Lausanne
Deux singes font leur apparition à Aquatis
Deux singes Sakis ont pris leurs quartiers dans la serre tropicale d'Aquatis à Lausanne. Pour l'heure, les deux représentants de cette espèce menacée originaire de la forêt amazonienne découvrent encore avec un brin de curiosité les lieux.
Il y a peu, Frederick et Nieves, deux Sakis à face pâle âgés chacun de huit ans, ne se connaissaient pas. L'un vivait dans un parc de conservation de Birmingham (GB), l'autre dans un zoo de Santillana (E).
C'est fin avril que leurs chemins se sont croisé sur les hauts de Lausanne, dans l'aquarium-vivarium d'Aquatis. Dans un premier temps, le couple a été placé dans un enclos séparé en deux zones, histoire de s'acclimater. "Cela permet aux soigneurs d'observer leur comportement et de voir s'il y a mésentente", explique à Keystone-ATS Jean-Marc Meylan, directeur du lieu.
Mais le courant est visiblement vite passé et moins de deux jours plus tard, la séparation entre le mâle et la femelle a pu être retirée.
Frederick et Nieves cohabitent désormais dans une forêt tropicale de 600 m2 où ils peuvent se déplacer comme bon leur semble. Pour l'heure, tous deux regagnent volontairement leur enclos au moment de dormir, mais les choses changeront peut-être avec le temps. Côté alimentation, ils se nourrissent de noix, de noisettes, de cacahuètes et de quelques insectes.
Pas d'autres singes
En accueillant ces primates, le centre lausannois dit vouloir leur offrir "des conditions optimales afin d'encourager leur reproduction en vue de la conservation de l'espèce". Interrogé sur la possible venue d'autres singes, le directeur écarte cependant cette piste.
"Nous n'avons pas cette volonté. L'arrivée de ces animaux est également à voir comme un complément dans la serre et nous permet d'avoir une représentation de l'écosystème dans son ensemble", poursuit Jean-Marc Meylan.
Et ces Sakis vont-ils aller à la rencontre des visiteurs? "Pas tellement. Ce sont des animaux très calmes, très zen", ajoute-t-il. "On les appelle d'ailleurs les singes Bouddha".
(KEYSTONE-ATS)
Lausanne
Le "J1" détrône le Crêt de la Neige pour le titre de toit du Jura
Le Crêt de la Neige (1718 m) a perdu son titre de plus haut sommet du Jura. Un pic jusqu'ici anonyme, culminant à 1720,83 m d'altitude dans le Jura français et désormais baptisé "J1", a été identifié en juillet par une équipe de l'Université de Lausanne (UNIL).
"Le J1 n’avait pas attiré l’attention jusqu’ici, probablement parce qu’il n’est pas très apparent, entouré d’arbres, et que les méthodes traditionnelles de calcul par triangulation se basent sur l’intervisibilité des pics", a déclaré György Hetényi, professeur à l’Institut des sciences de la Terre (ISTE), lundi dans un communiqué.
Jusqu'à présent, deux sommets situés dans la partie française du Jura, le Crêt de la Neige et le Reculet, se disputaient le titre de point culminant de ce massif de plus de 360 kilomètres de long, le long de la frontière franco-suisse. Les cartes topographiques divergent encore sur ce point à l'heure actuelle, poursuit l'UNIL.
Une équipe de l'ISTE décide d'en avoir le coeur net. "J’avais aperçu une courbe de niveau sur une des cartes qui était intrigante et pas très lisible ", explique György Hetényi.
Bouleversements au sommet
Une campagne de mesures dites de "GPS différentiel" - consistant à placer pendant quelques heures une antenne sur les sommets afin d'obtenir leur altitude avec une précision de l’ordre du centimètre à l'aide de satellites et du réseau GPS permanent - est alors lancée avec l'autorisation de la préfecture de l'Ain (F).
Les résultats viennent bouleverser la hiérarchie du toit du Jura. Non seulement le "J1", situé lui aussi dans la partie française du massif, s'impose comme nouveau roi, dominant le Crêt de la Neige de 2,75 m, mais un autre pic nouvellement mesuré, le "J2" vient égaler le Crêt de la Neige "à 1718 mètres et quelques centimètres". Le Reculet et ses 1717,14 m se voit donc relégué à la quatrième place.
Les mesures ont été effectuées aux pointes de rocher fixes les plus hautes de chaque sommet, et les calculs présentent une marge d’erreur de 5 centimètres maximum, précise l'UNIL. «"Nous nous attendions à une différence, mais pas à ce qu’elle soit si prononcée ", commente György Hetényi.
Localisation secrète
Comme le Crêt de la Neige, le "J1" - baptisé en clin d'oeil au K2 dans le Karakorum au Pakistan - se situe dans la Réserve naturelle nationale de la Haute Chaîne du Jura. Celle-ci abrite des espèces rares comme le grand tétras et le lynx, dont l'équilibre est "très sensible aux pérégrinations humaines, et en particulier hors sentier". Pour cette raison, la localisation exacte du "J1" n’a pas été rendue publique.
Les résultats de la campagne de mesure ont été publiés dans les Mémoires de Géologie (Lausanne).
Le plus haut sommet du Jura suisse demeure quant à lui inchangé. Il s'agit du Mont Tendre, qui pointe à 1679 m d'altitude dans le Jura vaudois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Des protections menstruelles en libre accès à Lausanne
La Ville de Lausanne va mettre à disposition des protections menstruelles gratuites dans ses infrastructures sportives, ses bibliothèques, ses musées et ses établissements scolaires dès la 7P. Pour toucher toutes les populations, des protections sont aussi disponibles dans les structures d’aide d’urgence lausannoises. Le déploiement se fera progressivement dès ce mois de septembre.
"En mettant à disposition des protections menstruelles gratuites dans les bâtiments et infrastructures communales, nous souhaitons faciliter la vie des filles et des femmes", explique Emilie Moeschler, municipale en charge des sports et de la cohésion sociale.
"Par exemple, avoir accès à ces protections sur site peut dépanner une sportive et lui permettre de s'entraîner", illustre-t-elle. "Rendre visible et banal l'accès à ces protections, c'est aussi une manière de briser les tabous qui existent autour des règles, souligne Mme Moeschler.
La Ville va installer des distributeurs dans les bibliothèques municipales et les principales installations sportives communales, telles que les piscines, le stade de Coubertin ou encore le centre sportif de Mauvernay.
Le dispositif s'étendra dans un second temps à l'ensemble des installations et centres sportifs gérés par la Ville, mais aussi dans les musées communaux ainsi que dans les toilettes accessibles au public dans les bureaux de l'administration.
Inclure les femmes précarisées
"Nous souhaitons toucher un public aussi large que possible. Et cela inclut aussi les femmes précarisées, sans domicile fixe, pour qui l'accès à ces protections représente un véritable besoin", relève encore Mme Moeschler.
Depuis ce printemps, les quelque 350 femmes fréquentant chaque année le dispositif d'urgence lausannois ont accès à des protections menstruelles dans les structures d'accueil de jour et, grâce à un financement cantonal, aussi dans les hébergements d’urgence.
La Ville rappelle que le projet-pilote lancé par le Canton de Vaud en 2021 dans 51 établissements scolaires vaudois indiquait que 63% des élèves menstruées ont utilisé les distributeurs installés dans les écoles principalement pour du dépannage et que 3% d'entre elles ont mentionné les utiliser pour des raisons financières. Enfin, 20% des élèves estimaient que la démarche a diminué le tabou lié aux règles dans leur établissement.
Robin Jaunin avec Keystone-ATS
Culture
Le Digital Dreams Festival à l'UNIL attire près de 5000 personnes
La première édition du Digital Dreams Festival sur le campus de l'Université de Lausanne s'est terminée dimanche. Après les Numerik Games et la Maison d'Ailleurs à Yverdon, le nouveau projet de Marc Atallah dédié à la créativité numérique a attiré 4900 personnes.
"L'Association Digital Dreams Festival est extrêmement satisfaite de cette première édition", écrite-elle dimanche soir dans un communiqué. Les organisateurs avaient initialement indiqué s'attendre plutôt à une fourchette entre 5000 et 10'000 visiteurs sur trois jours de manifestation.
A titre de comparaison, les deux dernières éditions des Numerik Games à Yverdon-les-Bains, créés par Marc Atallah en 2016, avaient attiré 14'300 spectateurs en 2023 et 10'400 en 2022.
Pour rappel, le patron du Digital Dreams Festival et maître d'enseignement et de recherche à l'UNIL a passé douze ans à la tête de la Maison d'Ailleurs, musée yverdonnois de la science-fiction et des utopies qu'il a contribué à développer et à faire connaître. Il a démissionné en début d'année après qu'on a refusé son souhait de monter sur le site de l'UNIL un festival dédié au numérique.
Plus de 70 activités
De vendredi à dimanche, le nouveau festival a proposé des concerts, jeux vidéo, ateliers, conférences, diverses performances artistico-numériques, une silent disco (vendredi soir) ou encore une soirée techno (samedi). Le nouveau rendez-vous s'est décliné en six centres d'intérêt pour près de 70 activités au total: gaming, arts visuels, société, familles, littératures et soirées festives.
Coproduit avec l'UNIL, l'événement se veut "multidisciplinaire, intergénérationnel, tourné vers le futur et dédié aux créativités digitales", selon ses organisateurs. La manifestation est imaginée "autour des valeurs de communauté, de fête, de créativité et d'éducation", disent-ils.
Elle se veut aussi durable et inclusive. Elle s'est tenue en plein air et sous tente entre l'Anthropole et l'Internef, à l'entrée du campus universitaire en venant de Lausanne. Le budget se chiffre à quelque 650'000 francs. Une deuxième édition est prévue en septembre 2025, selon Marc Atallah.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le MCBA célèbre l'oeuvre de l'artiste et sculpteur André Tommasini
Le MCBA célèbre l'oeuvre du sculpteur lausannois André Tommasini (1931-2011). Présentée à l'Espace Focus jusqu'au 5 janvier 2025 et rendue possible grâce à ses archives déposées en 2023 à l'Institut suisse pour l'étude de l'art (SIK–ISEA), l'exposition offre une large palette de son univers et dont le travail a marqué le paysage artistique romand de la seconde moitié du 20e siècle.
Né à Lausanne dans une famille de marbriers d'origine italienne installés au cimetière de Montoie, André Tommasini étudie la sculpture sur pierre avant de se former à l'Ecole cantonale de dessin et d'art appliqué et dans l'atelier de Casimir Reymond au début des années 1950, indique le Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) dans un dossier de presse.
Il travaille d'abord dans l'entreprise familiale, qu'il reprend au décès de son père en 1964, et s'engage en parallèle dans une carrière artistique. Il maintiendra sa vie durant une triple activité partagée entre une pratique d'atelier, la réalisation de commandes publiques et la production de monuments funéraires.
Visibles au quotidien
Refusant de choisir entre son statut d'artiste et d'artisan, il acquiert une virtuosité technique dans le domaine de la pierre. Cette spécificité donne à son oeuvre un caractère quasi anachronique dans le champ de la sculpture des années 1970 et 1980, largement dominée par l'utilisation du métal et l'expérimentation avec de nouveaux matériaux comme le plastique, explique le MCBA.
Grand admirateur de la sculpture d'Henry Moore ou de Constantin Brancusi, André Tommasini est cependant réfractaire à tout symbolisme. Son oeuvre témoigne avant tout d'une recherche formelle sur la tension entre des formes contradictoires: l'organique et le géométrique, le plein et le vide, la contrainte et l'expansion.
Aspect essentiel de son oeuvre, ses réalisations dans l'espace public le conduisent à innover, tant dans le domaine des matériaux employés que dans celui du dialogue avec l'architecture environnante. Du mobilier des chapelles du centre funéraire de Montoie à Lausanne à la sculpture-fontaine d'Epalinges en passant par de multiples interventions en milieu scolaire, elles font partie de la vie quotidienne des Vaudois sans pour autant qu'ils en soient conscients.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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