Économie
ECA: Vaud regroupe ses centrales d'urgence sur un seul nouveau site
L'Etablissement d'assurance contre l'incendie du canton de Vaud (ECA) inaugure mercredi son nouveau siège à Lausanne. Il regroupe désormais les trois centrales d'urgence 118, 117, 144 ainsi que le poste de commandement de l'EMCC et de la Protection civile.
"La réunion sur un même site de tous les partenaires sécuritaires du canton de Vaud est unique en Suisse", a indiqué l'ECA dans un communiqué. Le nouveau complexe moderne et high-tech est situé au nord de la capitale vaudoise, au lieu-dit de la Grangette dans le quartier de la Blécherette. "Il permettra à l'ECA de prendre un virage digital et organisationnel, l'objectif étant de toujours mieux servir la communauté vaudoise", affirme-t-il.
Une centaine de métiers vont être représentés dans le nouveau bâtiment de 16'500 m2 de surfaces de plancher, avec quelque 280 collaborateurs, jusqu'ici dispersés entre Pully et Lausanne. Les employés emménageront au printemps 2022, les travaux se terminant en mars prochain.
L'édifice offre un matériel de très haute technologie, avec de nombreuses salles de conférences et de commandement, hautement sécurisées pour certaines. Outre la formation, une exposition consacrée aux missions de l'ECA ainsi qu'à la maîtrise des risques incendie et éléments naturels, est aussi proposée.
Vaud pionnier
Mais sa grande particularité, qui fait de Vaud un canton pionnier en la matière, c'est donc de regrouper sur un seul et même site les centrales vaudoises des numéros d'urgence 117, 118, 144 (avec la Centrale téléphonique des médecins de garde, CTMG), lesinfrastructures de l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC) et du commandement cantonal de la Protection civile (PCi), ainsi que la future centrale de Gestion coordonnée du trafic de l'agglomération Lausanne-Morges (GCTA).
"Dès 2022, Vaud disposera ainsi d'un outil parmi les plus performants de Suisse en matière de services d'urgence et de conduite en cas de catastrophes", affirment ses responsables.
Les travaux ont débuté en mars 2018. "Les architectes ont dû résoudre une équation complexe lors de la construction, puisqu'il s'agissait de juxtaposer des zones privées, ultrasécurisées pour certaines d'entre elles, et des secteurs publics qui accueilleront plusieurs types de visiteurs", explique l'ECA.
Le bâtiment est également à la pointe sur le plan des exigences environnementales actuelles, souligne encore l'ECA: chauffage géothermique, façades respirantes, matériaux de construction écoresponsables et panneaux solaires sur le toit. Son coût s'élève à 125 millions de francs, sans la valeur du terrain, acquis il y a de nombreuses années, ajoute-t-il. Aujourd'hui quelque peu excentré, le site sera sur la ligne du futur métro m3 à l'horizon 2031.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La Fed maintient ses taux, mais prévoit encore une hausse
La Fed a maintenu mercredi ses taux dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, leur plus haut niveau depuis 22 ans. Elle anticipe une hausse supplémentaire d'ici fin 2023 et les voit rester à 5,1% en 2024, contre 4,6% anticipés en juin.
La banque centrale américaine a par ailleurs doublé sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis pour cette année. Elle table sur 2,1% contre seulement 1,0% en juin.
L'économie américaine "progresse à un rythme solide", a relevé l'institution dans un communiqué publié à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire (FOMC), précisant avoir pris la décision à l'unanimité.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Ouvrage et exposition sur le bâti à Fribourg entre 1950 et 2000
La Société suisse des ingénieurs et architectes (SIA), section Fribourg, édite un ouvrage consacré à l’architecture de la seconde moitié du XXe siècle en ville de Fribourg. La publication est accompagnée d’une exposition visible à L’Atelier, place de Notre-Dame.
Le livre bilingue de 416 pages a été présenté mercredi à Fribourg sur le site de l'ancien Musée Gutenberg, en présence de la conseillère d'Etat Sylvie Bonvin-Sansonnens, en charge des affaires culturelles, et des coauteurs Christoph Allenspach et Aloys Lauper. Il constitue le premier volume d’une étude consacrée au bâti du XXe siècle dans le canton de Fribourg.
L'ouvrage décrit et analyse 104 immeubles, ensembles construits et ouvrages d’art majeurs construits en ville de Fribourg entre 1950 et 2000. "Ce grand nombre peut surprendre, mais il est proportionnel au boom de la construction. Jamais dans son histoire, la ville n’a connu une aussi forte expansion en si peu de temps", selon les auteurs.
Malgré la hâte
Les logements se concentrent dans les nouveaux quartiers, Schoenberg, Beaumont, Jura et secteur Beauregard-Vignettaz. Ce sont de grands lotissements projetés à une échelle bien plus grande qu’avant, sans parler d’un nombre élevé d’immeubles de grande hauteur et de bâtiments administratifs au centre-ville, de complexes scolaires et paroissiaux dans la périphérie.
"Le centre-ville historique ne représente aujourd’hui qu’une petite partie du territoire bâti", ont relevé les intervenants. "Dans la masse de bâtiments construits à la hâte, des architectes, des ingénieurs et des entrepreneurs innovants ont néanmoins conçu des bâtiments remarquables, plus nombreux qu’on ne l’imagine souvent."
Le but de la recherche et de la présentation du bâti par des textes, des plans et des photographies est de révéler et transmettre les valeurs et leçons de l’architecture moderne et de ses nouvelles morphologies urbaines. L'ouvrage, et les suivants, tombent à l’heure où se pose déjà la question de la fin de "l’ère du béton" avec la transition écologique.
Une exposition
Les livres ont pour ambition "d’affûter notre regard et d’enrichir notre connaissance du bâti et des principes de l’architecture de la seconde moitié du XXe siècle", ont souligné les coauteurs. "On ouvre ainsi une brèche en faveur d’une reconnaissance du passé récent dans la culture actuelle du bâti."
La plupart des immeubles publiés figurent au recensement des immeubles dignes de protection de la ville de Fribourg. Ils sont mis sous protection par le biais de son plan d’aménagement local.
L’exposition qui accompagne l’ouvrage est destinée à un large public. Elle présente, par l’image, certaines des réalisations les plus significatives "de cette période dynamique". La plupart des vues en très grand format ont été réalisées par Alain Kilar, à l'aide d'un drone.
Point de vue inédit
Les images de l'exposition, visible dès ce mercredi et jusqu'au 8 octobre, offrent "un point de vue inédit et des clichés parfois déroutants". Elles inscrivent les bâtiments et ensembles choisis "dans une perspective urbaine plus large que notre regard".
Des images en série défilent en outre sur des écrans montrant l’environnement passé et actuel de chaque réalisation, l’évolution des constructions, leurs élévations, jusqu’aux intérieurs de certaines maisons ou logements.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Le Seco rabote ses prévisions de croissance pour 2024
Après un début d'année vigoureux, l'économie suisse a enchaîné sur une phase de stagnation au deuxième trimestre. Si la consommation privée a repris depuis, les investissements industriels ont reculé.
Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) maintient certes sa prévision de croissance de l'économie suisse en 2023, mais rabote celle pour 2024.
Cette année, la croissance du produit intérieur brut (PIB) non corrigée des événements sportifs devrait s'inscrire à 0,8%, écrit le Seco mercredi dans un communiqué. Pour 2024, les experts de la Confédération s'attendent à un taux de croissance de 1,6%, contre 1,8% au pointage du juin. "L'économie suisse devrait connaître une croissance nettement inférieure à la moyenne cette année et l'an prochain, mais sans récession grave", notent-ils.
L'économie mondiale se remet plus lentement qu'attendu des épreuves de ces dernières années, selon les économistes. La dynamique faiblit notamment en Chine tandis que dans la zone euro, les prévisions de croissance sont revues à la baisse. Les effets de la politique monétaire devraient par ailleurs continuer de se faire sentir.
C'est grâce à un premier semestre très robuste que les experts maintiennent leur prévision de croissance pour l'économie suisse cette année. Quant au marché du travail, une certaine expansion de l'emploi devrait perdurer, estime le Seco, qui prévoit un taux de chômage de 2,0% en 2023 et de 2,3% en 2024.
L'inflation est pour sa part attendue à 2,2% en 2023, contre 2,3% selon la dernière estimation, et à 1,9% en 2024, contre 1,5% selon les estimations de juin dernier. "En 2024, si on peut s'attendre à une reprise de la demande mondiale et des exportations, la consommation pourrait perdre de sa vigueur", prédisent les experts.
"Les risques plus élevés pour la conjoncture internationale, et donc pour le commerce extérieur de notre pays, résultent des développements en Allemagne et en Chine", soulignent-ils. A cet égard, l'industrie allemande connaît un ralentissement marqué et l'économie chinoise souffre de la crise du secteur immobilier, de l'endettement élevé et de la morosité ambiante.
Enfin, malgré la détente actuelle, le risque de pénurie d'énergie cet hiver persiste. Dans un tel scénario, la Suisse entrerait probablement aussi en récession, avertit le Seco.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Royaume-Uni: léger repli de l'inflation en août à 6,7%
L'inflation a très légèrement reculé en août au Royaume-Uni, à 6,7% sur un an, au plus bas depuis février 2022, contre 6,8% un mois plus tôt, indique l'Office national des statistiques (ONS) mercredi.
Les prix alimentaires sont ceux qui ont le plus contribué au repli, éclipsés par un rebond des prix du carburant, précise l'ONS.
Ceux des services ont également baissé, ce qui a fait reculer l'inflation sous-jacente plus que son taux global, précise l'ONS.
Le chancelier de l'Echiquier Jeremy Hunt s'est félicité d'un plan de lutte contre l'inflation "qui fonctionne" tout en reconnaissant que ce taux reste "trop élevé".
Le marché avait anticipé un rebond de l'inflation dans la foulée de celui des prix du carburant, et la livre sterling réagissait par conséquent à la baisse: elle cédait -0,29% à 1,2354 dollar vers 06H20 GMT.
Une inflation plus basse va dans le sens d'un moindre resserrement monétaire par la Banque d'Angleterre, qui annoncera une nouvelle décision sur ses taux jeudi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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