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Économie

Droit de préemption: l'Asloca critique les nouvelles règles

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Dans le canton de Vaud, le droit de préemption offre aux communes la possibilité d'acquérir de manière prioritaire, donc de force, un bien-fonds (bâti ou non bâti) sur le point d'être vendu à un privé pour développer des logements d'utilité publique (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'ASLOCA Vaud critique les nouvelles règles en matière de droit de préemption pour les communes, édictées cette semaine par le Conseil d'Etat. Elle dit vendredi sa "consternation" et annonce déposer un recours contre la modification "unilatérale" du règlement d'application de la loi sur la protection et la promotion du parc locatif (LPPPL).

Plus de trois ans après l'entrée en vigueur de ce règlement, "il est apparu au gouvernement la nécessité de l'adapter en ajoutant une disposition imposant à la commune de détenir les fonds nécessaires à l'acquisition d'un bien-fonds et, ainsi, d'en être propriétaire avant de procéder à une adjudication publique lorsqu'elle entend mettre celui-ci à disposition de tiers", indiquait mercredi le Conseil d'Etat dans un communiqué.

Dans le canton de Vaud, depuis 2020, le droit de préemption permet aux communes situées dans des régions en pénurie de logements la possibilité d'acquérir de manière prioritaire, donc de force, un bien-fonds (bâti ou non bâti) sur le point d'être vendu à un privé pour développer des logements d'utilité publique (LUP). Il ne s'agit pas d'une expropriation, mais d'un achat respectant les conditions fixées entre le vendeur et l'acheteur initialement prévu.

"Réduction drastique"

"En s'attaquant au droit de préemption des communes, outil majeur leur permettant de sortir de la logique spéculative pour favoriser une politique proactive pour le logement à loyer abordable, le Conseil d'Etat entend réduire drastiquement son usage, au détriment de 70% de la population vaudoise" qui est locataire, écrit l'antenne vaudoise de l'Association de défense des locataires (ASLOCA).

L'association rappelle qu'il y a plus de cinq ans, la population vaudoise avait accepté à 55,5% la loi LPPPL qui allait permettre aux communes de construire des LUP (logements subventionnés, protégés, pour étudiants ou à loyer abordable) en se substituant aux acteurs du marché.

"Faisant fi de cette volonté populaire et du dialogue constructif instauré jusqu'ici avec différents partenaires dont l'ASLOCA, le Conseil d'Etat a annoncé unilatéralement une révision aussi peu compréhensible que préjudiciable du règlement de la LPPPL. Il cherche à limiter les moyens actuellement à disposition des communes pour financer le droit de préemption, en restreignant notamment lescollaborations avec des coopératives d'habitation", dénonce-t-elle.

Au moins 18 cas à ce jour

L'ASLOCA affirme "s'inquiéter que le gouvernement prenne fait et cause pour les milieux immobiliers au détriment de la population". Elle "n'a d'autre choix que de déposer un recours contre cette modification précipitée et contraire à la volonté populaire", annonce-t-elle.

Selon la connaissance du Canton, alors qu'il n'existe pas de statistiques précises, il y a eu jusqu'ici au moins 18 cas de droit de préemption utilisé par des communes en trois ans: onze fois à Lausanne, quatre fois à Vevey, une fois à Prilly, une fois à Monpreveyres et une fois à Renens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

Zurich et Genève dans le top 3 des villes les plus chères au monde

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Zurich détrône New York qui figurait en tête du classement l'an dernier au côté de Singapour (image prétexte). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Zurich et Singapour sont les villes les plus chères au monde, selon un classement publié jeudi par l'hebdomadaire The Economist. Genève est troisième, à égalité avec New York.

La revue britannique estime que les prix ont augmenté de 7,4% sur un an en moyenne dans les 173 villes étudiées, soit un léger ralentissement par rapport à une inflation de 8,1%, un record, enregistrée en 2022.

"La crise du coût de la vie est loin d'être terminée et les niveaux de prix restent largement au-dessus des tendances historiques", relève Upasana Dutt, responsable de l'étude, qui se fonde sur le prix de 200 produits et services.

"Nous prévoyons une poursuite de la décélération de l'inflation en 2024", ajoute-t-elle, en raison de l'effet des hausses de taux d'intérêt décidées par les banques centrales pour lutter contre l'augmentation des prix.

New York détrônée

Zurich détrône New York qui figurait en tête du classement l'an dernier au côté de Singapour. L'Europe classe quatre villes parmi le top 10, en raison d'une inflation toujours élevée dans l'alimentaire et l'habillement, ainsi que grâce à l'appréciation de l'euro face au dollar.

Ce classement est réalisé en dollars et donc après conversion des devises des différents pays en billet vert. Une hausse de l'euro face au dollar se traduit mécaniquement par des prix plus élevés dans la zone euro, ce qui favorise les villes de la région.

Genève troisième

Outre Zurich, Genève pointe à la 3e place (à égalité avec New York), Paris arrive 7e (deux places gagnées), devant Copenhague qui est 8e, ex aequo avec Tel Aviv, qui était en tête du classement en 2021. En revanche, les villes américaines ont reculé, à l'image de Los Angeles (6e) et San Francisco (10e).

La plus forte baisse au sein du classement concerne les villes russes de Moscou (142e) et Saint-Pétersbourg (147e), en raison d'un affaiblissement du rouble, découlant des sanctions décidées suite à l'invasion de l'Ukraine. La ville la moins chère du monde est Damas, juste derrière Téhéran, avant-dernière du classement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La demande reprend dans la construction en Suisse au 3e trimestre

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Les entrées de commandes dans le secteur de la construction en Suisse ont enflé de 4,1% sur un an entre juillet et fin septembre. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les entrées de commandes dans le secteur de la construction en Suisse ont enflé de 4,1% sur un an entre juillet et fin septembre, pour s'établir à 5,7 milliards de francs.

Ce rebond atténue à 4,6% le déficit de demande sur les neuf premiers mois de l'année, contre encore 8,3% à mi-parcours.

Le chiffre d'affaires a progressé de 1,7% à 6,3 milliards de francs sur le seul troisième trimestre.

Fin septembre, les réserves de travail représentaient 15,5 milliards de francs, soit 1,5% de plus que douze mois plus tôt, indique mercredi la Société suisse des entrepreneurs (SSE) dans un rapport périodique, considérant qu'il s'agit là d'une marge de sécurité non négligeable.

Prenant congé de Credit Suisse, avec qui elle concoctait jusqu'à présent l'indice de la construction, la SSE table pour le quatrième trimestre sur une progression de 1,5% du chiffre d'affaires. Les revenus du secteur sur l'ensemble de l'année doivent ainsi avoisiner les 23,3 milliards de francs en valeur nominale affichés en 2022. Corrigée de l'inflation, l'activité demeurera toutefois légèrement moindre que sur la période de comparaison.

La faîtière se montre en outre modérément pessimiste pour l'an prochain, laissant entrevoir une légère érosion des recettes du fait du prix toujours élevé pour les matériaux, ainsi que du renchérissement induit par la hausse des taux d'intérêt, qui coûte déjà un point de croissance au secteur par an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Une économie vaudoise solide mais aux perspectives mitigées

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Les carnets de commandes du second oeuvre connaissent des taux de remplissage record. Cette branche du secteur de la construction est toutefois fortement impactée par la pénurie de main d'oeuvre (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT MERLET)

Les entreprises vaudoises résistent comme elles peuvent au ralentissement de la conjoncture mondiale. De fortes disparités marquent les branches des différents secteurs, notamment en fonction des marchés dont elles dépendent.

"Après le rebond extraordinaire de 2021, qui a suivi la récession due à la pandémie, la conjoncture a de nouveau ralenti en 2022 sur l'ensemble du globe en raison de la guerre en Ukraine et des tensions sur le marché de l'énergie. Une situation incertaine a marqué 2023 et devrait perdurer en 2024", a expliqué mardi Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la Banque cantonale vaudoise (BCV) aux médias lors de la présentation des derniers indicateurs conjoncturels publiés par la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI).

Dans ce contexte, la croissance dans le canton de Vaud s'inscrit en baisse de un point, à 1,4% pour cette année et devrait se maintenir à 1,3% en 2024. Une tendance similaire s'observe en Suisse. La Commission parle donc de stabilité, soulignant que l'économie vaudoise ne ploie pas devant l'affaiblissement mondial. Mais pas de quoi se réjouir pour autant, selon Jean-Pascal Baechler.

Jean-Pascal BaechlerConseiller économique à la Banque cantonale vaudoise

Jean-Pascal Baechler de souligner tout de même que l’inflation est en baisse. Elle est repassée sous la barre des 2%. Doit-on donc s’attendre à une baisse des taux directeurs l’an prochain ? La réponse du conseiller économique de la BCV.

Jean-Pascal BaechlerConseiller économique à la Banque cantonale vaudoise

Baisse des exportations

Sans surprise, les exportations vaudoises ont reculé de 5,3% sur les 10 premiers mois de l'année. Leur niveau reste cependant supérieur à celui de 2019. Les différentes branches connaissent des fortunes diverses: en baisse pour la chimie et le matériel médical, en hausse pour l'horlogerie.

"Cela s'explique notamment par les marchés dont dépendent les branches", poursuit Claudio Bologna. "Les industries dépendantes de la zone euro sont impactées en raison de la cherté du franc. En revanche, l'horlogerie et la joaillerie, qui ont l'Asie comme principal marché ressentent moins ce paramètre."

Fortes disparités

Les secteurs connaissent également de fortes variations. Dans la construction, les carnets de commande du second oeuvre atteignent des valeurs record, avec 11 mois de réserves de travail. Ceux du gros oeuvres sont plus clairsemés avec des réserves de trois mois. "Les démarches administratives qui deviennent toujours plus longues et complexes ont tendance à décourager les investisseurs", analyse Nicolas Tripet de la Fédération vaudoise des entrepreneurs.

Le second oeuvre ressent fortement le manque de main d'oeuvre. Ainsi, l'enquête conjoncturelle de la CVCI révèle que 64% des répondants des travaux de finition, d'installation électrique et de plomberie jugent le manque de personnel comme un obstacle à la bonne marche des affaires. Ce manque de bras empêche-t-il le secteur de se réjouir? Nicolas Tripet.

Nicolas TripetResponsable communication à la Fédération vaudoise des entrepreneurs

Dans le secteur de l'industrie, de grandes disparités sont également observées. Ainsi, la durée assurée de production pour la branche machines et de l'équipement est de 14 mois, et les professionnels sont 98% à juger les affaires satisfaisantes ou bonnes. En revanche la branche industrie et travail des métaux souffre de la faiblesse de la demande. Quelque 53% des professionnels jugent les affaires mauvaises.

Restaurateurs mécontents

Du côté de l'hôtellerie-restauration, les hôteliers ont le sourire tandis que les restaurateurs tirent la langue. Le résumé de Florence Wargnier, cheffe de service chez Vaud Promotion.

Florence WargnierCheffe de service chez Vaud Promotion

Bien que 51% des répondants hôteliers ont enregistré un chiffre d'affaires en baisse pour l'été 2023 par à 2022, ils ont de quoi se réjouir. L'été 2022 avait en effet constitué un record avec une augmentation de 6% du total des nuitées.

En revanche, malgré la météo favorable de l'été 2023, les restaurateurs vaudois sont 42% à mentionner un chiffre d'affaires en baisse et 40% à juger la situation des affaires mauvaises. Ils invoquent la demande insuffisante, la pénurie de personnel et la hausse des coûts, en particulier de l'énergie.

Commerçants inquiets

Le secteur des services s'est globalement maintenu en 2023, mais a souffert du manque de main d'oeuvre, en particulier dans la branche des services informatiques. Cette dernière a connu un pic historique au premier trimestre 2023. "La digitalisation, la cybersécurité et l'avènement de l'intelligence artificielle constituent des tendances particulièrement porteuses", a fait remarquer Karine Bardetscher Chamoso de l'Ordre vaudois d'Experts Suisse.

Quant au secteur du commerce de détail, en constante mutation, il se trouve dans une situation "relativement mauvaise", a déclaré Patrick Zurn de la CVCI. Les inquiétudes portent actuellement sur "le franc fort et le tourisme d'achat qui en résulte". Les commerçants étaient 30% à juger la marche des affaires mauvaise en octobre, mais s'attendaient toutefois à une embellie avec les fêtes de fin d'année.

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Le boulevard du Pont-d'Arve rouvert à la circulation vendredi

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A Genève, le boulevard du Pont-d'Arve sera ouvert à la circulation vendredi, après cinq mois et demi de travaux. Pour limiter la pollution sur cet axe, la Ville de Genève veut réduire le trafic motorisé sur une seule voie (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le boulevard du Pont-d'Arve sera ouvert à la circulation vendredi, après cinq mois et demi de travaux. Pour limiter la pollution sonore et atmosphérique sur cet axe, la Ville de Genève veut réduire le trafic motorisé sur une seule voie. Le canton n'a pas encore donné son accord.

Pour respecter les engagements pris sur la date de réouverture annoncée, la Ville de Genève doit se résoudre à rouvrir cet axe dans sa configuration initiale, a-t-elle indiqué mardi. Dès que possible, une des voies de transports individuels motorisés sera réaffectée aux transports publics et aux vélos, comme le demandent une pétition de l'association Pont d'Air et une motion du Conseil municipal.

Les travaux ont consisté à rénover les canalisations et à mettre en place un nouveau revêtement phonoabsorbant. Un micro-tunnelier a creusé sous les rails du tram, qui est ainsi resté en service dans la rue de Carouge. Quant à la ligne de bus qui emprunte le boulevard du Pont-d'Arve, déviée pendant plusieurs mois, elle retrouvera son itinéraire habituel samedi.

Le chantier suivant consistera à refaire les canalisations et réseaux sous la rue de Carouge. Prévus pour 2024, ces travaux s'accompagneront de la piétonnisation et de la végétalisation de cet axe, mais l'autorisation de construire pour ce réaménagement n'a pas encore été délivrée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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