Lausanne
Des nocturnes lausannoises plus courtes, mais plus nombreuses
Lausanne va organiser différemment ses nocturnes de décembre. Les représentants des commerçants et le syndicat Unia sont parvenus à un accord. Le Conseil communal est appelé à modifier son règlement sur les heures d'ouverture et de fermeture des magasins.
Le régime actuel des vespérales de décembre prévoit trois soirées d'ouverture jusqu'à 22h00. Il est désormais proposé d'autoriser jusqu'à six soirs consécutifs d'ouverture jusqu'à 20h00 sur les jours ouvrables, y compris le samedi, durant les jours précédant le 24 décembre. Le 24 décembre, tous les magasins fermeront à 17h00.
Le changement vise un double objectif: rendre les nocturnes plus en phase avec les modes de consommation de la clientèle d'aujourd'hui et diminuer les heures de travail du personnel en soirée, explique lundi la ville dans un communiqué.
Les partenaires se sont rencontrés en juin sous l'égide d'une délégation de la ville de Lausanne, emmenée par le syndic Grégoire Junod et le municipal Pierre-Antoine Hildbrand. Les milieux commerçants étaient représentés par le Trade Club vaudois et la Société coopérative des commerçants lausannois (SCCL). Après cette réunion, des discussions ont suivi durant l'été.
Bon compromis
La solution trouvée est "un bon compromis", relève Alain Chapuis, secrétaire général de la SCCL. "Dès 21h00, on a constaté qu'il y avait beaucoup moins de monde dans les magasins. L'heure entre 19h00 et 20h00 est beaucoup plus intéressante", a-t-il dit à Keystone-ATS. Le fait d'étaler ces ouvertures sur plusieurs jours devrait en outre permettre de limiter les problèmes de cohue dans les commerces.
Des mesures sont prévues pour préserver le personnel. Les employés ne devront pas travailler plus de quatre soirs, sur les six. La limite est fixée à trois pour celles et ceux qui ont "charge de famille", à savoir des enfants de moins de dix ans. Une indemnisation de 15 francs est prévue pour les repas.
Aussi les ventes privées
Les partenaires sociaux se sont entendus pour signer un protocole d'accord et demander une extension de la CCT lui donnant force obligatoire sur toute la commune de Lausanne. Des discussions sont "ouvertes" pour établir une CCT applicable à l'ensemble du canton. Ce qui reste pour l'heure de la musique d'avenir.
La ville entend en outre renforcer le contrôle sur les ventes privées, notamment celles dites du Black Friday. Le règlement communal devrait désormais prévoir la possibilité de sanctions administratives, allant d'un avertissement à un refus d'octroi de nouvelle autorisation pour des ventes privées.
Lausanne
L'UDC lausannois Valentin Christe fait son entrée au Parlement
Le conseiller communal UDC lausannois Valentin Christe a fait mardi son entrée au Grand Conseil vaudois. Il remplace son collègue du même parti, Nicola Di Giulio, récemment décédé. Juriste de profession, âgé de 34 ans, il est l'actuel chef de groupe UDC au législatif de la capitale vaudoise.
Né le 19 mai 1990 à Lausanne, originaire de Vendlincourt (JU), Valentin Christe a grandi à Lausanne et fait des études de droit. Il est entré au début de la législature 2011-2016 au Conseil communal lausannois et a été son président durant une année en 2016/2017, à 26 ans seulement.
En 2021, Valentin Christe a été l'un des cinq candidats de la liste UDC pour l'élection à la Municipalité de la Ville. Cinq ans auparavant, il avait fait partie des dissidents de l'UDC Vaud ayant formé le parti libéral-conservateur (PLC).
Cette formation était composée de fidèles de Claude-Alain Voiblet, ancien président de la section, ex-député et ex-vice-président de l'UDC suisse, évincé de la section cantonale après avait participé à une opération de sabotage d'affiches de son propre parti.
Le Tribunal d'arrondissement de Lausanne avait finalement annulé en septembre 2018 l'exclusion de quatre membres de l'UDC Vaud par le congrès du parti en 2016, dont Valentin Christe. Seule l'éviction de Claude-Alain Voiblet avait été confirmée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Droit de préemption: plus besoin pour une commune d'avoir les fonds
Un arrêt de la Cour constitutionnelle vaudoise supprime toute portée à la révision du règlement sur le parc locatif, adoptée il y a un an par le Conseil d’Etat, rapporte mardi l'Asloca Vaud. A l'instar de Prilly, les communes peuvent continuer à préempter pour des logements d'utilité publique (LUP), en finançant l'achat prioritaire du bien-fonds par une coopérative d'habitation, par exemple.
Le 1er novembre 2023, le Conseil d'Etat a modifié le règlement cantonal de la LPPPL (RLPPPL) "pour tenter de restreindre les possibilités des communes d'exercer leur droit de préemption", rappelle l'Asloca dans son communiqué. A la suite de cette révision, les communes devaient détenir les fonds nécessaires à l'acquisition du bien-fonds visé et ainsi d'en être propriétaire avant de procéder à son éventuelle mise à disposition de tiers.
L'Asloca avait alors déposé un recours, aux côtés de 22 députés interpartis. L'association vaudoise de défense des locataires estimait que la modification réglementaire conduisait de facto à limiter la possibilité des communes - et particulièrement celles disposant de ressources financières limitées - d'exercer leur droit de préemption tel que voulu par les Vaudois et partant, de mener à bien leur mandat de réaliser des logements d'utilité publique.
Droit à d'autres ressources
Dans son arrêt du 27 novembre 2024, la Cour confirme que "la LPPPL n'interdit pas à la commune d'envisager, avant même d'exercer le droit de préemption, de mettre à disposition d'un tiers l'objet du droit de préemption". Elle relève en outre que "dans la mesure où les communes n'ont pas des moyens illimités, elles doivent pouvoir recourir à d'autres ressources auprès des tiers comme des acteurs privés ou des coopératives notamment, ce qui doit même être encouragé".
La Cour constitutionnelle en conclut que l'article 34e de la RLPPPL ne peut pas fixer de règle de financement de l'achat d'un bien-fonds. Il demeure libre pour les municipalités, et "n'implique pas que la commune détienne les fonds nécessaires, lorsqu'elle préempte mais uniquement qu'elle puisse s'acquitter du prix de vente le moment venu, celui-ci pouvant être versé par un partenaire".
Prilly a fait juste
Même si, in fine, la Cour constitutionnelle valide l'article 34e et rejette la requête, "elle en supprime de facto toute portée", souligne l'Asloca Vaud. Selon les considérants de l'arrêt, cet article ne peut plus apporter aucune restriction au système existant et est donc inapte à empêcher des cas comme celui de Prilly.
Pour la deuxième fois, Prilly voit ainsi confirmer son partenariat public-privé avec une coopérative d'habitation pour acquérir un terrain non bâti de 62 millions de francs, après un arrêt de la Cour de droit administratif et public.
Municipalités averties
L'Asloca Vaud rappelle que le droit de préemption constitue un outil efficace pour soustraire des logements à la spéculation. Il ne lèse en rien les intérêts du vendeur - le prix payé par la collectivité étant celui offert par l’acquéreur pressenti - et permet de répondre aux besoins de la population.
Cette clarification bienvenue de la Cour constitutionnelle constitue donc une grande victoire pour les locataires vaudois. Une interpellation au Grand Conseil demandera au Conseil d'Etat de rapidement clarifier ces points.
Il importe désormais d'informer les communes vaudoises de leur droit de préemption étendu dans ce contexte de forte pénurie de logements. L'ASLOCA Vaud enverra un courrier à toutes les Municipalités vaudoises.
Pour rappel, la population vaudoise avait accepté en 2017 à 55,5% la loi LPPPL qui allait permettre aux communes de construire des LUP en se substituant aux acteurs du marché.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Lausanne: règlement assoupli pour les musiciens de rue
Il sera plus facile pour les musiciens et chanteurs de rue de se produire dans les rues de Lausanne. La Municipalité a décidé d’abroger dès le 1er janvier 2025 des prescriptions datant de 1981.
La révision vise à simplifier les conditions d’exercice pour les artistes de rue, en permettant des performances sur tout le territoire lausannois, avec des autorisations valables 90 jours, a annoncé la Ville de Lausanne. Les taxes d’occupation du domaine public sont supprimées, mais l’émolument (taxe) d’autorisation est maintenu.
Les dispositions concernant les artistes ambulants sont désormais couvertes par le Règlement général de police. Le Service de l’économie mettra à jour les directives et publiera les informations sur son site internet.
"Les musiciens de rue enrichissent l’animation des rues lausannoises, pour autant que leur présence reste harmonieuse et non répétitive. Réduire les taxes qui leur sont appliquées est une mesure logique pour valoriser leur contribution et renforcer l’attractivité de notre espace public", commente Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de l'économie, cité dans le communiqué.
L'activité reste soumise à contrôle. Quant à l'idée de faire passer des auditions aux musiciens comme demandé dans un postulat déposé au Conseil communal, elle n'a pas été retenue, a précisé M. Hildbrand.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: marché d'artisanat social au Forum de l'Hôtel-de-Ville
Le Marché de Noël des ateliers socio-professionnels se tiendra dès mardi et jusqu'au 21 décembre au Forum de l’Hôtel de Ville à Lausanne. Neuf institutions sociales exposeront ou vendront le travail réalisé par des centaines de personnes touchées dans leur santé physique et/ou psychique, dans des ateliers protégés ou à vocation sociabilisante.
La 64e édition de ce marché est organisée par l’Association sociale Croepi grâce au soutien de la Ville de Lausanne. C’est en 1959 que l’idée d’organiser une "braderie" commune avec d’autres associations est née. Ainsi, l’artisanat produit tout au long de l’année par des personnes en situation de handicap peut être présenté et vendu au public.
Ce rendez-vous redonne tout son sens à la fête de Noël, soulignent les organisateurs lundi dans un communiqué. ll permet à des personnes fragilisées de s’investir activement sur les différents stands et de côtoyer un public solidaire qui apprécie les objets originaux réalisés localement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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