée peut s'avérer nocive, voire cancérigène à long terme, il faudrait en absorber une quantité significative, quatre fois par semaine toute l'année pour que cela représente un danger, ont répété les autorités. Le risque est diffus et faible. "Ce n'est pas Seveso", a relevé M. Neet.
Investigations poursuivies
La Ville a tout de suite mis en veilleuse son projet de parc agro-écologique où se trouvait l'ancienne ferme Aeby et son marché. Des investigations vont être menées pour examiner d'autres sites sensibles d'ici fin juillet. Ensuite, le canton décidera de mesures d'assainissement. Une ligne d'information destinée à la population est ouverte au 021 315 96 96 jusqu'au 28 mai.
Les autorités ont encore relevé que si des valeurs préoccupantes ont été découvertes (entre 100 et 300 ng/kg), le seuil de danger a été établi à 1000 en France et Allemagne. Par ailleurs, la Suisse ne compte quasi pas de cas concrets de pollution à la dioxine qui auraient été analysés et qui auraient permis la comparaison, a noté la municipale.
Interviews
(Texte KEYSTONE-ATS/Sons DOR)
Culture
Guillaume Tell débarque enfin à l'Opéra de Lausanne
C'est l'heure des grandes premières à l'Opéra de Lausanne. Son nouveau directeur Claude Cortese lance dimanche sa saison inaugurale avec "Guillaume Tell" de Rossini, une oeuvre encore jamais présentée dans la maison vaudoise.
Contacté par Keystone-ATS à quelques heures de la répétition générale, Claude Cortese dit son "impatience" de montrer au public lausannois cet opéra, "le dernier et le meilleur de Rossini". Une oeuvre dont l'ouverture fait partie des tubes de la musique classique, mais dont le reste de la partition demeure "assez méconnu."
Il faut dire que l'opéra de Rossini, basé sur un livret en français et présenté la première fois à Paris en 1829, est "un gros morceau", reconnaît Claude Cortese. Cela vaut notamment par sa longueur qui, après quelques "coupures", a été ramenée à 3h45 à Lausanne, entracte compris.
Parmi ses autres difficultés, qui font aussi sa richesse, l'oeuvre nécessite de nombreux chanteurs, en l'occurrence une dizaine de solistes et une quarantaine de choristes. Rares sont les opéras à présenter autant de passages choraux durant quatre actes, remarque Claude Cortese.
Premiers rôles
Le nouveau directeur, qui succède au règne de 20 ans d'Eric Vigié, se réjouit en tout cas de montrer "Guillaume Tell". Le Marseillais évoque même "une évidence" de présenter, enfin à Lausanne, la version lyrique de la vie du plus légendaire des héros suisses. Il était aussi indiscutable, selon lui, de démarrer sa première saison avec une nouvelle production.
Celle-ci a été confiée, là aussi, à des nouveaux venus. Les Italiens Bruno Ravella et Francesco Lanzillotta, respectivement metteur en scène et directeur musical, n'avaient encore jamais fait escale à l'Opéra de Lausanne, tout comme d'ailleurs les responsables des décors, lumières, costumes et autres chorégraphies.
La nouveauté est également de mise pour les solistes, dont environ 80% sont dans une "prise de rôle", c'est-à-dire qu'ils incarnent pour la première fois leur personnage. Cela vaut notamment pour les trois rôles principaux: le baryton français Jean-Sébastien Bou (Guillaume Tell), la soprano ukrainienne Olga Kulchynska (Mathilde) et le ténor français Julien Dran (Arnold).
Selon Claude Cortese, toutes ces nouveautés ont suscité "une excitation" lors de la création de cette production, puis des répétitions. "Nous avons désormais hâte de connaître les réactions du public", relève-t-il.
Opéra et cinéma
Le nouveau directeur ajoute que les billets se sont "très bien vendus" et que la première de dimanche est complète. Il reste toutefois encore quelques places pour les quatre autres représentations des 8, 11, 13 et 15 octobre.
Claude Cortese rappelle aussi que la présentation de "Guillaume Tell" coïncide avec le début des collaborations avec d'autres institutions lausannoises, le Marseillais ayant indiqué dès son entrée en fonction qu'il souhaitait "créer des ponts".
La première collaboration a été organisée avec la Cinémathèque suisse, dont le cinéma Capitole est presque voisin de l'Opéra de Lausanne. Mercredi prochain, la Cinémathèque projettera ainsi une version récemment numérisée des "Origines de la Confédération" d'Emil Harder, film suisse de 1924 qui retrace la fondation de la Confédération en se basant sur le mythe de Guillaume Tell. Ce film muet est accompagné au piano.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
La directrice de Vaud Promotion annonce son départ
La directrice de Vaud Promotion Florence Renggli démissionne. Le comité directeur de l'organe de la promotion vaudoise l'a annoncé vendredi dans un communiqué. En place depuis mars 2022, elle avait notamment été critiquée pour son style de management cassant.
"Le Comité Directeur a pris acte avec regret de l'annonce du départ de Florence Renggli (...) Une direction ad interim sera nommée très prochainement pour gérer cette phase transitoire", indique-t-il dans un communiqué. Il précise avoir été informé "de la volonté de Mme Renggli de mettre un terme à ses relations contractuelles avec Vaud Promotion" le 1er octobre.
A la suite de critiques, une enquête voulue par l'Etat de Vaud et le comité directeur de Vaud Promotion sur le climat de travail au sein de l'organe de la promotion du canton avait conclu à un "environnement sain, non toxique et sans cas avérés de mobbing ou de harcèlement". Mais elle émettait des recommandations en lien avec un style de management "cassant", le stress ressenti et une meilleure organisation du travail.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Hôtel évacué de nuit à Lausanne à cause d'un risque d'explosion
La clientèle d'un hôtel dans le quartier du Flon en plein coeur de Lausanne a dû être évacuée dans la nuit de jeudi à vendredi en raison d'un risque d'explosion. L'alarme automatique du chauffe-eau a été déclenchée et de la vapeur a été observée autour de l'appareil à l'arrivée des pompiers. La situation a pu être maîtrisée. Il n'y a eu aucun blessé.
L'alarme s'est déclenchée peu avant 22h00 à la suite d'une défectuosité technique, a indiqué la police vendredi dans un communiqué. Les pompiers de la Ville de Lausanne se sont rapidement rendus sur place et ont constaté des dégagements de vapeur d'eau après la mise en surpression de ce chauffe-eau qui menaçait d'exploser, explique la police municipale.
Un périmètre de sécurité a été établi aux alentours immédiats de l'hôtel, rue de la Vigie, et celui-ci a été évacué préventivement. Environ 80 personnes, clients et employés de l'hôtel, ont ainsi pu trouver refuge dans la caserne des pompiers voisine, où un espace a été mis à leur disposition, est-il précisé.
Le chauffe-eau a été mis hors service par des techniciens des Services industriels de la Ville de Lausanne (SIL) et les clients ont pu réintégrer progressivement l'établissement aux alentours de 01h30. Aucun blessé n'est à déplorer, relève la police.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Mesures d'économie à la RTS: 20 recommandations et un appel inédit
A la suite de l'annonce des mesures d'économies pour 2025 à la RTS, l'assemblée du personnel a remis jeudi une série de recommandations à la direction pour sauver au minimum 23 emplois sur les 55 menacés. Les cadres ont été invités à faire un geste solidaire.
"L'assemblée du personnel de la Radio Télévision Suisse (RTS), réunie à Lausanne et à Genève, a transmis une liste de 20 recommandations du groupe de consultation à la direction de la RTS, afin de réaliser des économies substantielles ailleurs que sur le dos du personnel. Ces propositions permettraient d'éviter les licenciements et une bonne partie des 55 suppressions de postes annoncées", a indiqué le syndicat des médias SSM dans un communiqué.
Le SSM et le personnel de la RTS demande notamment de renoncer aux mandats externes non essentiels, d'intégrer le personnel plutôt que de recourir aux agences de travail temporaire, ou encore privilégier le savoir-faire du personnel sous contrat CCT. Objectif: sauver au minimum 23 emplois, selon eux.
Des cadres à 10% de moins
L'assemblée du personnel, toujours sur proposition du groupe de consultation, lance par ailleurs "un appel inédit" à l'attention des cadres de la RTS, épargnés par les suppressions de postes en 2025. Elle leur demande de réduire de 10% leur taux d’activité et leur salaire sur une base volontaire et solidaire.
Autre alternative avancée: rester à 100% et donner quatre heures par semaine qui pourront être mises à disposition des équipes et des diverses productions de la RTS, pour fabriquer par exemple des programmes d'été. En faisant ce choix, les cadres retournent sur le terrain au salaire CCT, souligne le SSM.
Unanimité
Toutes ces propositions ont été acceptées à l'unanimité par l'assemblée du personnel ce jeudi, précise-t-on encore. Si malgré les propositions de la consultation et l'appel à la solidarité des cadres, des licenciements devaient être prononcés, l'assemblée du personnel exige une répartition proportionnelle de ceux-ci entre le personnel et les cadres, indique-t-elle aussi.
La RTS a annoncé mi-septembre qu'elle devra économiser 10 millions de francs en 2025. Elle envisage de supprimer 55 postes équivalents temps plein. En cause, selon elle: la hausse des prix et une baisse continue des recettes commerciales.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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