Lausanne
Eric Kaltenrieder élu nouveau procureur général par le Parlement
Sans surprise, le Grand Conseil vaudois a élu mardi après-midi Eric Kaltenrieder comme nouveau procureur général. L'actuel président du Tribunal cantonal (TC) succèdera à Eric Cottier qui partira à la retraite à la fin de l'année après avoir passé 17 ans à ce poste.
Seul candidat en lice à ce poste, M. Kaltenrieder, 52 ans, a été élu par 114 voix sur 139 bulletins valables. Il y avait 21 bulletins blancs. L'élection a eu lieu à bulletins secrets et les débats ont duré plus d'une heure, à huis clos, comme le veut la procédure dans le canton de Vaud.
"C’est avec beaucoup d’émotion et de reconnaissance envers le Grand Conseil que je prends acte de cette élection", a déclaré à Keystone-ATS Eric Kaltenrieder, se disant "très motivé" d'accéder à ce poste. Le score lui "donne une bonne légitimité", affirme-t-il. Il estime que le Ministère public "fonctionne bien" et salue au passage tout le travail effectué par Eric Cottier.
"Il y a eu un style Cottier, il y aura un style Kaltenrieder", dit-il, sans détailler sa politique criminelle future. Il indique toutefois clairement ses priorités: la lutte contre la cybercriminalité, contre la criminalité économique et contre les violences faites aux femmes, ainsi que les agressions sexuelles. Il compte aussi s’investir dans le droit pénal environnemental.
Eric Kaltenrieder a été présenté par le PLR, les autres partis ayant renoncé à défendre une candidature. Les libéraux-radicaux ont eux-mêmes auditionné trois personnes avant d'opter pour le président du TC. Les noms des deux candidats écartés n'avaient pas été dévoilés.
"Très bon score"
"C'est un très bon score (...) Nous sommes très satisfaits", a réagi auprès de Keystone-ATS le chef du groupe PLR au Grand Conseil, Nicolas Suter. "Aujourd'hui, on a choisi un chef, un patron, un responsable" du Ministère public, a complété le président du PLR Vaud Marc-Olivier Buffat. "C'était le meilleur candidat", a-t-il dit.
A gauche, le Vert Didier Lohri s'est dit sceptique de la longueur du débat. "Ce n'était pas très constructif car pas transparent. Il faudrait avoir la franchise d'ôter le huis clos", a-t-il confié dans les couloirs du Parlement.
Le PS et les Verts ont d'ailleurs déposé une motion demandant que l'élection du procureur général et de ses deux adjoints bénéficient de débats publics au Grand Conseil. Leur élection "nécessite une transparence plus importante", a commenté la députée socialiste Jessica Jaccoud.
Avocat puis juge
La commission chargée d'évaluer la candidature avait délivré un préavis positif à l'unanimité. M. Kaltenrieder "possède l'expérience et les qualités requises", a déclaré le président de la commission Nicolas Bolay. "Toutes les compétences requises sont largement atteintes".
Né en 1970, Eric Kaltenrieder a suivi des études de droit à l'Université de Lausanne. Après une licence et un doctorat en droit obtenus à Lausanne en 1994 et 1998, il a décroché son brevet d’avocat vaudois en 2001. Il a ensuite été avocat de 2001 à 2012 à Yverdon-les-Bains et à Morges.
Pendant ses études, il a été greffier substitut au Tribunal des baux et au TC, et pendant son activité d'avocat, vice-président du Tribunal de prud'hommes de Lausanne et du Tribunal de prud'hommes de l'administration cantonale.
Il est ensuite devenu juge cantonal en 2012. Il a aussi été désigné troisième membre de la Cour administrative dès le 1er septembre 2015, puis vice-président du TC dès le 1er juillet 2016, avant d'en prendre la présidence en janvier 2018.
Législature 2023-2027
Le Morgien dirigera le Parquet vaudois pour la législature 2023-2027. Il remplacera Eric Cottier, qui partira à la fin de l'année après avoir passé 17 ans à ce poste.
Ce magistrat à la forte personnalité et à la voix qui porte a piloté la grande réforme ayant vu fusionner les fonctions de procureur et de juge d'instruction, lui laissant moins de temps pour se consacrer aux affaires judiciaires.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Intrigues au TPF: la récusation de la Cour d'appel est confirmée
Le Tribunal fédéral confirme la récusation de la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral réclamée par la juge Andrea Blum. En revanche, il rejette la demande de cette dernière tendant à étendre cette mesure à la Cour des plaintes.
Dans un arrêt publié mercredi, le Tribunal fédéral rejette le recours d'Andrea Blum contre la décision de la Cour d'appel extraordinaire composée de trois juges cantonaux. A fin novembre 2023, cette instance ad hoc a ordonné aux 14 juges ordinaires et suppléants de la Cour d'appel de se récuser. Elle a refusé en revanche d'étendre la mesure à 7 magistrats de la Cour des plaintes et aux greffiers des deux chambres.
Pour le Tribunal fédéral, il ne se justifie pas d'aller plus loin. Andrea Blum n'est pas parvenue à établir une perméabilité suffisante entre les deux cours pour motiver une extension de la récusation.
Cette décision s'inscrit dans le cadre du conflit opposant la juge Blum, aujourd'hui vice-présidente de la Cour d'appel, à la Commission administrative du Tribunal fédéral.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le CHUV à Lausanne sous enquête du Contrôle cantonal des finances
Deux audits du Contrôle cantonal des finances (CCF) ont été lancés au sein du CHUV à Lausanne. Ils concernent le Département d'oncologie et la Direction des ressources humaines.
"Depuis un an, des alertes sont remontées jusqu'à moi et deux dossiers ont fait l'objet d'audits", indique la ministre vaudoise de la santé Rebecca Ruiz, dans une interview publiée mercredi dans le 24 heures.
Concernant le Département d'oncologie, c'est le Centre des thérapies expérimentales qui est visé. La conseillère d'Etat explique que des analyses ont montré que "le nombre de patients qui bénéficient de traitements expérimentaux contre le cancer, qui n'existent donc pas encore sur le marché, est plus faible qu'attendu." Corollaire, le coût par patient est plus élevé qu'annoncé au moment où les crédits ont été votés par le Grand Conseil, souligne-t-elle.
Des analyses sont en cours. "Il s'agit maintenant de déterminer de quelle manière des traitements performants pourront être développés à des conditions raisonnables", relève la cheffe du Département de la santé et de l'action sociale (DSAS), sans pouvoir encore se prononcer sur le fond de l'enquête.
Salaires problématiques
Pour l'audit visant la Direction des ressources humaines, la ministre parle de "problématiques" en lien avec les salaires fixés lors de certains engagements, mais aussi des promotions, des augmentations annuelles individuelles et des conventions de départ. Cela concerne "une quarantaine de situations" qui ont été révélées par "plusieurs signalements" puis un audit du CCF.
"Il m'a semblé qu'une analyse globale était nécessaire pour vérifier l'application des processus et savoir si d'autres entités du CHUV étaient concernées", dit Mme Ruiz. Et de préciser qu'une enquête administrative a démarré en juin sous la houlette de l'ancien juge cantonal Jean-François Meylan.
La cheffe du DSAS ajoute encore que ces deux affaires n'ont aucun lieu entre elles, hormis le fait qu'elles ont été portées à sa connaissance "plus ou moins de manière simultanée". Elle note aussi que plusieurs membres du Grand Conseil sont au courant de ces enquêtes, notamment les présidentes des Commissions des finances et de gestion ainsi que les députés qui surveillent le DSAS.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'actrice espagnole Marisa Paredes à Lausanne mardi prochain
La comédienne espagnole Marisa Paredes sera à la Cinémathèque suisse le mardi 17 septembre prochain à l'occasion d'une soirée spéciale en marge de la projection de "Hors saison" du cinéaste helvétique Daniel Schmid. La Madrilène y joue le rôle de l'actrice Sarah Bernhardt.
"Marisa Paredes sera présente au Capitole pour évoquer ses souvenirs de tournage et la personnalité du réalisateur suisse", écrit l'institution mardi dans un communiqué. "Hors saison", sorti en 1982, est le 8e long métrage du cinéaste disparu en 2006. Il s'agit d'une fiction qui a pour cadre un hôtel semblable à celui que les parents de Daniel Schmid tenaient à Flims dans les Grisons.
Née en 1946, Marisa Paredes a commencé comme actrice de théâtre et de cinéma dans les années 1960. Elle a accédé à la célébrité en tournant six fois pour le réalisateur Pedro Almodovar entre 1983 et 2011, notamment dans "Todo sobre mi madre" (Tout sur ma mère). Elle est l'une des sept actrices à avoir reçu le Prix national de cinéma du Ministère espagnol de la culture.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le groupe lausannois Be WTR commercialise l'eau de Paris
Plate ou gazeuse votre eau de Paris? Filtration optimisée, bouteille design en verre consigné: une petite entreprise vaudoise, la toute première autorisée à embouteiller l'eau de la capitale française, cible hôtels et palaces désireux de limiter le plastique et de consommer local.
Dans son entrepôt d'à peine 300 mètres carrés dans le 18e arrondissement de Paris, qui sera inauguré mercredi, la firme lausannoise Be WTR vient tout juste de lancer la production sur sa ligne d'embouteillage automatisée où s'entrechoquent tout doucement des flacons prêts à être remplis puis fermés par une capsule.
"Alors que la Ville de Paris traite des millions et des millions de litres à une vitesse très élevée, nous avons beaucoup moins de volume et donc un temps de contact plus long avec nos filtres spécifiques qui permettent d'enlever encore plus de choses et de perfectionner le goût de l'eau", résume à l'AFP Jonathan McNicol, directeur général France de Be WTR.
Outre les "résidus de pesticides et les Pfas (polluants éternels, ndlr) dont on peut encore trouver des traces dans l'eau du réseau" - sans pour autant qu'ils dépassent les seuils réglementaires - "le chlore et les métaux polluants" sont aussi filtrés, "ce qui donne un meilleur goût, plus soyeux et doux. Il y a une vraie différence avec l'eau du robinet. On a une matière première qui est très bonne et qu'on valorise", dit-il.
Quant à la minéralité de l'eau, "elle est conservée pour avoir la spécificité locale: c'est elle qui donne son goût à l'eau, notre but n'est pas d'avoir la même eau partout", tient à souligner le fondateur de Be WTR, Mike Hecker.
L'entreprise basée à Lausanne est la première à avoir obtenu une autorisation préfectorale pour embouteiller l'eau de Paris, issue de captages d'eau souterrains.
Elle a investi un million d'euros sur son site parisien qui peut produire jusqu'à 6 millions de bouteilles par an, et compte parmi ses premiers clients plusieurs acteurs de l'hôtellerie dont le géant Accor à Paris.
Réutilisable plus de 200 fois
"Nous payons notre mètre cube d'eau comme tout le monde, et il n'y a pas de taxe supplémentaire pour le fait d'embouteiller cette eau", précise M. McNicol.
Le produit final, une bouteille épurée sans étiquette et seulement gravée des lettres de la marque, "n'est pas forcément moins chère qu'une eau minérale: les coûts de base sont là, la main d'oeuvre, les investissements... on arrive à être à peu près équivalent voire un peu moins cher" que les eaux des grands groupes minéraliers qui dominent le marché, indique-t-il.
Au-delà de l'aspect "vertueux" de la bouteille en verre consignée "réutilisable plus de 200 fois", le groupe souligne aussi l'importance d'implanter ses petits sites d'embouteillage en centre-ville (comme elle l'a fait à Lausanne et va le faire dans d'autres localités prochainement) ou carrément au sein d'un établissement (c'est le cas à Dubaï au sein d'un "resort" de trois hôtels) afin de limiter au maximum le transport pour la livraison.
Dans l'industrie des eaux minérales, "le modèle classique est une grosse usine à proximité de la source d'eau, mais ensuite il y a le transport, et on sait que c'est un élément très important dans l'empreinte carbone. On peut innover dans le secteur de l'eau en cassant les codes, tout en étant respectueux de l'environnement", estime Mike Hecker qui a été un des cofondateurs de Nespresso et d'Eden Springs (fontaines à eau).
Au Bristol, hôtel de luxe parisien, Mike Hecker indique que les bouteilles de sa marque sont présentes aussi bien dans les chambres et les salles de conférence qu'à la table des deux restaurants étoilés.
Pour l'établissement, ce choix "apporte une alternative durable aux bouteilles en plastique" tout en portant l'expérience culinaire "à de nouveaux sommets".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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